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Quand la justice française poursuit des chefs d’Etat africains

C’est une première : un magistrat française a jugé recevable la plainte d’une ONG à l’encontre de trois chefs d’Etat africains en exercice. Transparency International les accuse d’avoir acquis des biens en France avec de l’argent volé aux finances publiques de leur pays. En ligne de mire : Omar Bongo, Denis Sassou N’guesso et Téodore Obiang, respectivement présidents du Gabon, Congo et Guinée Equatoriale.

D’après une enquête préliminaire de la police, Omar Bongo détiendrait 39 propriétés, 70 comptes bancaires ; 18 propriétés et 112 comptes pour les Sassou N’guesso ; enfin plusieurs voitures de luxe pour le clan Obiang, d’une valeur estimée à plus de 4 millions d’euros. Si l’enquête était lancée, les magistrats se heurteraient à l’immunité accordée aux chefs d’Etat en exercice. Mais leurs proches n’en bénéficient pas et peuvent donc, sauf immunité diplomatique, être arrêtés.

Aïda Touihri

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