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Gabon: Meeting du BDP-Gabon Nouveau interdit à Libreville

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Une vue des camions de gendarmerie stationnés sur le parterre prévu pour l'installation du matériel et des tentes pour la tenue du meeting de Rio, 11h00 du matin.

Le Meeting du BDP-Gabon Nouveau prévu aujourd’hui à 15h00 au Carrefour Rio à Libreville a été interdit par les autorités gabonaises.

Très tôt ce matin, le régime a déployé un important dispositif policier à Libreville, notamment au Carrefour Rio, pour empêcher la tenue du meeting-débat prévu par le BDP-Gabon Nouveau à cet endroit dès 15h00.

Les premiers signes d’interdiction ont commencé dès 8h00 du matin quand les prestataires de service contractés par le mouvement n’ont pu installer les chaises, tentes et équipements sonographiques loués pour le meeting. Malgré l’affirmation du BDP-Gabon Nouveau aux policiers que le BDP-Gabon Nouveau avait écrit une lettre au Ministère de l’intérieur annonçant la tenue du meeting et que le Ministère n’avait exprimé aucune opposition à ce meeting, les policiers ont refusé l’installation du matériel.

Devant l’insistance de la Coordination nationale, un lieutenant de police a emmené l’équipe du BDP au bureau du Commandant de Police de la Préfecture de Libreville. Le Commadant a informé la Coordination Nationale du fait que le Ministère de l’intérieur avait donné des ordres fermes pour que le meeting soit interdit.

Vers 11h00, les membres de la Coordination Nationales sont revenus à Rio pour constater que les services de la gendarmerie et de police avaient investi les lieux du meetings et installé des camions militaires sur les terres-plein, et que des unités spéciales d’intervention armées avaient également été déployées en tenue anti-émeute. Des fouilles de voitures et des positionnements policiers ont même été constatées sur les grands axes menant au Carrefour Rio.

Les quelques journalistes qui, sur place, ont fait le déplacement, y compris des représentants de la BBC, de RFI et de l’AFP ont été inerdits de filmer les policiers, qui ont même été jusqu’à arracher la caméra de Yves-Laurent Ngoma, représentant de RFI, avant de la lui restituer après s’être assuré qu’il n’avait rien filmé.

Le déploiement militaire et policier fait suite à la distribution au cours de la semaine écoulée de flyers par le mouvement “Bongo Doit Partir” invitant les populations à se rendre à Rio ce samedi à 15h00 pour un débat sur l’alternance démocratique au Gabon.

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En effet, en considération de la mystérieuse absence d’Omar Bongo qui semble avoir déserté ses fonctions dans le plus grand des secrets et sans que le peuple ait été informé des conditions de son absence, et de l’immobilisme des institutions de la République (Parlement et Cour constitutionnelle) n’osant déclarer la vacance pourtant plus qu’évidente du pouvoir au Gabon conformément aux injonctions de l’Article 13 de la Constitution gabonaise, la Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau au Gabon avait décidé de commencer à Rio, dès ce samedi 23 mai 2009 à 15h00, le débat de l’alternance politique démocratique au Gabon.

Le Président du BDP lui-même, le Dr. Daniel Mengara, avait par ailleurs dès lundi fait parvenir une lettre aux présidents de la Cour constitutionnelle, du Sénat, de l’Assemblée nationale et au Premier ministre, leur demandant de bien vouloir appliquer la loi constitutionnelle en déclarant la vacance du pouvoir au Gabon.

Depuis l’annonce de ce meeting plusieurs autorités, y compris le Premier ministre, se sont succédées à la télévision nationale dans le courant de la semaine pour demander aux populations de ne pas assister à cette manifestation. Des groupes de voyous commandités par le Ministre de l’intérieur sont également intervenus à la télévision pour menacer les membres de la Coordnation nationale du BDP tout en mettant en garde toute personne qui se rendrait à ce meeting.

Malgré les tentatives de la Coordination nationale de brancher la sono aux fins, au moins, d’informer le public de l’annulation du meeting pour cause d’interdiction, les policiers ont insisté pour que le meeting soit levé.

Pour éviter de donner la moindre raison aux policiers d’attirer le BDP-Gabon Nouveau dans la confrontation, ce qui aurait permis au gouvernement de présenter le mouvement comme un mouvement violent et de justifier ainsi son interdiction permanente du territoire national comme semblait l’avoir prévu André Mba Obame selon nos informations, la Coordination nationale du BDP a préféré éviter la confrontation et lever le meeting, prenant ainsi à témoin le peuple gabonais et la communauté internationale sur l’état de dictature plus qu’avérée au Gabon, pays où des citoyens ne sont même plus libres de discuter de l’alternance démocratique aux fins d’éviter au Gabon les affres de la violence politique et de l’ivoirisation.

Le BDP-Gabon Nouveau n’ayant fait aucun appel à la violence ni à la haine à l’occasion de ce meeting, mais appelé avec fermeté au constat de vacance, il est incompréhensible qu’un meeting pacifique ayant pour but de demander aux institutions de faire respecter la Constitution soit vu comme un meeting subversif.

Le BDP-Gabon Nouveau demande aux institutions du pays de constater la vacance du pouvoir au Gabon tel que la Constitution l’exige, et de faire ainsi respecter la loi. On a du mal à comprendre la réaction du régime qui semble ainsi disposé à empêcher les populations de tenir un meeting qui puisse apporter de l’éclairage sur ce problème qui laisse le pays dans l’incertitude.

Pour sa part, le BDP-Gabon Nouveau promet de ne pas s’en tenir à cette interdiction. Cette tentative de meeting n’était que la première étape d’une série d’actions visant à rétablir la légalité constitutionnelle foulée au pied par les institutions (Parlement, Cour constitutionnelle, etc.) qui, au Gabon, sont censées assurer le respect de la loi. Le mouvement, qui se définit comme un mouvement constitutionnaliste, promet un activisme sans faille jusqu’à ce que la légalité constitutionnelle soit affirmée au Gabon.



Ci-dessous, veuillez trouver le texte du discours du Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau, qu’un membre de la Coordination nationale allait lire à l’occasion de ce meeting.


BONGO DOIT PARTIR
Discours à la Nation du Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau
qui devait être lu par la Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau lors du meeting de Rio, le 23 mai 2009
Pour obtenir le PDF de ce discours, cliquez ici.


Chers compatriotes, peuple Gabonais,

Nous l’affirmons bien haut à qui veut l’entendre : la Présidence de la République gabonaise est bel et bien vacante. Ne croyez pas ce que le gouvernement gabonais vous dit à ce propos. Bongo est gravement malade en Espagne et il est possible qu’il n’en revienne pas vivant, sauf si Dieu prend vraiment pitié de lui. Mais dans ce pays de l’arbitraire, on se refuse à déclarer la vacance du pouvoir comme l’exige la Constitution. Pourquoi ?

Quand, il y a plus de deux semaines, c’est-à-dire exactement le 6 mai 2009, Omar Bongo a annoncé la « suspension temporaire » de ses activités, le gouvernement bongoïste a menti au peuple gabonais en disant que c’était pour observer « le veuvage dans la tradition gabonaise » et de « se ressourcer dans le repos » après le décès de son épouse. Depuis quand est-ce qu’on va à l’étranger pour observer le veuvage selon la tradition gabonaise ? N’aurait-il pas été mieux pour Omar Bongo de se rendre à Makongonio ou à Lewaï pour se reposer en famille ?

Or, nous savons tous que c’était là un mensonge car, le 16 mai, c’est-à-dire, exactement dix jours plus tard, on a appris par la suite qu’il avait été évacué en secret en Europe à bord d’un avion médicalisé. Mais à la date du 16 mai, c’est-à-dire 10 jours entiers après sa disparition du Gabon, personne ne savait encore exactement dans quel pays d’Europe se trouvait Omar Bongo.

Première question : Depuis quand est-ce qu’un Président qui se dit en exercice peut-il se permettre de se cacher pendant 10 jours sans dire à son peuple où il se trouve ?

Le pire dans tout cela c’est qu’il a ensuite fallu attendre le 21 mai, c’est-à-dire exactement 15 jours plus tard, pour que la confirmation du lieu où se trouvait Omar Bongo se fasse de manière indubitable non pas par la bouche du gouvernement gabonais, mais plutôt de celle du Ministre espagnol des affaires étrangères, qui a enfin informé le monde de la présence en Espagne d’un Omar Bongo qui se soignait dans une clinique espagnole et dont l’état de santé était jugé très grave.

L’hérésie du régime Bongo est telle que même après que, le 21 mai, le ministre des affaires étrangères espagnol a confirmé que Bongo était hospitalisé en Espagne, le gouvernement gabonais a continué à mentir et à nier la maladie de Bongo. Vous avez ainsi pu voir ces irresponsables du gouvernement, y compris le Premier ministre Eyegue Ndong, déclarer à la télévision hier soir que Bongo n’était pas du tout malade et qu’il se reposait tout simplement en Espagne, et ce malgré le fait que les médias du monde entier aient confirmé qu’Omar Bongo souffrait d’un cancer intestinal et que son état de santé était alarmant. Quelle irresponsabilité !

Le Gabon est ainsi devenu le seul pays au monde où le Président a été porté disparu pendant 15 jours. Il est aussi l’un des rares pays au monde où le gouvernement s’évertue à cacher à son peuple non seulement l’état de santé de son Président, mais également le lieu où se trouve ce Président.

Entre nous : depuis quand est-ce qu’on fait un simple bilan médical avec des perfusions dans le corps et des appareils respiratoires dans le nez ? Depuis quand est-ce qu’un bilan médical veut dire l’hospitalisation assistée dans une clinique où le patient alterne entre pertes de conscience et petits comas passagers qui durent quelques heures ? Pourquoi est-ce le gouvernement espagnol qui doit nous informer de l’état de santé d’Omar Bongo alors que le gouvernement du Gabon continue à vouloir cacher cette information ?

Non, chers compatriotes, on vous ment ! C’est irresponsable de ne pas dire la vérité aux Gabonais.

La vraie question est cependant la suivante : Pourquoi est-ce qu’on ment aux Gabonais ? Pourquoi ces hommes qui dirigent le Gabon insistent-ils si fortement à tout faire par la fraude, le faux et les mensonges ? N’ont-ils rien appris de leur 42 années de débâcle à la tête du Gabon ? Et pourquoi les opposants alimentaires qui leur servent de complices vous mentent-ils quand ils viennent déclarer à la télévision que le pouvoir n’est pas vacant au Gabon et qu’Omar Bongo est juste en train de passer des  « vacances tranquilles » en Espagne ?

Non, chers compatriotes. Refusons l’absurde. Si Omar Bongo est en exercice, qu’il revienne prendre le pouvoir. S’il ne peut pas, que l’on prononce la vacance, même à titre temporaire. C’est la loi.

Chers compatriotes, ce lundi 18 mai, moi, le Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau, j’ai écrit au Premier Ministre, à la Présidente du Sénat, au Président de l’Assemblée nationale et à la Présidente de la Cour constitutionnelle pour leur demander de faire respecter la Constitution et, donc, de constater immédiatement la vacance du pouvoir au Gabon comme l’exige la Constitution.

Ceci parce qu’Omar Bongo est incapable d’assumer ses fonctions. Mais ils font la sourde oreille. Pourquoi ?

Le Premier ministre, qui est supposé saisir la Cour constitutionnelle au nom du gouvernement pour lui demander de constater la vacance du pouvoir au Gabon reste silencieux et, pas plus tard qu’hier soir à la télévision, a scandaleusement menti aux Gabonais en déclarant que Bongo n’est pas malade du tout. Pourquoi un mensonge aussi flagrant quand le monde entier sait Bongo agonisant ?

Le Sénat et l’Assemblée nationale, qui sont aussi censés saisir la Cour constitutionnelle pour lui demander de constater la vacance du pouvoir, restent également silencieux. Pourquoi ?

La vérité, chers compatriotes, est que le Gabon n’a plus de Président depuis le 6 mai et que le pays navigue à vue. Parce que son état de santé est très grave, Omar Bongo risque de mourir à tout moment en Espagne et il est possible qu’il ne revienne pas vivant au Gabon. Et même s’il revenait au Gabon, il ne serait plus en mesure de pleinement diriger ce pays car les soins qui sont utilisés pour combattre le cancer sont si intensifs qu’ils ne peuvent que le fatiguer un peu plus et le rendre incapable d’assumer ses fonctions pendant très longtemps encore.

Il y a donc vacance effective du pouvoir au Gabon, mais on continue à nous mentir. Pourquoi ?

Devant ces conditions de flou total, un flou organisé exprès par ceux qui veulent profiter du vide institutionnel pour créer le chaos et se hisser illégalement au pouvoir hors du processus démocratique, il est important qu’aujourd’hui même, à Rio, nous commencions à demander des comptes, que nous commencions à poser la question de l’alternance démocratique immédiate et que nous commencions à exiger que la loi s’applique ! Immédiatement.

Chers compatriotes, au moment où notre pays se cherche et où les forces du mal s’apprêtent à organiser une nouvelle prise en otage du Gabon pour le compte d’une seule famille qui se refuse à honorer la démocratie et le triomphe du droit,

Nous, Gabonais de tous bords politiques, de toutes ethnies et de toutes les provinces, proclamons dès aujourd’hui notre indépendance.

Nous déclarons notre indépendance face aux mensonges qui, pendant 42 ans, ont fait de notre pays la honte de l’Afrique, parce que nous vivons inexplicablement pauvres dans une terre pourtant riche. 70% des Gabonais vivent aujourd’hui dans la pauvreté et la précarité, et ceci au moment même où le budget du Gabon est à son niveau le plus haut de l’histoire. Ceci est inacceptable.

Nous déclarons ici et aujourd’hui même, en ce Carrefour historique de Rio, notre indépendance de l’esclavage physique et mental que la peur a exercé sur nous pendant 42 ans, parce que ceux qui ont pris en otage notre pays ont voulu nous faire croire que nous n’avions aucun droit de réclamer la dignité, que la Constitution ne voulait rien dire et que l’Etat, au Gabon, c’était Omar Bongo et sa famille.

Nous déclarons notre indépendance face aux brimades et à la dictature qui, pendant 42 ans, ont assujetti le peuple gabonais à l’animalisation, nous forçant à devenir mendiants d’une richesse nationale qui nous revenait pourtant de droit.

Nous déclarons notre indépendance parce que nous savons que nous sommes des citoyens libres et que, à compter de ce jour historique, plus personne ne nous privera de la liberté de parler, de la liberté de créer, de la liberté d’entreprendre, de la liberté d’espérer un avenir meilleur pour nos enfants. Plus personne ne nous privera de la liberté de résister à l’oppression.

Nous ne voulons plus attendre dans l’incertitude et la passivité que le régime en place finisse de tuer le Gabon en s’imposant encore à nous pendant 30 ans de plus, avec toujours la même famille au pouvoir. Qui a dit que le Gabon appartenait à une seule famille ? Qui a dit que le pouvoir était héréditaire au Gabon ? Qui a dit qu’il n’y avait que les membres de la famille Bongo qui devaient diriger le Gabon ? Qui a dit qu’il n’y avait que le régime Bongo qui doive diriger le Gabon ? Quand on a eu 42 ans pour diriger un pays et que tout ce qu’on a comme bilan c’est ce Gabon des misères chroniques dans lequel nous vivons, on doit se retirer et laisser la place à ceux qui sont capables.

Chers compatriotes, refusons l’arbitraire et déclarons notre indépendance en affirmant dès aujourd’hui que le Gabon n’est pas une monarchie où l’on se passe le pouvoir de père en fils, surtout quand on sait ce que les 42 ans de médiocrité du père Bongo ont apporté à ce pays comme désastre, deuil, précarité et grincements de dents. C’est à un véritable génocide que nous assistons au Gabon, avec un régime qui utilise la pauvreté et la précarité comme armes de destruction massive. Nous refusons désormais de mourir.

Nous demandons donc tout simplement que, pour une fois, la Constitution soit respectée. Dans ce pays, il existe une Constitution qui, en son article 13, fixe les conditions de la vacance du pouvoir. Cet article dit clairement que, en cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif, le Gouvernement ou, à défaut, les deux chambres du Parlement, doivent saisir la Cour constitutionnelle pour qu’elle constate la vacance du pouvoir comme le commande la loi.

Or, au lieu d’appliquer la Constitution, voilà qu’on essaie de nous mentir. Avant de déclarer la suspension de ses activités, Omar Bongo et ses complices se sont-ils, au moins, rendu compte que la Constitution gabonaise n’autorisait aucunement un Président en exercice à suspendre ses activités ?

Il faut donc dire la vérité car la Constitution actuelle, chers compatriotes, ne reconnaît que deux possibilités : la vacance temporaire du pouvoir pour quelque cause que ce soit, auquel cas l’intérim est, automatiquement, assuré par le Président du Sénat, ou la vacance définitive, elle aussi pour quelque cause que ce soit, auquel cas l’intérim est, automatiquement, et là encore, assuré par le Président du Sénat, le corollaire étant que la situation de vacance définitive entraîne, automatiquement, de nouvelles élections organisées conformément aux dispositions du même Article 13, c’est-à-dire « trente jours au moins et quarante-cinq jours au plus après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement. »

Nous demandons donc dès aujourd’hui au Sénat, à l’Assemblée nationale et à la Cour constitutionnelle de constater immédiatement la vacance définitive du pouvoir au Gabon et que de nouvelles élections soient organisées conformément à la loi.

Sous vos yeux, Mesdames et Messieurs du Gouvernement, de la Cour constitutionnelle et du Parlement, la Constitution du Gabon est en train d’être violée, mais vous ne dites rien ; sous vos yeux, les principes les plus fondamentaux de la Loi et de l’état de droit sont en train d’être bafoués, mais vous ne faites rien.

Ceci est inacceptable.

Or, nous Gabonais, n’attendons qu’une seule chose : La réforme qui garantirait dans notre pays l’éclosion d’un état de droit véritable. Si, donc, Omar Bongo a encore une âme humaine imprégnée de la bonté de Dieu, il doit se repentir et laisser la vraie démocratie au Gabon avant de mourir. Il est encore temps pour lui de sauver son âme en sauvant le Gabon !

En nous réunissant donc à Rio aujourd’hui, nous voulions commencer avec vous, cher peuple, le débat de la réforme et de l’alternance démocratique immédiate au Gabon, sans haine, sans violence, mais avec la fermeté de citoyens libres qui disent : « Nous sommes fatigués ».

Oui, Gabonais, Gabonaises!

Du moment où notre pays le Gabon n’a pas actuellement de Président en exercice, et du moment que le BDP-Gabon Nouveau considère que le poste de Président de la République est vacant conformément à l’article 13 de la Constitution gabonaise, il est important que nous puissions dès aujourd’hui interpeller Omar Bongo de là où il est pour lui dire que le pays est fatigué. Avant de mourir, Bongo doit nous laisser la REFORME, c’est-à-dire deux petites choses très simples:

  • 1. une nouvelle constitution démocratique telle que celle que le mouvement «Bongo Doit Partir (BDP-Gabon Nouveau)» et les membres de la Coalition Gabonais du Refus et de Salut National proposeront à Bruxelles le 30 mai 2009; il suffit de l’appliquer car il faut un nouveau départ à notre pays qui soit basé sur l’état de droit et le respect des institutions;
  • 2. des élections générales immédiates (Présidentielles et législatives) organisées entièrement par l’ONU;

Mais, au minimum, s’il doit y avoir des élections transparentes au Gabon, il faut que ce soit l’ONU qui s’en charge. Oui, le BDP-Gabon Nouveau pense qu’il n’y a que l’ONU qui pourra nous assurer le minimum de neutralité qui permettra non seulement la transparence des élections, mais également la garantie d’une transition démocratique dans la paix.

Aujourd’hui donc, à Rio, nous disons « non » à toute prise de pouvoir au Gabon qui ne soit dictée par des élections libres et transparentes organisées entièrement par l’ONU. On ne peut pas compter sur le régime Bongo pour organiser des élections libres et transparentes au Gabon. Cela fait 42 ans qu’ils tripatouillent la loi et sapent les principes les plus fondamentaux de l’état de droit. Nous ne sommes plus prêts à l’accepter.

Chers compatriotes, si Omar Bongo meurt au pouvoir sans accepter cette proposition, c’est que son régime et lui ont choisi de tuer le Gabon jusqu’à la tombe.  Voilà pourquoi le BDP-Gabon Nouveau invite le peuple gabonais à la vigilance et à la lutte pour des élections libres au Gabon.

Des élections libres, c’est aussi simple que des élections transparentes entièrement organisée par l’ONU. Des élections libres, c’est aussi simple que le respect du résultat des urnes.

En refusant, dès maintenant, le règne de l’arbitraire, nous obtiendrons le Gabon nouveau que nous souhaitons. Ce Gabon Nouveau, c’est le Gabon de la démocratie et du progrès,  le Gabon des hôpitaux modernes et des écoles modernes, le Gabon des routes goudronnées et du développement économique. Le Gabon de l’eau, de l’électricité et du logement pour tous. Le Gabon de l’emploi et des opportunités pour tous.  Le Gabon de la justice, de l’état de droit et des valeurs.

Ces choses que le régime Bongo n’a pas pu faire en 42 ans de pouvoir sans partage, nous, au BDP-Gabon Nouveau, nous pensons que nous pouvons faire en cinq ans ce que le régime Bongo n’a pas pu faire en 42 ans.

Oui, chers compatriotes, en cinq ans, le bitumage de toutes les routes du Gabon, c’est possible. En cinq ans, des hôpitaux modernes dans tout le pays avec des médecins compétents et des médicaments gratuits, c’est possible. En cinq ans, l’école gratuite et des salles de classes partout au Gabon avec Internet et bibliothèques modernes, c’est possible. En cinq ans, le progrès économique et l’emploi pour tous, c’est possible tout comme est possible le plein emploi et des salaires qui garantissent à tous les Gabonais un pouvoir d’achat digne de ce nom. En cinq ans, le logement moderne pour tous, avec maisons connectées à des compteurs d’eau et d’électricité individuels, et une ligne de téléphone privée, c’est possible. En cinq ans, la fin des matitis et des mapanes au Gabon, c’est possible.

Mais pour que tout cela soit possible, chers compatriotes, il nous faut avoir le courage de dire, dès aujourd’hui, que nous sommes fatigués! Disons clairement à ceux qui nous tuent que :

NOUS, Gabonais traumatisés par la dictature, nous disons que nous sommes fatigués de négocier chaque année les mêmes vieux problèmes ; Le temps de dire « stop » est donc arrivé ; les Gabonais ne négocieront plus jamais rien avec le régime Bongo, en dehors de son départ.

NOUS, Gabonais traumatisés par la vie chère, nous disons que nous sommes fatigués de parler et nous ne répondrons plus aux invitations d’Omar Bongo et de son régime à négocier les mêmes vieux problèmes chaque année sans que ces invitations mènent à des solutions durables ;

NOUS, Gabonais traumatisés par la précarité et la pauvreté inexplicables qui nous tue chaque jour depuis 42 ans, nous disons que nous sommes fatigués des promesses jamais tenues et nous ne voulons plus rien entendre qui puisse venir de la bouche d’Omar Bongo et de ses complices vu que ce sont toujours les mêmes vieilles promesses jamais réalisées qui se répètent d’années en années ;

NOUS, Gabonais traumatisés par les mensonges, nous disons que nous sommes fatigués des paroles qui nous disent qu’il y a crise alors que le train de vie de la famille Bongo, des membres du régime et de l’état ne cesse de détourner la richesse nationale, ne laissant que misère, paupérisation et précarité pour le reste du peuple.

– NOUS, Gabonais traumatisés par le génocide qui tue nos enfants dans des hôpitaux délabrés, nous disons que nous sommes fatigués de mendier des miettes à cause des détournements qui voient chaque année l’argent du Gabon s’envoler vers des banques et propriétés immobilières personnelles à l’étranger et nous ne pouvons plus tolérer de devoir devenir des mendiants d’un patrimoine qui revient pourtant de droit à la communauté nationale gabonaise ;

NOUS, Gabonais traumatisés par l’attente, nous disons que nous sommes fatigués d’attendre un développement qui ne vient jamais et qui, malgré les gouvernements de combat et d’ouverture, et malgré les multiples prétendus rénovations et « projets pour le Gabon », n’est jamais venu ;

– NOUS, Gabonais traumatisés par le sous-développement, sommes fatigués de mourir de mort lente et de génocide économique à cause de la misère qui frappe inexplicablement un pays pourtant nantis de richesses immenses pour une population d’à peine 1 million d’habitants.

NOUS, Gabonais traumatisés par 42 ans de bongoïsme incompétent et criminel, nous ne demandons désormais qu’une une seule chose : que la vacance de pouvoir au Gabon soit prononcée et des élections libres immédiatement organisées par l’ONU pour que les Gabonais qui aiment vraiment ce pays puissent le reprendre en mains et poser, en cinq ans seulement, les bases du développement économique que les Gabonais attendent.

Voilà pourquoi nous n’accepterons dans ce Gabon que le résultat des urnes. Et nous n’accepterons le résultat des urnes que si les élections sont entièrement organisées par l’ONU, du début à la fin, sans intervention directe in indirecte du pouvoir en place.

C’est donc à Rio, aujourd’hui même, que nous, peuple gabonais membres du BDP-Gabon Nouveau et de la société civile, politique et syndicale, lançons au régime Bongo le défi de la transparence électorale et de la transition démocratique.

Que les membres du régime Bongo nous montrent qu’ils n’ont pas peur de la transparence.

Oui, montrez-nous, messieurs du régime bongoïste, que vous n’avez pas peur des élections libres. Montrez-nous, messieurs, que vous n’avez pas peur de la transparence. Montrez-nous que vous n’avez pas peur d’une élection qui ne soit pas contrôlée par votre machine de fraude électorale et vos mensonges.

Nous, au BDP-Gabon Nouveau, nous vous lançons un défi pour la paix et vous invitons au pacte citoyen de l’alternance démocratique.

Nous sommes prêts à accepter votre victoire si vous gagnez dans la transparence une élection que vous n’avez pas organisée. MAIS, de votre côté, acceptez aussi de respecter la volonté du peuple si vous perdez, et, surtout, montrez au monde que vous pouvez gagner des élections transparentes sans fraude ni tripatouillages.

Montrez que vous aimez la paix, car, contrairement aux mots creux que vous utilisez souvent, la seule paix qui vaille passe par la transparence électorale et des élections libres. Sans élections libres, le peuple gabonais se refusera désormais à accepter de se laisser faire.

Nous, au BDP-Gabon Nouveau, nous sommes prêts pour l’affirmation de la paix par l’alternance démocratique telle que commandée par la Constitution. Nous réclamons que la loi s’applique, que la vacance du pouvoir soit constatée et de nouvelles élections organisées conformément à la loi.

Voilà pourquoi, en ce jour, à Rio, nous avons décidé de déclarer notre droit à la résistance.

Voilà pourquoi, en ce jour historique, à Rio, nous avons décidé de déclarer notre indépendance.

Je vous remercie.

Daniel Mengara
Président, BDP-Gabon Nouveau

Pour obtenir le PDF de ce discours, cliquez ici.

Exprimez-vous!

  1. Abeille, ya que toi qui n’a rien vu: la police et la gendarmerie était là pourquoi alors? ces faits ont été relayés par les madias internationaux et nationaux : AFP, COUrrier international, AGP, Romandie…ya que toi qui n’a rien vu, pitié va laver ton cerveau. t’es pas obligé de mentir pour nous faire savoir que tu n’aimes pas le BDP.

  2. Tout a fait d’accord avec Mombo Ngoma, le Mouvement BDP Nouveau devrait tout d’abord chercher à se légitimer en tant que Partie Politique au Gabon. Je crois savoir que le BDP nouveau devra donc répondre à des critères bien établis (nombre de partisans, représentation dans les provinces du Gabon). Le pays est à un point déterminant de son histoire.
    Pour ma par, je n’ai pas peur de la mort nous allons tous y passer un jour alors pourquoi avoir peur. Mais je me dis qu’il serait plus Intelligent de sauvegarder nos 1 million et poussières de potentiel humain pour construire notre Patrie dans l’unité. Pourquoi en venir au sang si les urnes peuvent compléter la boucle. Mais qui dit urnes, dit élections. Je félicite le BDP qui a su pauser un acte de bravoure. Bien qu’avant été boycotté par les autorités en place, vous avez montré au monde que le Gabonais n’est pas un peuple de vaux rien.
    Le Gabon vous regarde, partenaire du BDP- Nouveau. Ne nous décevez-pas.
    Si vous ne le saviez pas vous êtes l’espoir de tout un peuple. Que Dieu vous donne la Sagesse et le Courage pour aller jusqu’au bout de vos convictions.
    Sauf ceux qui n’ont aucune sensibilité sur l’état actuel du pays, vous accuseront de tous les noms.
    Il est temps pour le BDP-Nouveau de passer à la vitesse supérieure. LQue le mouvement devienne un Partie politique reconnu. Et que vos meetings ne soient plus interdits. Quitte à savoir si notre Ministre de l’Intérieur va vous rendre la tache facile. Mais a ce temps ci ou le ciel assombrit par le vent du changement, il est plus sage pour nos représentants en poste d’agir avec réserve et tact. Le temps des comptes est arrivé et l’histoire jugera comme elle a toujours fait. Ou est Mobutu aujourd’hui? A-t-il laissez un héritage louable ou plutôt une emprunte de dictateur. Son passage sur terre riche en stupidité n’aurait eu que finalité « Ici a vécu un Grand Dictateur ». Une vie couronnée par une indifférence, celle d’un peuple, celle de histoire.
    Aujourd’hui, on parle de Bongo comme d’un Dictateur qui a pillé le pays si outrageusement que sa richesse personnelle et celle de son entourage immédiat dépasse le budget du Gabon.
    A qui la faute?
    Qui a dit qu’on a les Politiciens qu’on Mérite?

    J’espère que le BDP n’est pas qu’un mouvement virtuel et qu’il a des projets plus grandioses que la toile Internet.
    De moi à vous.

  3. Obiang,
    Les autres sont les autres. Ils ont leurs réalités. Le Gabon doit avoir la sienne et c’est cette réalité qu’il faut expliquer aux Gabonais au crépuscule de Bongo dont les signes de fin de règne sont évidents.

    Le samedi, j’étais à rio et je n’ai pas vu un signe de la présence du BDP. C’est vraiment dommage de faire fonctionner un mouvement virtuellement!!!

  4. Mr Abessolo mb que nous venons de lire nous expose clairement ces difficultes a comprendre le message du bdp . pour cela nous lui demandons de se rapprocher d quelqu’un qui peut l’ aider s’ il pense que l’ ideologie du bdp est une enigme.
    aussi nous voulons qu’ il se debarasse de ces petites considerations villagoeises car comme nous le contatons il s’ accroche aux bassesses por flater encore bassement plusieurs gabonais.
    enfin il n’ a science de ce qui s’ est passé en cote d’ivoire, en rdc ou au togo.

  5. Je surpris que les partisant du BDP continu a prôné la violence et comme projet de société, c’est dur d’acceder à la magistrature suprême, pauvre MENGARA, est ce à MINVOUL lorsqu’on règle les problèmes pour le développement du village, il faut d’abord se battre aux gourdins et autres et trouver la solution après? Tu resteras toujours un apprenti,le Gabon n’a pas bessoin de violence, il nous faut une transition pacifique et je suis convaincu que nous aurons une transition pacifique, tous les démons de violence seront disqualifiés naturellement de la course, votre branche armée est déjà en marge de la compétition

  6. Pour votre gouverne, un mouvement peu etre de faite, et n’a pas desoin d’etre legaisé en cas d’espèce. Mais comme le droit gabonais est faux et traduit à votre sauce, vous meme nous dites n’importe quoi.
    VOX POPULI VOX DEI

  7. REPONSE A ALPHONSE OBIANG NGUEMA.
    RETENEZ CHER AMI QUE LA GUERRE EST UN PIS ALLER ,C’EST A DIRE L’OPTION QU’ON LEVE PARCEQU’ON EN A PAS D’AUTRES,ET APRES 41 ANS LA NATURE SUR LAQUELLE VOUS COMPTEZ NE NOUS A TOUJOURS PAS SORTI DE LA MERDE.RETENEZ AUSSI QUE LES GABONAIS ONT TOUJOURS VECU DANS LA GUERRE PARCEQUE MOI JE CONSIDERE LA CONCEPTION COLLECTIVE ET PERSONNELLE DE LA GUERRE.SI VOUS CONNAISSIEZ UN PEU LES CONDITIONS DE VIE DE PLUS 70% DE LA POPULATION QUI SURVIT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETE VOUS COMPRENDREZ QUE LA PAIX DONT ON NOUS A TOUJOURS FAIT ALUSION EST UNE BELLE MANOEUVRE DONT LE DESSEIN PRINCIPAL EST DE RENDRE CERTAINS PLUS DOCILES PENDANT QUE D’AUTRES SE GAVENT SUR LEUR FRAGIL ECHINE.

  8. Gabon-Politique-Divers-Séjour du Chef de l’Etat à Barcelone
    Gabon-URGENT : Le président Omar Bongo devrait regagner Libreville dans les prochains jours

    URGENT

    Date de parution : dimanche 24 mai 2009.

    LIBREVILLE, 24 mai (Infosplusgabon) – Le président gabonais Omar Bongo Ondimba qui séjourne depuis plusieurs jours à la clinique Quirion de Barcelone, en Espagne, devrait prochainement rentrer à Libreville, avant de se rendre à Franceville (Sud-Est).
    Agé de 73, il est le chef d’Etat à la longévité la plus longue dans sa fonction, occupée depuis 1967.

    D’importants remaniements au sein du gouvernement devraient intervenir, a-t-on appris de sources bien informées.

  9. Cher Obiang tu es vraiment un vrai Gabonais qui sait bien faire le lit de la gabegie, du nepotisme, de la delation. Connais tu l’histoire de l’Algerie, du Kenya pour citer que ces pays? Pourquoi etes vous ci couards? C’est sur l’hotel du sang que c’est constituer les droits de l’homme que vous reclamer tant.C’est bien avec le sang des patriotes que les Etats Unis ont acquis la volonté d’etre toujours fort et sans peur. Pensez vous qu’omar dans sa personnalité,aurait pu depuis quarante ans etre le maire d’une ville comme Marseille fut il grand djobiste? C’est bien malheureux cette phobie de la lutte des hommes pour la survie. Dommage.

  10. BDP qui prone le respect de la constitution doit d’abord respecter les règles élémentaires du droit, respecter le droit de n’est pas organiser des meetings et marches lorsqu’on est qu’un parti virtuel, non légalisé au gabon! c’est aussi ça la démocratie!
    Si c’est vrai que OBO est gravement malade alors pourquoi alors cette agitation prématurée qui pourraient mettre les militants en sacrifice pour rien? C’est un manque de vision politique!
    Le BDP doit d’abord chercher la légalité avant de crier car en 30 jours, si la vacance est consommée, le Bdp risquerait d’etre écarté de la course démocratiquement parlant!

  11. Ce n’est ni avec des gesticulations cyberpolitiques, ni avec des appels à la haine et à la violence que nous construirons un Gabon digne démocratique et prosper.
    Calmez-vous les gars! Bongo, c’est probablement fini (et vous n’y êtes pour rien, c’est la nature). Le nouveau Gabon que nous espérons tous ne peut naître d’une guerre dont nous n’avons nullement besoin. quel pays africain a accédé à la démocratie et s’est développé après une guerre? Aucun! Arretez donc de raconter n’importe quoi.
    Au passage, je demande que ceux qui prônent cette fameuse guerre m’apportent une réponse à une simple question (peut-être qu’après je réviserais ma position): « Qui va se battre contre qui et sur quelles bases (idéologiques, religieuses, géographiques, ethniques, provinciales…? » J’attends.

  12. Je suis du même avis que jean felix. Arretez de procéder ainsi pour renverser yaya; vos predecesseurs, bucherons,upg ou en sont ils? Il n’y a que la violence, arretez d’avoir peur de la guerre; c’est toujours à partir d’elle que les grands pays se construisent. La fameuse paix que l’on met en avant comme grande reussite d’omar n’est que la participation tacite du peuple à la gabegie, nepotisme, qualités premières des dictateurs. C’EST BIEN LA GUERRE QUI ENTRAINE LA PAIX et l’installe de manière durable. CESSEZ D’AVOIR PEUR même les chantres de la paix comme les religieux ont eu des martyrs ( Etienne, Ignace d’Antioche….) stoïquement ils ont affronté la mort pour le triomphe de leur ideal. Ne faites pas comme les Mamboundou et les autres trop proches de leurs 4X4 et l’argent, utilisant des pauvres bougres, en caressant la fibre tribale (UPG est à base PUNU comme les autres, même si quelques pommés de la vaste mosaïque tribale du Gabon s’y aventurent pour glaner quelques oripaux). Mes frères jettons nous à l’eau maintenant s’il faut crever sous les balles des Gabonais ignares et qui ne font pas parti de l’histoire, ou autres mercenaires marocains , francais, belge, roumains, ukrainiens…… eh bien tant pis, d’autres vont nous relever.

  13. ça m’amuse toujours cette manière qu’à la presse de décrire les événements: il parle de 10 membres du BDP. le pouvoir a t il envoyé cette cohorte de policiers, militaires et renseignements généraux pour 10 personnes seulment? la réponse est non. la vérité est que le pouvoir a peur du BDP.

  14. ALI BONGO ne laissera aps la democratie s’installer au Gabon. Et aucun meeting ne se fera s’il n’y a pas un mouvement politique virulent qui cloue le gouvernement Gabonais. Le ministère de l’intérieur se moque de toute évidence du BDP. A mon avis il faut que la branche armée du BDP se mette en place pour couvrir les meetings du BDP. Les militaires gabonais ne feront rien s’ils trouvent une forte opposition militaire devant eux, parceque ils savent que le peuple se mêlera assurément si les forces de l’ordre déclarent la guerre, et ce sera le début d’une guerre civile et la fin des BONGO . En tout cas je ne vois pas les BONGO laisser le pouvoir. Soyons réalistes.
    Que Dieu protège le Gabon.

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