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Gabon : Le Cenap et la DGE dans la semaine de l’Environnement

A l’occasion de la semaine de l’Environnement, organisée dernièrement, le président du conseil d’administration du Centre antipollution (Cenap), Hubert Bianga, a accordé une interview au quotidien L’union, dans laquelle il présente la structure placée sous sa supervision, ses activités et ses perspectives. Reproduction in extenso de l’interview. En votre qualité de président du conseil d’administration conseil d’administration du Centre antipollution (Cenap), pouvez-vous nous présenter brièvement cet établissement public peu connu ?
Le centre antipollution est un établissement public créé par l’ordonnance 5/76, du 22 janvier 1996. Il découle de la volonté du gouvernement de mettre en œuvre les recommandations de la conférence mondiale sur l’environnement tenu à Stockholm, en Suède, en 1972.

Le CENAP a organisé dernièrement, en partenariat un atelier sur la mise en oeuvre de la convention de Rotterdam. Pouvez-nous nous éclairer là-dessus ?

Cet établissement est un outil du gouvernement pour accompagner le processus du développement économique et industriel de notre pays. Le Cenap a pour mission d’évaluer les degrés de pollution et de leurs conséquences sur tous les écosystèmes, d’appliquer la réglementation contre les pollutions te les nuisances, de procéder aux examens techniques, du point de vue environnemental, de tous les projets à caractère industriel et artisanal. Au regard de son statut, le Cenap est régi, en plus des dispositions juridiques évoquées précédemment par la loi 11 et 12/82 du 24 janvier 1983
Le Cenap assure le suivi de certains accords et traités internationaux en matière de lutte contre les pollutions et nuisance. C’est dans ce cadre que l’atelier sur la convention de Rotterdam a été organisé. Toutefois, le Cenap est l’autorité nationale compétente pour les conventions de Bâle, de Rotterdam, de Stockholm et de l’approche stratégique pour la gestion internationale des produits chimiques.
Le programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) a retenu pour la journée mondiale de l’Environnement le thème « Notre planète a besoin de nous, ensemble luttons contre la pollution » quelle est la place du Cenap dans la lutte contre les changements climatiques ?
Le législateur lui a confié la mission de lutter contre les pollutions et nuisances de toutes sortes. Cette disposition le place au centre de la lutte contre les émissions atmosphériques, responsables des bouleversements globaux que nous connaissons à l’heure actuelle. C’est pourquoi il doit mobiliser les données relatives à l’impact des activités anthropiques polluantes pour la prise des décisions.

Beaucoup de Gabonais pensent que la lutte contre la pollution et nuisances constitue un frein au développement. Quelle est votre appréciation ?

De nos jours des graves problèmes de pollutions se posent avec acuité et nous interpellent tous. Nous pensons que qu’il est à tous points de vue, dommage de percevoir la lutte antipollution comme une variable incontournable au développement économique et un des plus surs garde-fou préventifs, au regard des dégâts de la croissance économique sans contrôle. Un développement qui ne place pas l’homme en son centre n’est pas viable. C’est pourquoi, il convient de faire le nécessaire pour concilier les impératifs du développement économique et social avec la qualité de l’environnement. Les forces vives de la nation se doivent donc de s’adapter à cette exigence du développement durable.

Quel message adressez-vous aux gabonais quant à la nécessité de leur implication dans la lutte contre les pollutions et nuisances par rapport aux changements climatiques ?

Les compatriotes se doivent de comprendre que l’amélioration de notre cadre de vie est une affaire républicaine. C’est pourquoi, en plaçant le ministre de l’Environnement au rang de la vice primature, le président de la République a réaffirmé son attachement aux valeurs de préservation de l’environnement. Ce qui m’a amené à dire que la question de la protection de l’environnement est une question de volonté commune mais différenciée. Chacun à son niveau doit s’efforcer de maintenir son cadre de vie dans des conditions de qualité acceptable. Je crois fermement que cet objectif pourra être atteint, dans la mesure où notre pays confirme chaque jour son engagement de gestion rationnelle et durable de l’environnement.
Par conséquent, nous ne sommes pas les auteurs de l’environnement, mais des bénéficiaires d’un don de Dieu. De ce fait chaque gabonais, où qu’il soit se doit d’en faire bon usage pour que ceux qui nous succèderont bénéficient des mêmes avantages écologiques.et c’est donc pour nous un chalenge quant à la responsabilité de léguer aux générations futures un cadre de vie de qualité acceptable.

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