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Vidéo : Le Dr. Daniel Mengara appelle à la permanence de la résistance, demande le départ en exil d’Ali Bongo Ondimba

Dans un discours vidéo  publié sur le site du mouvement « Bongo Doit Partir » en soutien aux manifestants qui se sont jetés dans la rue à l’appel des candidats à l’élection présidentielle, le Dr. Daniel Mengara a appelé à la permanence de la résistance et au départ en exil d’Ali Bongo Ondimba.

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Chers compatriotes,

Inutile de vous dire que l’heure est grave. La répression policière commanditée par Ali Bongo contre le peuple gabonais lors des manifestations pourtant pacifiques de ce vendredi 7 août 2009, est le signe que le changement que les Gabonais attendent ne viendra pas tout seul.

Quand, le 20 juin 2009, j’annonçai ma candidature à la présidence de la République pour le compte de l’élection anticipée de cette année suite au décès d’Omar Bongo, j’avais clairement dit aux Gabonais qu’il ne fallait pas se leurrer, que le changement ne viendra pas de lui-même, que les Gabonais doivent se préparer à la lutte et au sacrifice pour obtenir ce changement.

J’avais, à cette occasion, dit que nous ne devions pas nous voiler la face ou nous cacher de la réalité, qu’il n’y avait pas mille manières de changer le Gabon, mais seulement trois. Je répète : j’avais dit qu’il  n’y avait que trois manières de changer le Gabon.

Parmi ces trois voies pour le changement, j’avais dit qu’il n’y en avait qu’une seule qui était pacifique et non violente et deux qui étaient violentes : j’avais dit que la seule manière pour le Gabon de changer dans la paix la plus totale consistait pour le régime Bongo de tout simplement décider, par lui-même, d’abandonner le pouvoir sans y être forcé. Et pour qu’une telle chose se passe, il fallait que ce régime, de par lui-même, décide soit d’organiser des élections entièrement transparentes qu’il perdrait naturellement, puisque, tout le monde le sait, il ne peut pas gagner des élections transparentes au Gabon, soit que les membres de ce régime se réveillent TOUS un beau matin, transfigurés par la grâce divine, pour dire aux Gabonais qu’ils sont fatigués, qu’ils reconnaissent qu’ils ne peuvent plus rien faire pour le Gabon, et qu’ils ont décidé de tout simplement abandonner le pouvoir. Cela, j’avais appelé cela l’hypothèse du miracle car vous conviendrez avec moi que cela relèverait du miracle divin. On aurait du mal à voir ce régime abandonner de lui-même le pouvoir sans y être forcé.

La preuve, voilà une simple marche pacifique de l’opposition qui a été réprimée ce vendredi 7 août 2009 tout simplement parce que la famille Bongo pense que le Gabon lui appartient et qu’elle est prête à tuer les Gabonais pour se maintenir au pouvoir ad vitam aeternam. Voilà pourquoi, quand j’ai toujours parlé de violence, les gens m’ont qualifié de violent alors que tout ce que j’essayais de faire, c’est faire comprendra aux Gabonais que le changement dans la violence est OBLIGATOIRE au Gabon, qu’on le veuille ou pas. Cette violence n’a rien à voir avec moi ou le BDP : elle est obligatoire parce que c’est la seule voie. La preuve : les candidats à la présidence, pour éviter la violence, ont appelé le peuple à une simple marche pacifique pour demander la démission d’Ali Bongo du gouvernement, et voilà : la répression leur est tombée dessus alors qu’ils n’avaient pas appelé à la violence.

Voilà pourquoi, depuis 11 ans, je ne cesse de dire aux Gabonais que le changement ne viendra pas par le bon vouloir du régime. Il faudra forcer ce régime à la porte. Il ne faut donc pas se leurrer.

Je tiens donc tout de suite à saluer, au préalable, le courage des leaders politiques gabonais, Pierre Mamboundou, Paul Mba Abessole, Jules Bourdès Ogouligiendé et tous les autres, qui ont appelé le peuple à cette manifestation, manifestation pacifique qui nous a donné à tous la preuve ultime de ce qu’Ali Bongo prépare à ce pays, c’est-à-dire, une dictature pire que celle de son père. Vu qu’Ali Bongo sait très bien qu’il ne peut gagner une élection transparente au Gabon, ni se maintenir au pouvoir par l’amour des Gabonais qui l’ont vomi comme ils ont vomi son père, il n’a que trois solutions pour gouverner : la fraude pour arriver au pouvoir, l’armée pour se maintenir au pouvoir, et le kidnapping et la corruption de ses adversaires politiques pour acheter le pouvoir, ce qui veut dire que comme son père, il passera son temps à corrompre, détourner, violer, voler, assassiner, pour pouvoir rester au pouvoir. Ce sera donc encore 40 ans de la même chose, 40 ans de sous développement et de génocide. Cela, nous ne devons plus l’accepter. Plus jamais. Plus maintenant. Pas cette fois.

A mes frères aînés ou petits frères de l’opposition, j’ai tout de même un message. Certes, je regrette hautement qu’un mauvais concours de circonstances m’ait éloigné du Gabon au moment même où commence cette lutte que j’espère finale pour la liberté. Je n’ai pas pu être avec vous parce que, initialement, au vu des délais très courts qui avaient été donnés dans un calendrier électoral que l’on n’a communiqué aux Gabonais qu’au dernier moment, et ceci dans le but de favoriser la fraude électorale, j’étais allé au Gabon juste pour une durée d’une semaine pour à la fois me recueillir sur la tombe de ma mère et valider ma candidature. Mon retour aux USA était déjà prévu pour le 27 juillet dans le cadre de mon calendrier de préparation. Autrement dit, après le rejet de ma candidature par la CENAP le 23 juillet, j’avais déposé, le 24 juillet, un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour la validation de ma candidature. Parce que, par naïveté sans doute, j’étais tellement confiant que la Cour constitutionnelle me rétablirait dans mon droit à la candidature, je suis rentré aux Etats-Unis le 27 juillet dans le but de venir tout simplement me préparer une bonne fois pour un retour en force au Gabon où je comptais battre campagne en tant que 24e candidat retenu pour l’élection anticipée. Je ne me doutais pas alors que le 31 juillet, la Cour constitutionnelle rendrait une décision hautement politique et arbitraire pour m’écarter coûte que coûte de la course à la présidence, sans doute sur ordre express d’un Ali Bongo qui a décidé de se comporter en véritable vandale de la politique gabonaise pour m’écarter avec la complicité de sa belle-mère Mborantsuo, et ceci après m’avoir kidnappé de l’aéroport le 20 juillet à mon arrivée au Gabon pour m’emmener à la chambre 256 du Ré Ndama aux fins de me forcer à le rencontrer. Heureusement que j’ai pu échapper à ce traquenard grâce à ma famille qui m’a sorti de l’hôtel à 4 heures du matin par les sous-sols. C’est, hélas, à cause de ce mauvais concours de circonstances que je suis actuellement aux Etats-Unis au moment même où commence, je l’espère, un mouvement de revendication politique qui, à mon avis, ne devrait s’arrêter qu’avec l’évincement d’Ali Bongo du gouvernement et son départ en exil.

A mes courageux frères de l’opposition, Pierre Mamboundou, Paul Mba Abessole, Jules Bourdes Ogouliguendé, et tous les autres, et à tous les états-majors de campagne de tous les candidats, je lance l’appel suivant.

C’est maintenant ou jamais, mes frères. Profitons de ce moment exceptionnel d’unité et de symbiose avec un peuple révolté pour comprendre que c’est maintenant ou jamais qu’il faut oser le changement. Maintenant que le peuple gabonais est debout et prêt, ne le calmons plus, ne lui demandons plus de repartir à la maison, ne le démobilisons plus comme nous l’avons fait par le passé. Au contraire, mobilisons-le un peu plus pour que cette manifestation qui a commencé ne s’arrête qu’avec le départ en exil d’Ali Bongo.

Apprenons les leçons de l’histoire, mes frères.

Notre pays a, depuis 20 ans, souffert d’une classe politique qui a toujours voulu faire les choses à moitié. A la conférence nationale, on a laissé Omar Bongo garder tous les pouvoirs de dictature et on a oublié de rendre la conférence nationale souveraine pour forcer Omar Bongo au départ. Après la mort par assassinat politique du martyr gabonais Joseph Rendjambé en 1990, alors que les Gabonais étaient dans la rue et prêts à en finir avec le régime Bongo, la classe politique a voulu calmer le jeu et Bongo a encore échappé à l’évincement. Lors des élections présidentielles de 1993, alors que Bongo avait perdu ces élections faces à Mba Abessole, ce sont encore les leaders politiques du Gabon, du régime comme de l’opposition, qui ont calmé les populations, les privant par la même occasion de l’opportunité d’en finir. Aux accords de Paris, on a encore laissé Bongo dicter le jeu en imposant sa paix et non celle des Gabonais. Ne parlons même pas de la trêve sociale qui a immobilisé le pays dans la passivité généralisée au moment même où il fallait à la société civile et politique le courage d’exiger le départ des incompétents qui, eux, continuaient à piller le pays.

Et nous voilà en 2009 avec une population qui en a marre et qui veut dire, plus jamais les Bongo. Plus maintenant, pas cette fois. Allons-nous laisser cette occasion se perdre également ? Allons-nous laisser Ali Bongo prendre en otage le Gabon en renvoyant encore une fois les Gabonais révoltés chez eux ?

Dans ma lettre à mon grand frère et aîné de l’opposition Pierre Mamboundou le 3 juillet dernier, je disais à mon frère que la seule manière de gagner ce combat pour les Gabonais, au jour d’aujourd’hui, consistait, pour la véritable opposition, à laisser de côté les querelles de leadership tournant autour de qui sera le candidat unique de l’opposition, pour se consacrer plutôt, au préalable, à la clarification, une bonne fois pour toutes, des règles du jeu démocratique dans notre pays, clarification sans laquelle aucune élection ne vaudrait la peine d’être tenue au Gabon.

Cette clarification imposait donc que l’opposition s’unisse autour de ce que j’ai appelé une « Plateforme de la transparence » qui contiendrait en elle une batterie de revendications et d’exigences à imposer au régime. Et qu’il fallait, dès lors, dire au régime d’accepter d’appliquer ces exigences à la lettre, sans quoi, l’opposition s’organiserait pour rendre le pays ingouvernable et même, utiliser la force de la rue pour imposer cette réforme, et si nécessaire, chasser du pouvoir les récalcitrants qui se refuseraient à la démocratie.

Ceci parce que je continue à penser que ce n’est pas par les urnes que le changement arrivera au Gabon, mais par la rue. Je ne dis pas cela parce que ma candidature a été rejetée. Bien au contraire. Toute la raison d’être de ma candidature tournait autour d’une stratégie qui me faisait utiliser la tribune et la protection politique que m’offrait cette candidature pour pouvoir dire librement aux Gabonais, justement, que la seule manière de libérer le Gabon du bongoïsme consistait à tout simplement bloquer la transition tronquée et bâclée qu’Ali Bongo, Rose Rogombé et Madeleine Mborantsuo nous ont concoctée, et mener le pays à une insurrection en bonne et due forme pour imposer la démocratie. Tel était mon objectif en me déclarant candidat car je sais que le Gabon ne changera pas autrement. Les urnes sont un leurre et toute personne qui vous dira qu’il suffit de participer à une élection perdue d’avance pour la gagner vous ment. Participer à cette élection sera une validation de la fraude d’Ali. Il faut donc tout bloquer et ne pas tenir d’élection sans passer par une transition digne de ce nom.

Que ceux qui croient que le changement dans la paix ou par les urnes est possible au Gabon se détrompent. Le régime Bongo ne laissera pas le pouvoir sans y être forcé, et il ne permettra pas d’élections transparentes sans y être obligé. Comme vous l’avez-vu, ce vendredi 7 août, même quand l’opposition tenterait une marche pacifique, la violence lui tombera toujours dessus parce qu’Ali Bongo et le régime bongoïste ne veulent pas se plier aux exigences de la démocratie.

Il faut donc que l’opposition s’organise et s’unisse urgemment autour d’une plateforme de la transparence et qu’elle ne fasse plus les choses à moitié.

Ne plus faire les choses de moitié c’est tout simplement profiter de ce moment où les Gabonais ont recommencé à exprimer leurs ras-le-bol pour obtenir du régime son abdication totale. Et pour que cette abdication totale soit obtenue, la plateforme de la transparence qui doit unir l’opposition doit contenir, au minimum, les exigences suivantes qui sont non négociables et inconditionnelles :

1) L’opposition unie doit se fixer comme objectif ce que j’appelle l’ « objectif 50.000 », c’est-à-dire ne pas laisser retomber la fièvre de la manifestation commencée aujourd’hui vendredi 7 juillet. Au contraire, il faut l’attiser et faire passer le message partout au Gabon que la manifestation commencée aujourd’hui à Libreville à Rio est permanente, que les Gabonais doivent se regrouper en permanence à Rio dans un sit-in sans fin et se relayer là pendant une semaine, un mois s’il le faut, et continuer à s’y assembler jusqu’à atteindre le nombre minimum de 50.000 manifestants qui, par leur masse ainsi assemblée, vont devenir le point d’impact par lequel le peuple va demander l’abdication du régime en place.

2) Cette abdication doit inclure les exigences suivantes :

– Exiger la sortie d’Ali Bongo et de sa sœur Pascaline des arcanes de l’Etat, y compris les vider du palais du bord de mer où ils continuent à se comporter en maîtres absolus.

– Exiger d’Ali Bongo qu’il quitte immédiatement le pays pour un exil de 6 mois à un an, dont la durée dépendra tout simplement du temps que cela prendra pour organiser une transition démocratique qui va préparer des élections transparentes une bonne fois pour toutes au Gabon en son absence. Il pourra revenir au Gabon suite à la transition et se présenter à l’élection s’il le veut, mais au moins le contexte sera démocratique. Cet homme Ali, comme son père, est trop nocif pour le pays et ne pourra que causer la division et la guerre civile de par sa simple présence machiavélique. Qu’il aille donc se reposer quelque part en France, et ne revienne que quand les Gabonais auront mis en place un système démocratique et préparé le vote dans des conditions qui verront la venue au pouvoir de celui que les Gabonais voudront bien choisir, librement et démocratiquement. S’ils choisissent librement Ali Bongo, on acceptera. Mais s’ils élisent quelqu’un d’autre comme on le pressent, qu’Ali ait le courage de l’accepter aussi.

– Exiger la démission de Rose Rogombé qui n’a pas joué son rôle de garante des institutions de la République. Non seulement elle n’a pas respecté les règles de la transition telles que stipulées dans la constitution, elle a également été incapable de favoriser une transition démocratique dans la neutralité, ce qui était pourtant son rôle en tant que Présidente intérimaire dont la tâche première était d’organiser les élections. Elle s’est donc disqualifiée de cette responsabilité..

– Exiger la démission de tous les membres de la Cour constitutionnelle actuelle et leur remplacement par des hommes et des femmes neutres  capable de dire la loi au lieu de faire de la politique.

3) Au niveau des ambassades et des représentations diplomatiques du Gabon dans le monde, les Gabonais de la Diapsora doivent également se mobiliser pour occuper, en permanence, les locaux de leurs ambassades jusqu’à ce qu’Ali Bongo et sa sœur Pascaline partent pour un  en exil temporaire en France. Ils doivent aussi organiser des veilles et des vigiles permanentes dans leurs villes jusqu’à ce qu’Ali Bongo parte en exil.

4) Mais surtout, surtout, surtout, l’opposition doit avoir, au centre de sa revendication, les exigences de transparence suivantes :

– Mise en place d’une transition de 6 mois à un an en vue de la préparation sérieuse et non bâclée, des élections ; cela veut dire défaire tout ce que Rogombé, Ali Bongo et Mborantsuo ont manigancé comme chaos électoral et reprendre à zéro la transition démocratique sur fond de réforme.

– Mise en place d’un gouvernement de transition inclusif de toutes les tendances de la société politique et de la société civile, gouvernement qui durera 6 mois à un an, et dont le rôle sera de mener à bien la révision de la Constitution et la réforme des institutions en vue de l’organisation d’une élection transparente et démocratique en collaboration avec l’ONU, et l’établissement au Gabon d’une démocratie durable. Même s’il faut passer par une seconde conférence nationale et un référendum pour valider la révision de la Constitution, il faut le faire. Vaut mieux perdre du temps et faire les choses bien et une bonne fois pour toutes que de bâcler l’avenir du pays encore une fois.

– Faire appel à l’ONU pour que, pendant toute la période de la transition, l’ONU nous aide à organiser des élections crédibles dans un processus qui inclura non seulement le recensement général de la population, mais aussi l’établissement de listes électorales nouvelles et fiables à base biométrique, tout en laissant des délais d’inscription suffisants aux Gabonais.

Voilà, mes chers compatriotes, le combat qui, aujourd’hui, doit guider les Gabonais. Faire encore les choses à moitié, laisser encore la famille Bongo imposer sa volonté à toute une nation, est inadmissible.

J’appelle donc tous les leaders de l’opposition, et ceux du régime en place qui en ont assez du blocage permanent du Gabon par la même famille et les mêmes personnes, de s’activer pour que nous mettions fin tout de suite aux rêves de monarchie d’Ali Bongo et que, forts du soutien du peuple gabonais, nous établissions, une bonne fois pour toutes, la démocratie dans notre pays.

Je reviendrai très bientôt au Gabon me joindre à cette lutte finale contre le bongoïsme et me battre aux côtés du peuple gabonais en vue de la fin de la dictature et l’arrêt de la monarchisation au Gabon. Grâce à l’ « objectif 100.000 », nous dirons aux bongoïstes réfractaires que jamais plus nous n’accepterons la dictature des Bongo au Gabon. Plus jamais. Plus maintenant. Pas cette fois.

Vive le peuple gabonais uni et fort dans la solidarité.

Vive le Gabon libre.

Je vous remercie.

Fait le 7 août 2009 à West Orange, New Jersey, USA

Dr. Daniel Mengara

Président

BDP-Gabon Nouveau

P.O. Box 3216 TCB

West Orange, NJ 07052

Tél./Fax : +1. 973-447-9763

Exprimez-vous!

  1. Mais, si Ali est élu Président au Gabon et qu’il entame les réformes nécessaires pour une meilleure redistribution des richesses du pays, où est le problème ? Que veut le peuple ? Tous ceux qui portent le nom de Bongo doivent-ils fuir le Gabon ? Pourquoi vous ne prenez pas exemple sur les Béninois qui, à la Conférence nationale en 1990 ont absous Kérékou pour le mal qu’il a fait à leur pays ?Voyez comment la démocratie béninoise continue son bout de chemin !

  2. Les idiots se sont ceux-là qui ont le sentiment d’impuissance et qui démontrent leur limite de réaction,se cache derrière des théries de resistance auquelle on ne s’identifie pas, il n’y a que les peuples perséverants, qui croient au destin de cette nation qui ont triomphés, on ne s’engage pas dans une voie sans conviction. La faiblesse de l’homme se refuge dans l’injure. Bonne chance dans vos entreprises.

  3. Je trouve un peu indécessant ces gens qui veulenet faire porter à Mengara la responsabilité de la sitution au Gabon. Au cas où vous auriez oublié, le pauvre Daniel Mengara n’est que le tout dernier de la politique. Mais vos autres leaders dont vous parlez et qui sont si valeureux à vos yeux, n’oubliez pas qu’ils font ce qu’ils font depuis 1990, presque 20 ans. Si pendant 20 ans rien n’a changé malgré la présence sur le terrain de ces leaders, en quoi croyez-vous que la présence de Mengara va vous libérer le Gabon?
    Si je lis bien ce qui se dit ici, il ya plein d’incohérences dans les raisonnements des gens:

    1) les gars de l’UPG passent leur temps sur ce site à encenser Mamboundou et vilipender Mengara, et puis après avoir insulté Mengara, ils demandent au même Mengara de se rallier à Mamboundou. Drole de manière de solliciter le ralliement de Mengara. Apparemment, pour ces ens, l’unité n’a qu’une voie et n;a de valkeur que quand ce sont les autres quis e ralient à Mamboundou, mais il est à leur yeux inenvisageable que Mamboundou se rallie à quelqu’un d’autre.

    2) D’autres viennent sur ce site pour dire que Mengara ne vaut rien, qu’il ne fait pas le poids, et puis après, ce sont ces mêmes personnes qui reprochent à Mengara de ne pas être sur le terrain. Ils ne voient pas la contradiction. Si Mengara ne vaut rien, pourquoi demander sa présence sur le terrain. ça va changer quoi qu’il soit sur le terrain lui qui ne vaut rien?

    3) Il ya ensuite les PDGistes qui viennnent vilipender aussi la personne qu’ils appellent virtuelle. Bizarrement, ce virtuel qu’est Mengara semble leur donner quand-même des maux de têtes car je n’ai jamais vu de toute ma vie un homme virtuel (qui n’existe pas) irriter autant les bongoïstes. Soit la virtualité de Mengara continue à leur faire peur, soit ils sont tous malades. mais j;ai cru lire ici qu’Ali Bongo a fait kidnapper l’homme virtuel Mengara. Alors, Ali voit des fantomes?

    C’est vous dire, les gars, il y a trop de contradictions dans vos propos. Mengara comme le dit Savorgan, n’est qu’un homme parmi d’autre. Il fait ce qu;’il peut. Personne ne l’a adoubé pour être pr´´sident du gabon ou sauveur du Gabon. Si le Gabon doit changer, il changera avec ou sans Mengara. Mais ne faites pas de Mengara le centre de la problématique du changemnent au gabon.

    J’ai la nette impresion que si le Gabon en cahnge opas, on viendra à Mengara pour dire, c’est sa faute. mais non. Mengara fait ce qu’il peut. Les autres leaders font ce qu’ils peuvent.

    Rien n’interdit Mengara de faire des décclarations des Etats-Unis tant qu’il y sera. Rien en lui interdira de faire des déclarations au Gabon quand il y sera. Rien ne lui interdit d’ˆtre aux USA non plus. TOus les leaders politiques n’étaient pas à la marche de vendredi. D;aurres comme Eyegue Ndong seront à Paris le 10 aout. On n’a pas dit que c’est une faute de se retrouver à l’étranger quand on fait de la politique. Alors, laissez tomber vos compalaintes sans sens. Mengara a proposé quelque chose aux leaders. C’est tant mieux.

  4. Ne soyez pas idiot. Vous vous évertuez à demander la présence de Daniel Mengara au Gabon alors qu’il vous a expliqué pourquoi il était revenu aux USA. C’est pourtant clair:

    1) le 20 juillet, il rentre au Gabon pour soumettre don dossier. Il n’ a que deux jours pour le fauire.
    2) Son dossier est rejeté par la CENAP le 23 juillet.
    3) Il dépose un recours le 24 juillet auprès de la Cour constitutionnelle
    4) Son voyage au Gabon était prévu pour une semaine du 20 au 27 juillet, donc le 27 juillet il rentre aux USA comme prévu pour aller se préparer à revenir au Gabon pour la campagne. IL est confiant au vu du dossier en béton qu’il aura gain de cause et que la Cour constitutionnelle le validera.
    5) Pendant qu’il est aux Etats-Unis, la Cour constitutionnelle rejette arbitrairement sa candidature.
    6) Pendant qu’il est aux Etats-Unis, l’opposition locale au Gabon appelle à une marche pour la démission d’Ali.
    7) Des Etats-Unis Mengara soutient la marche et lance son appel à la permanence des manifs.

    Alors, vous croyez qu’il allait faire quoi, Mengara? Il ne peut faire que ce que tout leader aurait fait quand il n’est pas sur le terrain, soutenir les actions initiées par les autres leaders.

    Il fallait que Mengara ait une boule magique pour savoir qu’il y aurait manif le 7 août avant de repartir sur les States le 27 juillet. Laissez ces choses là. La présence de Mengara au Gabon est souhaitable, mais pas obligatoire. Il partira bien là bas, mais ce n’est pas à vous de décréter ça comme si cela se passe comme un coup de baguette magique par téléportation. Un voyage, cela s’organise. Il ne sufit pas qu’il y ait une marche pour que Mengara se téléporte au Gabon comme s’il était un sauveur et que rien ne peut se faire sans lui. Il faut plutôt encourager toutes les formes d’action de tous les leaders. Mengara n’a pas fui l’action. IL était déjà aux States, mais vous, par malhonnêteté, vous essayez de présenter sa présence aux States comme une fuite de l’action. Ne soyez pas idiot. Les explications de Mengara sur pourquoi il n’est pas au Gabon me satisfont. C’était un autre contexte.
    Mais comme lui-même a dit qu’il sera forcément bientôt de retour au Gabon, on va voir ce que cela donne, mais je ne pense pas que Mengara soit un libérateur et qu’il n’y a que sa présence qui peut sauver le Gabon. Les autres leaders ont la capacité de sauver le Gabon s’ils le veulent. Mengara n’est qu’un homme, un simple homme parmi d’autres qui donne son opinion et travaille avec sa conviction. Mais sa présence, franchement, va changer quoi?
    Laissez-le se préparer au retour comme il l’entend. Ce n’est pas à vous de lui faire sa stratégie, et surtout pas sous le coup de l’émotion.

  5. Que fait D. MENGARA AUX USA ? EST-IL VRAIMENT UN LEADER PLOLITIQUE? AIME-t-il SA MERE PATRIE LE GABON? NOUS AVONS BESOIN DE TOUS LES FILS DU GABON POUR LE CHANGEMENT

  6. Docteur Mengara reviens vite au pays pour nous aider à mettre fin au système Bongo qui a mis le pays à terre par le vol massif, la corruption , la gabégie , le clientélisme, le népotisme, nous ne reculerons plus , si les français veulent encore imposé leur choix au Gabonais par Robert Bougui et Claude Guéant ? nous les chasserons aussi de notre pays ces parasites. tu nous a manqué pendant la manifestation ? nous t’attendons. et prochainement nous souhaitons que les manifestation se tiennent pendant les jours fériés car hier tout le monde voulait marcher mais certains étaient pris par leurs occupation professionnelle et n’ont pas pu prendre part à la manifestation. si la marche avait eu lieu un samedi, c’est tout le Gabon qui serait descendu dans la rue . la victoire au peuple.

  7. Cocktail Molotov

    Principe de fonctionnement (wikipédia)

    La bouteille en verre est partiellement remplie de liquide inflammable, habituellement essence ou alcool (généralement méthanol ou éthanol). L’embout de la bouteille est bouché par le haut avec un bouchon hermétique (essentiellement liège ou caoutchouc). Un morceau de tissu est solidement fixé autour du haut de la bouteille; juste avant l’emploi, le chiffon est imbibé de liquide inflammable, et allumé. Lancée sur la cible, la bouteille se brise sur l’impact, répandant sur la cible son contenu inflammable, qui est alors mis à feu par le chiffon en flamme.

    Au cours de l’histoire, diverses substances ont été ajoutées au cocktail Molotov de base pour en augmenter sa capacité destructrice :

    * des substances auto-inflammables (telles que le phosphore blanc) garantissent l’explosion de la bouteille lorsqu’elle frappe la cible ;
    * des agents épaississants tels que le goudron qui font coller le liquide brûlant sur la cible, le goudron cause aussi une épaisse fumée noire opaque ;
    * de l’acide qui aide à pénétrer les surfaces non-inflammables.
    * de la poudre noire (« Méthode Omega ») qui permet à la préparation d’avoir des effets explosifs.

    Les cocktails Molotov sont semblables au principe des bombes de napalm. Le napalm (acronyme de naphtalène et palmitate) était à l’origine fait en combinant le naphtalène et de l’essence avec de l’acide palmitique comme agent d’épaississement ; ces deux derniers étant les ingrédients principaux des cocktails Molotov. Ce type de Molotov peut également être lancé d’un fusil de chasse modifié.

    Les liquides immédiats à utiliser :

    -le caï-caï (liqueur vendu chez les ghanéens en locurrence au pont NOMBA);
    -l’alcool utilisé à l’hôpital ou vendu en pharmacie;
    -Tous les whyskies marchent aussi;
    -le vin de maïs souvent appelé N’GOSS (n’gossolo);
    -l’essence vendu dans les stations services;
    – essayez aussi tous les autres liquides apparentés.

    Soyez prêts !

  8. JE DEMANDE A TOUT LE MONDE NE PLUS ALLER SUR LE SITE GABONEWS. C’EST DES VENDUS. LE SITE DE LAURE GONDJOUT LA. ILS FONT LA CAMPAGNE D’ALI BEN ET NE PARLENT PRESQUE PAS DES REVENDICATIONS DE L’OPPOSITION.QUAND ILS EN PARLENT UN PEU, ILS NE MENTIONNENT PAS LES POINTS IMPORTANTS.DES JOURNALISTES VEREUX DES VRAIS PLAIES. LE SEUL EN CE MOMENT C’EST GABONECO QUI RELATE UN PEU MIEUX CE QUI SE PASSE AU GABON EN TOUTE IMPARTIALITÉ.
    N’ALLEZ PLUS SUR GABONEWS.

  9. Moi je n’attendais que ça.Le retour de Daniel Mengara au Gabon.Puisque Ali Ben le craint car il donnera des ordre franc et stricte aux militants. On a besoin de vous monsieur le président, le Gabon a besoin de vous pour rentrer dans un début d’alternance politique.Le Gabon a besoin de vos stratégie et de vos convictions pour sa libération.

  10. CokTailMolotov = bouteille de coca +sable + essence + petit bout de tissu

    svp apprenez tous à le fabriquer pour la prochaine manifestation.ET appelé le svp: PICON

    Melanger le sable et l’essence dans une bouteille de coca cola,y mettre un petit tissus servant de meche,allumez et larguer comme une grenade aux policiers et gendarmes qui nous attaque.

    FAITES CIRCULER CE MESSAGE SVP
    DEPUIS HIER J’AI INTRODUIT CE MESSAGE
    LES PEDGISTES SE SOUVIENDRONT DE PICON

  11. c`est pathetique que les gens condamnent les manifestations qui ont lieu au Gabon. C`est un cri d`alerte que je lance aux Pays Freres et Amis. Le President Bong qui a fait 42 ans de pouvoir est mort en laissant le Gabon dans un niveau de sous developpement inimaginable. malgres les fortes richesses dont est dote ce pays, c`est la misere totale pas de routes, pas d`electricite, pas d`eau ,ecoles , hopitaux ya pas.
    Apres sa mort nous avons eu un espoir de changement, de developpement, de prosperite.
    Mais son fils Ali Bongo veut prendre le pouvoir par la force. Pas d`election libre et transparente.Nous ne voulons pas de cela .Nous souhaitons la democratie, la paix .
    Rester sans rien dire c`est soutenir la dictature. comment concevoir que meme a Librville la capitale des gens n`ont pas ecces a l`eau potable et a l`electricite!!!!!!
    comment pouvez-vous soutenir un gouvernement corrompu qui ne pratique pas la democratie, la justice l`equite? vous desavouez les manifestations parce que vous ne savez pas dans quelle misere on vit au Gabon!!! tous ces pays occidents on connu des revolutions pour leurs libertes, justice nous aussi on en veut au Gabon. Manifeste votre soutien pour plus de democratie sinon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    restons et ferme dans le combat pour un Gabon liberte, justice. ou on ne verra plus des images des Gabonais entrain de deterrer de la viande avariee pour ce nourir.

  12. vraiment c’est le moment de mettre fin au système bongo car j’ai mal a la place de nos frères et j’aimerai être au pays pour combattre contre le parti au pouvoir l’heure n’est plus aux faces caché mais aux actes pour moi je suis prêt a être sur le terrain a Libreville oh mon Gabon combien de fois tu souffre avec toutes c richesses pitié de nous mais on doit exilé cet enfant bongo loin du Gabon avec sa sœur

  13. There we go! Il est VRAIMENT temps MAINTENANT que l’OPPOSITION politique (reelle) Gabonaise s’UNISSE et se REGROUPE une BONNE FOIS POUR TOUTES autour d’un MEME catalogue de revendications pouvant nous mener a une TRANSITION POLITIQUE digne de ce nom.

    J’espere (maintenant) que les LEADERS de « notre » O si « grande » Opposition comprendront que c’est SEULEMENT ENSEMBLE que l’on sera plus FORTS – mettant les EGOS et les ambitions politiques (comme en ce jour du 7 aout 2009) de tout un chacun de cote – et que c’est SEULEMENT ENSEMBLE que l’on pourra (enfin) atteindre ce que nous attendons depuis maintenant plus d’une quarantaine d’annees, a savoir: la DESINTEGRATION T-O-T-A-L-E du « Bongoisme » et de TOUTES ses ARCANES et RAMIFICATIONS.

    « Plus Jamais. Plus Maintenant. Pas Cette Fois »!

    « Bongo Doit Partir » du Gouvernement,
    « Bongo Doit Partir » du Gabon,
    « Bongo Doit Partir » en exile loin du Gabon.

    Da zhaohu,

    Wànshìtong

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