La candidate à l’élection présidentielle anticipée du 30 août au Gabon, Yvette Ngwevilo Reckangalt, a été à la hauteur le mercredi lors du débat télévisé sur la première chaîne de télévision (RTG 1). Concise, détendue et attentive aux questions posée par les journalistes, elle a utilisé des termes clairs, couplés à des exemples pour convaincre les électeurs.
Soucieuse d’améliorer le cadre de vie des Gabonais au quotidien dans des quartiers défavorisés qu’elle connaît bien pour les avoir sillonné depuis plusieurs années dans le cadre de nombreuses actions de bienfaisance, Mme Ngwevilo Reckangalt affirma mercredi soir qu’ « il est possible de reloger de nombreuses familles dans un délai bref », prenant l’engagement de citer le 31 décembre 2009, comme date butoir pour cette opération, si elle était élue.
Sortir les Gabonais de la précarité
Si ce pari est difficilement réalisable au regard de la multiplication des sans-abri à travers la capitale gabonaise, Libreville, et les provinces du pays, ce regard porté sur les familles mal logées ou sans habitat, fait partie de la raison d’être de tout un chacun : pouvoir bien se loger dans des conditions saines et dans un environnement propre, bénéficier d’une santé de qualité, trouver un emploi et assurer l’instruction de ses enfants dans les écoles, notamment.
Depuis 1994, le déficit en logements à Libreville, n’a cessé d’augmenter. ET très peu de familles ont accès à un crédit pour se construire une maison ou encore pour en devenir locataire.
Pour réussir son pari dans le domaine social, elle envisage de trouver de nouvelles aires de logement en y adjoignant une politique de logements sociaux pour un habitat sain.
Abordant le volet économique, Mme Ngwevilo Reckangalt a déploré qu’on trouve au Gabon des Petites et moyennes entreprises qui ne dépassent pas le cap de 5 ans.
« Il faut les accompagner et le pays doit quitter l’économie de rente pour évoluer vers une économie de production », a-t-elle souhaité.
« L’Etat doit être garant auprès des promoteurs pour apporter la croissance et favoriser les financements destinés à la consommation », a renchéri Mme Ngwevilo Reckangalt.
