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Gabon : Finalement minable, la supercherie de SARkOZY et tous les escros d'Afrique

Après quarante-deux ans de règne de l’autocrate Omar Bongo, les Gabonais méritaient d’élire librement son successeur. L’annonce, jeudi 3 septembre, de la victoire de son fils Ali n’est une bonne nouvelle ni pour eux ni pour la démocratie en Afrique

out porte à croire que le score de 41,73 % attribué à M. Bongo junior ne reflète nullement le véritable verdict des urnes de cette élection à tour unique. Alors que, dans ce petit pays assis sur une nappe de pétrole, les résultats auraient normalement dû être connus dans la soirée de dimanche, jour du vote, il aura fallu trois longs jours de tractations entre les tendances du clan Bongo pour rendre public un score à la fois sans appel et considéré comme présentable.

De bout en bout, le processus électoral aura montré à quel point le Gabon reste marqué par les travers de l’ère Bongo. Médias publics accaparés par le « candidat Ali », disparité abyssale des moyens financiers, listes électorales gonflées, achat des voix : rien n’aura été négligé pour que rien ne change dans le système de captation des richesses du pays, qui, avec la bénédiction de la France, maintient les habitants de cet « émirat pétrolier » dans la misère depuis un demi-siècle.

Certes, les adversaires d’Ali Bongo, incapables de dépasser leurs querelles d’ego, de s’unir et de présenter une plateforme commune en faveur du développement, ont facilité l’avènement de ce qu’ils prétendaient combattre : une succession quasi monarchique, sous couvert de processus électoral. Certes, la démocratie ne peut surgir spontanément dans un pays qui ne l’a jamais connue, surtout après quatre décennies de système Bongo : celui-ci a perverti profondément le débat politique en pratiquant, à grande échelle et avec succès, l’achat des opposants, leur offrant postes, revenus et honneurs pour les soumettre et les faire taire. Malheureusement, l’intronisation de Bongo II et les proclamations simultanées de victoire de ses deux challengers confortent l’opinion répandue selon laquelle l’Afrique n’est pas mûre, voire pas faite, pour la démocratie.

La France, officiellement neutre, a oeuvré pour obtenir le résultat proclamé jeudi, au nom de la préservation de la stabilité. Une occasion de mettre en oeuvre les nouveaux rapports avec l’Afrique revendiqués par Nicolas Sarkozy a été manquée, et le régime gabonais, qui symbolise caricaturalement la « Françafrique », va donc perdurer. Pour combien de temps ?

Exprimez-vous!

  1. oh mengara du bruit!toi_même lrsque tu t’es présenté candidat pour les élections,t’as pas songé une seconde à t’unir.de plus,t’étais même pas à lbv,alors pitié ok????

  2. Je me contenterais de dire que ; ayant été longtemps contre une action radicale, force m’est de reconnaitre à se jour que la seule solution qu’il reste est celle que vous préconisez depuis si longtemps ; en espérant bien sur que vous n’êtes pas vous aussi un énième  » IZNOGOOD  » voulant à tous pris être « Calife à la place du Calife  » .
    Je ne parle pas pour vous en particulier Mr Mengara, mais pour tous ceux qui sont (comme vous le dite) partis au combat ; la fleur au fusil, et en ordre dispersé ; pour tous ceux qui font passé leur égo avant l’avenir de la patrie.
    A propos de la patrie ; je voudrais ajouter les couplets d’une hymne bien connue et quelque peu modifiée pour remercier la France (ces politiques, pas les Français) de sa contribution insidieuse et constante au bonheurs du Gabonais et au développement de notre pays ; en vous disant :
     » AU ARMES CITOYENS  »
    1
    Allons ! Enfants de la Patrie !
    Le jour des larmes est arrivé !
    Contre nous la tricherie,
    L’étendard clanique s’est levé ! (Bis)
    Entendez-vous dans le pays,
    Mugir ces voraces charognards ?
    Ils viennent jusque dans vos bras
    Piller vos fils, vos compagnes
    Aux armes, citoyens ! Etc.
    2
    Que veut cette horde d’esclaves,
    De traîtres, de rois conjurés ?
    Pour qui ces ignobles entraves,
    Ces fers dès longtemps préparés ? (Bis)
    Gabonais ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
    Quels transports il doit exciter ;
    C’est nous qu’on ose méditer
    De rendre à l’antique esclavage !
    Aux armes, citoyens ! Etc.
    3
    Quoi ! Des cohortes maffieuse
    Feraient la loi dans nos foyers !
    Quoi ! Des phalanges mercenaires
    Menaceraient nos fiers citoyens ! (Bis)
    Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !
    Nos fronts sous le joug se ploieraient !
    De vils despotes deviendraient
    Les maîtres de nos destinées !
    Aux armes, citoyens ! Etc.
    4
    Tremblez, tyrans et vous, perfides,
    L’opprobre de tous les partis !
    Tremblez ! Vos projets parricides
    Vont enfin recevoir leur prix. (Bis)
    Tout est soldat pour vous combattre.
    S’ils tombent, nos jeunes héros,
    La terre en produira de nouveaux
    Contre vous tous prêt à se battre.
    Aux armes, citoyens ! Etc.
    5
    Gabonais, en guerriers magnanimes
    Portons ou retenons nos coups !
    Épargnons ces tristes victimes,
    A regret, s’armant contre nous ! (Bis)
    Mais ce despote avide et sanguinaire !
    Mais ces complices de Vampire !
    Toutes ces hyènes qui, sans pitié,
    Déchirent le sein de notre mère !
    Aux armes, citoyens ! Etc.
    6
    Amour sacré de la Patrie
    Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
    Liberté ! Liberté chérie,
    Combats avec tes défenseurs ! (Bis)
    Sous nos drapeaux que la démocratie
    Accoure à tes mâles accents !
    Que tes ennemis expirants
    Voient ton triomphe et notre gloire !
    Aux armes, citoyens ! Etc.
    7
    COUPLET DES ENFANTS
    Nous entrerons dans la carrière,
    Quand nos aînés n’y seront plus ;
    Nous y trouverons leur poussière
    Et la trace de leurs vertus. (Bis)
    Bien moins jaloux de leur survivre
    Que de partager leur cercueil
    Nous aurons le sublime orgueil
    De les venger ou de les suivre.
    Aux armes, citoyens ! Etc.
    Enfants, que l’Honneur, la Patrie
    Fassent l’objet de tous nos vœux !
    Ayons toujours l’âme nourrie
    Des feux qu’ils inspirent tous deux. (Bis)
    Soyons unis ! Tout est possible ;
    Nos vils ennemis tomberont,
    Alors les Gabonais cesseront
    De chanter ce refrain terrible :
    Aux armes, citoyens ! Etc.

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