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Gabon : Plysorol rit jaune

Le leader français du contreplaqué, Plysorol, concédé en avril dernier au repreneur chinois Zhang, va connaître deux semaines de chômage technique sur un de ses trois sites français de production. Depuis la reprise, le repreneur chinois tarde à mettre en oeuvre ses engagements en matière d’investissement et les le comité d’entreprise s’inquiète d’une manœuvre de rachat visant à récupérer les deux filiales gabonaises du groupe français, potentiellement plus rentables.

Dès le 28 septembre prochain, près de 150 employés du groupe Plysorol, sur site français de Fontenay, connaîtront de nouveau deux nouvelles semaines de chômage technique imposées.

Les 1000 employés de Plysorol en France et au Gabon sont aux abois depuis le 1er avril dernier, où le repreneur chinois, Guaho Zhang, avait promis d’injecter «10 à 15 millions d’euros d’argent frais dans la trésorerie de l’entreprise», puis «20 millions d’euros par an» pendant trois ans. Des promesses qui tardent à se réaliser alors que s’enchaînent les semaines de chômage technique.

«Il nous apparaît aujourd’hui que la principale motivation de Zhang pour reprendre notre entreprise repose sur l’intérêt que représentent les deux filiales gabonaises Leroy Gabon et Pogab entreprise de découpage et de placage de bois Okoumé», estime aujourd’hui le comité central d’entreprise (CCE).

«Il est possible d’imaginer que pour mettre la main sur l’exploitation forestière gabonaise de Plysorol, il suffirait juste de transférer la concession forestière de 600 000 hectares de Leroy Gabon à Honest Timber, la société gabonaise de monsieur Zhang», ajoute le comité.

Le CCE imagine que les événements politiques survenus au Gabon ont perturbé ce scénario, mais qu’«il est indispensable de maintenir en vie la société Plysorol Europe, propriétaire des titres des filiales gabonaises pour avoir le temps nécessaire de renégocier la concession».

Le comité central d’entreprise a ainsi demandé aux autorités françaises «d’obtenir des précisions quant à sa position sur les sites français, obtenir des informations sur ce qui se passe réellement au Gabon».

«L’actionnaire chinois choisi en avril pour reprendre le groupe sur la base d’engagements précis, ne les tient pas», interpelle le député français Dominique Souchet au ministre français de l’Industrie le 23 septembre dernier. «Nous ne pouvons pas rester spectateurs devant ce qui est un vrai risque de démantèlement d’une filière française majeure de transformation de bois», estime-t-il.

«J’ai demandé à mes services de surveiller que les grumes en provenance de la réserve forestière du Gabon arrivent bien en France et non en Chine. Je demanderai à la justice d’annuler cette cession, si le repreneur ne respecte pas ses engagements», a rétorqué le ministre Estrosi.

Exprimez-vous!

  1. Si Sarkozy/Bourgi ne reviennent pas à la raison, le peuple gabonais entreprendrait les mêmes démarches contre Sarkozy. En effet Sarkozy déclarait pendant sa campagne «Je ne passerais jamais sous silence les atteintes aux Droits de l’Homme au nom de nos intérêts économiques. Je défendrais les Droits de l’Homme partout où ils sont méconnus ou menacés ». Aujourdh’ui c’est le contraire :
    . Soutien d’un dictateur inéligible au Gabon par ses origines douteuses
    ·Ali vient de passer le week-end à l’Elysée accompagné de la présidente de la cours constitutionnelle pour fomenter un hold-up constitutionnel
    ·Massacre des paisibles citoyens inoffensifs à balles réelles avec des armes de guerre dont les images sont disponibles à l’élysée.
    Un démocrate librement élu par le peuple pourra mieux garantir les intérêts des deux pays. Le forcing d’Ali entraîne aujourd’hui un chaos au Gabon et une dictature monarchique.

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