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Gabon : La CAF vient aux nouvelles des chantiers de la CAN

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, est arrivée ce 28 octobre à Libreville, où il doit faire un état des lieux des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012, co-organisée par la Guinée équatoriale et le Gabon. Cette visite devrait permettre de fixer les Gabonais sur la capacité ou non de leur pays à abriter ce grand rendez-vous sportif, dont la construction des infrastructures accuse un retard patent.

Une délégation de la CAF menée par le président de cette institution, Issa Hayatou, est arrivée dans la capitale gabonaise ce 28 octobre en fin d’après midi pour s’imprégner de l’état d’avancement des travaux des infrastructures de la CAN 2012.

Si la Guinée équatoriale, pays co-organisateur, semble être prête pour la réception de l’événement, ce n’est pas le cas pour le Gabon, dont les principaux travaux sont à la traîne. Un retard accentué par le «stand-by» observé depuis la disparition du couple présidentiel et la périlleuse transition politique de quatre mois.

Mais les autorités gabonaises n’ont pas abdiqué pour autant et tiennent à tout prix à «offrir ce merveilleux cadeau sportif» à la jeunesse de la sous-région. A cet effet, la délégation de la CAF devrait être reçue en audience par le chef de l’Etat gabonais pour faire le point sur la capacité du pays à être prêt à temps.

Braver ce challenge est d’autant plus important que la zone Afrique centrale n’a plus jamais organisé cette compétition depuis 1972, lorsque le Cameroun avait abrité le plus grand évènement sportif du continent.

Ainsi, le 28 octobre, les émissaires de la CAF devraient recevoir la visite du Premier ministre, Paul Biyoghe Mba, avant de visiter les principaux sites devant accueillir stades, hôtels et autres hôpitaux.

Ce sera également l’occasion de prendre contact les cabinets d’études et les entreprises adjudicatrices des travaux qui, en septembre dernier, dénonçaient des problèmes de décaissement pour poursuivre les travaux.

«Nous attendons donc que le gouvernement joue sa partition en mettant à notre disposition les fonds nécessaires pour entamer la construction du stade, de l’hôtel, etc. Car sur le plan financier, COGECOR n’est pas en mesure de financer ce gros œuvre qui s’élève à 2 milliards de francs CFA», expliquait le responsable de COGECOR, l’entreprise adjudicatrice de la construction du stade d’Angondjé, au Nord de Libreville.

«L’essentiel pour la CAF ce sont les terrains de jeu. C’est-à-dire les stades de compétitions à Libreville et à Franceville», avait expliqué Almany Kabele Camara, membre du comité exécutif de la CAF, lors de la dernière visite d’inspection.

De son côté, le ministre des Sports, René Ndemezo’o Obiang, avait martelé que «le ministre des Finances a rassuré (…) que les dispositions ont été prises pour qu’en plus du budget de l’Etat, il y ait un financement extérieur qui permette de compléter le budget de l’Etat et, surtout, qui permette d’éviter les lenteurs dans les décaissement». Mais sur le terrain, ces dispositions tardent à se matérialiser.

Le 1er novembre prochain, la délégation de la CAF aura une séance de travail avec le Comité d’organisation de la CAN (COCAN) avant de s’envoler pour Guinée équatoriale, où elle effectuera une mission similaire à Bata et Malabo.

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