Y aurait-il de la résistance dans l’air chez les tenanciers des débits de boissons? Réunis en assemblée générale le 12 décembre dernier à leur siège sis feux tricolores de Nzeng-Ayong à Libreville, les membres du Syndicat national des exploitants des débits de boissons (SNEDB), ont rejeté la mesure visant à fermer tout débit des boissons au delà de 22heures, prise en Conseil des ministres du 4 décembre dernier.
Les tenanciers des débits de boissons fédérés au sein du Syndicat national des exploitants des débits de boissons (SNEDB), étaient en assemblée générale le 12 décembre dernier dans leur siège aux feux tricolores de Nzeng-Ayong à Libreville, pour examiner la mesure gouvernementale qui prévoit désormais la fermeture des «bars» à partir de 22 heures.
Si les membres du SNEDB ont salué les mesures du Conseil des ministres du 4 décembre dernier relatives à la fermeture des débits des boissons à proximité des établissements scolaires et universitaires ou encore l’interdiction de servir des boissons alcoolisées aux mineurs, ils ont toutefois rejeté celle relative à la fermeture des débits des boissons dès 22 heures.
Le SNEDB pense en effet qu’«il existe plusieurs types de bars», ajoutant que «tous ne font forcément pas du bruit au-delà de 22 heures». De plus, les syndiqués ont estimé que cette mesure était vétuste ajouté au fait qu’il n’y a jamais eu de textes d’application pour la traduire sur le terrain.
Par ailleurs, les membres du SNEDB ont fustigé l’augmentation des prix de boissons par la Société des brasseries du Gabon (SOBRAGA), évoquant notamment sa situation de monopole. Le président du SNSDB, Gabriel Ngoua Owono, a interpellé les pouvoirs publics à tout mettre en place pour l’entrée de concurrents dans ce secteur, notamment en s’ouvrant aux pays de la sous-région.
