La Communauté économiques des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a condamné fermement l’attaque barbare dont a été victime l’équipe nationale de football du Togo, les Eperviers, vendredi dernier dans la région de Cabinda, selon un communiqué de l’organisation dont l’AGP a reçu copie dimanche.

Selon le secrétariat général de la CEEAC, les auteurs de cet acte ignoble que rien ne peut justifier doivent être poursuivis et punis conformément à la loi.

‘’Le monde sportif africain tout entier doit soutenir la décision responsable de la Confédération africaine de football (CAF), qui maintient le déroulement d’une compétition attendue par tout le continent’’, poursuit le document.

La déclaration de cette importante organisation régionale dont le siège se trouve à Libreville (Gabon), intervient au lendemain de l’attaque à la mitraillette du bus transportant l’équipe togolaise par les rebelles du Front de Libération de l’enclave du Cabinda (FLEC).

Un attentat qui s’est finalement soldé par la mort de deux membres de la délégation togolaise.

Samedi dernier, le gouvernement togolais a demandé à son équipe de regagner Lomé. Mais dans la nuit une bonne partie de l’équipe a indiqué qu’elle participera finalement à la compétition pour honorer la mémoire de leurs collègues tués dans cet incident de vendredi dernier.

Le Togo doit livrer son premier match lundi contre le Ghana en principe dans la ville de Cabinda, mais selon de source proche de la Confédération africaine de football (CAF), La poule B où évoluera le Togo, le Ghana, la Côte d’ivoire et le Burkina Faso pourrait être déplacée vers Luanda.

La région angolaise de Cabinda, est enclavée entre le Congo Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC).

Cette région est en proie à une rébellion armée depuis plus une trentaine d’année menée par le FLEC. Une entité désormais divisée en plusieurs factions.