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Concertation entre le Gabon et l’UE pour la collecte d’informations techniques

le Gouvernement gabonais et l’Union européenne (UE) se concertent dès lundi matin afin de recueillir pendant la réunion les observations des ministères techniques et de la société civile sur les inflexions et les réorientations prévues dans le cadre de la revue à mi-parcours du 10ème Fonds européen de développement (FED).

Une réunion dite de concertation nationale entre le Gouvernement gabonais et l’Union européenne (UE) s’ouvre ce matin à l’immeuble Arambo de Libreville. Organisée par le ministère de l’Economie, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, elle vise précisément à recueillir les observations des ministères techniques et de la société civile sur les inflexions et réorientations prévues dans le cadre de la revue à mi-parcours du 10ème Fonds européen de développement (FED).

Le ministère de l’économie, du commerce, du tourisme et de l’industrie, représente la partie gabonaise dans cette concertation dont la proposition d’inflexion et de réorganisation des interventions de la Commission européenne au Gabon, comprend, dans sa version initiale, deux secteurs de concentration.

Il y a le secteur des infrastructures, qui incluent les routes et l’assainissement urbain, pour un montant global de 29 millions d’euros puis le secteur de l’éducation et Formation professionnelle, pour un montant de 10 millions d’euros.

En dehors de ces deux projets, six autres projets hors concentration sont retenus, portant notamment dans les domaines de la valorisation des ressources naturelles, de l’appui aux secteurs public et privé, et une facilité de coopération technique. Une enveloppe de 10 millions d’euros est prévue pour ces six derniers projets.

Mais les choses ont évalué depuis l’élaboration du Programme indicatif national. Le Gouvernement gabonais met désormais l’accent non seulement sur l’importance de la gouvernance générale et sectorielle, mais aussi sur la nécessité technique de limiter le nombre de petits projets pour favoriser la concentration.

Ce qui explique l’urgence de réorienter ne serait-ce que partiellement les interventions prévues dans le cadre du programme indicatif national (PIN). A l’exception d’un volet de gouvernance minière, en prolongement du programme Sysmin financé à hauteur de 35 millions d’euros par le 9ème Fonds européen de développement (FED), cette réorientation souhaitée reste néanmoins centrée sur les secteurs initialement couverts.

Les secteurs visés par ce programme n’ont pas été retenus par hasard. Il s’agit d’apporter un appui là où les choses ne marchent pas. En matière de routes par exemple, il est un secret de polichinelle que le réseau routier national n’offre pas un meilleur visage.

L’entretien n’a pas suivi et les expériences de FER tentées n’ont pas donné les résultats escomptés. Mis à part le FER II lancé en 2006, et qui constitue une source d’espoir pour l’amélioration du réseau. S’agissant de l’assainissement urbain, le Gouvernement entend engager des opérations pour lutter contre les phénomènes d’inondation, améliorer les conditions de vie des populations et pérenniser les infrastructures de base. Dans le domaine de l’Education et de la Formation, le 10ème FED voudrait cibler son appui sur deux axes majeurs : l’éducation de base et l’enseignement technique et professionnel.

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