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Gabon: Communiqué du Conseil exécutif de l’UPG

Sous la présidence de Monsieur Pierre MAMBOUNDOU, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), le Conseil du Secrétariat Exécutif s’est réuni ce samedi 30 janvier 2010, à partir de 10 heures, en son siège national, sis à Awendjé.

A l’ouverture des travaux, le Président Pierre MAMBOUNDOU a tenu à rappeler à la mémoire collective le douloureux souvenir des compatriotes de Port-Gentil qui sont tombés lors des évènements de septembre 2009.

Il a réitéré sa compassion aux familles qui ont été touchées par cette répression aveugle, non justifiée, ayant des allures de préméditation.

Par ailleurs, le Président Pierre MAMBOUNDOU a félicité le peuple Gabonais pour sa forte mobilisation et les suffrages qu’il lui a accordés lors de l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009.

Le Président Pierre MAMBOUNDOU a vivement critiqué la non prise en compte par tous ceux qui avaient en charge l’organisation, la proclamation et la validation de l’élection, de la volonté de changement massivement exprimée par le peuple Gabonais.

Lors du déroulement de la dernière élection présidentielle, s’est posé le rôle réel joué par des observateurs internationaux qui, cette fois-là comme toujours, se sont contentés d’avaliser la fraude.

Pour l’amélioration des élections, les observateurs doivent être réellement impartiaux et s’impliquer pleinement dans l’organisation et le déroulement du scrutin, en même temps qu’ils ne doivent pas se taire sur les irrégularités, et particulièrement sur la falsification des résultats. Il en va de la crédibilité des pays et des organisations qu’ils représentent pendant les élections.

Pour l’avenir, il est urgent de revoir la procédure d’implication des observateurs pour s’assurer leur véritable neutralité.

Enfin, le Président Pierre MAMBOUNDOU a invité les Membres du Conseil à procéder à la remobilisation des militants en vue de la poursuite du combat politique.

Après avoir examiné les points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil du Secrétariat Exécutif s’est particulièrement appesanti sur les points ci-après :

Secrétariat Politique Chargé de l’Education

Sur communication du Secrétaire Politique Chargé de l’Education, le Conseil du Secrétariat Exécutif a été informé des difficultés dans le secteur de l’Education.

Ainsi, le Conseil dénonce les affectations et promotions tous azimuts effectuées en cours d’année scolaire, le tout en violation flagrante des textes et procédures en vigueur, créant ainsi d’énormes perturbations, notamment du fonctionnement des établissements.

De même, le Conseil dénonce l’organisation des états généraux de l’éducation, qui ressemble plus à un plat rechauffé, car les conclusions de tous les états généraux organisés dans ce secteur par notre pays n’ont jamais été appliquées.

Le Conseil a stigmatisé la mauvaise organisation dans l’établissement et la distribution des bons de caisse, occasionnant ainsi d’énormes retards dans le paiement de salaires des enseignants.

Secrétariat Politique chargé de l’Energie et des Ressources Hydrauliques

Sur communication du Secrétaire Politique chargé de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, le Conseil a été informé de la décision du Gouvernement d’arrêter le torchage de gaz dès le 1er janvier 2010.

A cet effet, il faut faire remarquer que 60% de gaz associé à la production du pétrole brut, soit près de 40 Milliards de pieds cube ou 1,15 Milliards de mètres cube, sont brûlés chaque année.

Les 40% utilisés sont d’abord compressés puis employés pour :
– le gaz d’assistance à la production ;
– le gaz réinjecté afin de maintenir la pression du réservoir ;
– la production d’électricité (turbines à gaz à Gamba, Port-Gentil et Libreville pour la SEEG via le pipeline de Perenco et sur les sites de production de pétrole pour la consommation interne).

Afin d’arrêter le torchage de gaz associé, il est nécessaire de doubler les capacités actuelles de compression de gaz. Cela nécessite des investissements lourds et demande du temps (4 à 5 ans) .

La décision prise par le Gouvernement d’arrêter le torchage de gaz, à partir du 1er janvier 2010, paraît ainsi précipitée et par conséquent irréaliste.

Pour arrêter le torchage du gaz au Gabon, le Conseil du Secrétariat Exécutif reste convaincu qu’il faut au préalable:
– négocier avec les opérateurs du secteur pétrole pour qu’ils intègrent l’arrêt des torchères dans leurs programmations d’investissement ;
– renégocier tous les contrats de production de pétrole (CEPP et Concessions) afin d’intégrer le partage du gaz ;
– intégrer l’aspect gaz dans tous les nouveaux contrats (10ème appel d’offre international) ;
– que l’Etat s’implique dans les projets d’utilisation de gaz par la prise d’actions (gaz liquéfié, production d’électricité, production d’engrais) afin d’en tirer profit et d’accélérer le processus ;
– que la production d’électricité ne se fasse pas loin des sites de production du pétrole et transportée (Zone Rabi) ou à Gamba et Port-Gentil via les pipelines enterrés de Shell et Total. Cela permettra d’avoir des opérations de grande envergure sur les sites, d’électrifier les zones traversées par les lignes électriques et de réduire les risques d’accident dus au transport de gaz compressé ;
– les projets de gaz liquéfié et de pétrochimie peuvent s’implanter soit dans la zone de Gamba (évacuation du gaz compressé par le pipeline Shell Gabon), soit à Port-Gentil pour une intégration dans la zone franche (évacuation par le pipeline Total)

De ce qui précède, il apparaît donc que la décision d’arrêter les torchères en janvier 2010, ne peut pas s’appliquer maintenant, à moins de vouloir tuer l’activité pétrolière dans notre pays.
Cette décision n’est en réalité qu’un effet d’annonce de plus, pratique dans laquelle le pouvoir actuel est passé maître, en très peu de temps.

Secrétariat Politique chargé de l’Agriculture, de l’Elevage et des Eaux et Forêts

Sur communication du Secrétariat Politique chargé de l’Agriculture, de l’Elevage et des Eaux et Forêts, le Conseil a été informé de la décision du Gouvernement d’interdire l’exportation des grumes dès le 1er janvier 2010 au profit d’une transformation locale accrue.

Tout en reconnaissant l’intérêt de donner plus de valeur à nos essences forestières sur le marché international, le Conseil émet néanmoins de fortes réserves quant à la pertinence de cette mesure prise de manière brutale, en dehors de toute concertation avec les parties prenantes à l’activité forestière en général, les opérateurs forestiers en particulier.

Cette décision n’intègre ni les engagements pris par l’Etat à travers les permis attribués, ni les effets pervers à court terme sur les équilibres financiers tant privés que publics, encore moins son incidence régressive au niveau de l’emploi.

Secrétariat Politique chargé des Relations avec le Parlement et les Institutions Constitutionnelles
Sur communication du Secrétaire Politique chargé des Relations avec le Parlement et les Institutions Constitutionnelles, le Conseil a été informé de l’adoption du budget 2010 par l’Assemblée Nationale.

Il ressort de cette communication que le projet de loi de finances 2010 a été adopté sans aucun amendement sur injonction du Premier Ministre.

Ce fait inédit dans l’histoire législative de notre pays appelle de la part du Conseil du Secrétariat Exécutif les observations suivantes :
– la violation du principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution de la République ;
– le déni du droit d’amendement reconnu aux parlementaires ;
– la manifestation du mandat impératif auquel sont soumis les parlementaires du PDG ;
– l’abandon des projets en cours pourtant budgétisé en 2009, notamment les universités de Mouila, Port-Gentil et Oyem ; le Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo ; le fonds des générations futures ;
– la suppression des crédits alloués au Centre National d’Hémodialyse

Tout ceci consacre l’émergence insidieuse d’une nouvelle dictature.

Secrétariat Général

Sur communication du Président du Comité d’organisation de la cérémonie de présentation des vœux au Président du Parti, le Conseil a été informé de l’état d’avancement des préparatifs.

A ce sujet, le Conseil du Secrétariat Exécutif invite tous les militants, sympathisants et partisans du Parti à participer massivement à cette grande manifestation au cours de laquelle le Président Pierre MAMBOUNDOU prononcera un important discours.

Fait à Libreville, le 30 janvier 2010

Le Conseil du Secrétariat Exécutif

Exprimez-vous!

  1. Dans le « Communique du Conseil executif de l’UPG », sous la presidence de Pierre Mamboundou, l’UPG declare, je cite: Lors du déroulement de la dernière élection présidentielle, s’est posé le rôle réel joué par des observateurs internationaux qui, cette fois-là comme toujours, se sont contentés d’avaliser la fraude.

    Maintenant, les COUPABLES sont les « obervateurs internationaux » qui n’ayant pas fait leur travail, ont alors permis a Ali Babouin de prendre le pouvoir au Gabon (LOL). Comme si Ali Babouin avait eu besoin des « obervateurs internationaux » pour ASSASSINER les Gabonais a Port-Gentil ou bien ceux-la – parmi lesquels se trouvait Mamboundou lui-meme – qui attendaient les resultats devant les locaux de la Commission Electorale a Libreville.

    L’UPG continue en affirmant que: pour l’amélioration des élections, les observateurs doivent être réellement impartiaux et s’impliquer pleinement dans l’organisation et le déroulement du scrutin, en même temps qu’ils ne doivent pas se taire sur les irrégularités, et particulièrement sur la falsification des résultats… Pour l’avenir, il est urgent de revoir la procédure d’implication des observateurs pour s’assurer leur véritable neutralité.

    Akie!

    Vous voyez, chers compatriotes, Mamboundou pense deja aux prochaines elections – SANS aucun doute, ca fonctionnera cette fois ci, car il SUFFIT tout simplement d’y CROIRE n’est-ce pas ? (LOL) – dans… sept (7) ans (!) – au fait QUEL age aura-t’il alors ? – REVASSANT, tout de rouge vetu, que lui, Mamboundou Mamboundou, il est CAPABLE de, je cite: « AMELIORER » (LOL) le deroulement des elections et leur organisation au « Gabon des Bongo », jettant l’ANATHEME, cette fois-ci, sur les « pauvres » observateurs internationaux en OUBLIANT ou REFUSANT de DENONCER le VRAI COUPABLE et le SEUL: Ali Bongo Ondimba et toute sa RACAILLE de mascottes et pantins !

    Et c’est avec les ba « Pierre, l’Eternel Candidat qui VOULUT etre presida a Gabao, mais qui continue toujours a y croire, JURANT sur le pouvoir MAGIQUE des URNES a Gabongo » (LOL) et ses discours VAPOREUX et POMPEUX que vous voulez DELIBERER le Gabon de la MALEDICTION BONGO ? (LOL)

    Damn!

    Decidement, les hommes POURRITOCARDS (c’est a dire ces « Se voudraient bien Grand Hommes Politiques » mais POURRIS et TOCARDS) Gabonais ne cesseront jamais de nous ETONNER et continueront TOUJOURS, dur comme fer, a S’ENFERMER dans le RIDICULE et la STUPIDITE !

    Da zhaohu,

    Wànshìtong

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