L’ambassadeur de Chine au Gabon, Li Fushun a invité, mardi au cour de l’audience que le président du Sénat Rose Francine Rogombé a accordée au diplomate chinois, le Gabon à prendre part à l’exposition universelle de Shanghai de mai prochain,
Mme Rogombé a donné son accord de principe de voir le Gabon participera à cette importante manifestation de Shanghai qui devrait constituer une occasion tout indiquée pour la promotion et le développement des échanges entre les deux pays portant sur l’économique et le culturel.
Mais au-delà des annonces officielles, Mme Rogombé et l’ambassadeur de Chine au Gabon ont évoqué d’autres questions d’intérêt commun, notamment le maintien des techniciens chinois au Palais Omar Bongo Ondimba siège du Sénat pour assurer la maintenance.
Le président du Sénat a formulé le vœu de voir la partie chinoise former des jeunes gabonais aux techniques de la maintenance des appareils installés au Palais Omar Bongo Ondimba, ‘’il vaut mieux apprendre à quelqu’un à pêcher que de lui donner du poisson’’, a dit Mme Rogombé, reprenant à son compte un proverbe chinois,.
Le Gabon et la Chine entretiennent de très bonnes relations d’amitié et de coopération depuis 1974. Plusieurs réalisations chinoises en terre gabonaise illustrent cette coopération. Une entreprise chinoise, SMEC (China national machinery and equipment import export and corporation), a obtenu le marché de l’exploitation du gisement de fer de Bélinga.
Un vaste projet qui inclurait, outre la mise en valeur du minerai, la réalisation de plusieurs infrastructures telles un port minéralier et commercial en eau profonde, un chemin de fer long de 560 km et un barrage hydroélectrique.
Bélinga n’est pas le seul projet entre le Gabon et la Chine. Des entreprises chinoises sont présentes au Gabon depuis de longues dates, opérant dans divers secteurs économiques. C’est le cas de la société Sinopec, qui exploite le pétrole dans la zone de Loango, dans le sud du Gabon ; il en est de même des sociétés Huajia, Alonj et Sanli qui sont dans le secteur forestier. Il faut relever au passage que la Chine est le premier importateur du bois gabonais.
On retrouve également des chinois dans le domaine agricole, avec un projet en cours de réalisation visant l’autosuffisance alimentaire et qui implique pour sa mise en œuvre à la fois l’Organisation mondiale pour l’alimentation (FAO), la Chine et le Gabon.
C’est dans ce cadre d’ailleurs que des techniciens chinois devraient arriver très prochainement au Gabon pour aider ce pays à développer ce secteur. Signalons que la Chine célèbre dans les prochains jours, le 14 février précisément, le nouvel an chinois.
