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Nicolas Sarkozy en visite au Gabon

Le président français est arrivé au Gabon pour une visite dominée par la signature d’un nouveau partenariat global avec ce fidèle allié de la France en Afrique.

Le président français est arrivé ce mercredi matin à Franceville, troisième ville du Gabon, pour une visite d’une journée destinée à donner un « nouvel élan » à la relation entre les deux pays, six mois après l’élection contestée du fils d’Omar Bongo à la tête du pays.

Nicolas Sarkozy a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue Ali Bongo et une foule de plusieurs centaines de personnes rassemblées à l’aéroport de Mvengué, au coeur du fief régional de la famille Bongo.

Les deux chefs d’Etat devaient démarrer leur journée par un dépôt de gerbe au mausolée accueillant la dépouille de l’ancien président gabonais, décédé en juin dernier après avoir régné sans partage pendant plus de quarante ans sur ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale.

Ils devaient ensuite se retrouver pour un premier tête-à-tête avant de visiter le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) puis gagner Libreville à la mi-journée.

Le président français doit enfin rencontrer l’opposition gabonaise, qui lui fera part de son mécontentement à l’égard du président Ali Bongo.

« Un changement de philosophie dans nos rapports »

Dans une interview au quotidien gabonais l’Union, Nicolas Sarkozy a déclaré sa volonté de faire évoluer pour la moderniser la relation privilégiée entre la France et le Gabon, pays de 1,35 million d’habitants dont la principale richesse, le pétrole, risque de s’épuiser à l’horizon 2020.

Cette modernisation « passe par un impératif de transparence, transparence sur nos intérêts, qui doivent être assumés, transparence sur nos objectifs et transparence sur nos intérêts communs », a-t-il dit.

Omar Bongo était un des derniers symboles de la « Françafrique », une relation étroite entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique noire reposant sur des réseaux d’influence parfois mis au service de gouvernements contestés.

« Une relation franco-gabonaise modernisée passe par l’instauration d’un véritable partenariat, d’égal à égal. C’est tout un changement de philosophie dans nos rapports », souligne le président français dans la même interview.

Un plan d’action pour un partenariat stratégique global qui couvrira tous les aspects des relations entre Paris et Libreville, en premier lieu la coopération économique, doit être signé dans l’après-midi.

Dans son interview à l’Union, Nicolas Sarkozy insiste sur le caractère non exclusif de celle-ci et s’inscrit en faux « contre l’idée qu’on entend ici ou là selon laquelle la France ne s’accommoderait pas que ses amis historiques diversifient leurs partenariats économiques ».

Cette visite sera aussi marquée par un nouvel accord de défense, au moment où Paris vient de décider de conserver à Libreville sa seule base militaire en Afrique de l’Ouest. Ce nouvel accord de défense ne prévoira plus cependant d’intervention automatique de Paris en cas de menace extérieure comme intérieure.

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