Le secrétaire du Comité de privatisation, Félix Onkéya, a évalué à près d’un milliard de FCFA par an l’impact des coûts sociaux indirects sur l’exploitation de la Société sucrière de Franceville (SUCAF), a appris la PANA mercredi à Libreville, de source officielle.
M. Onkéya a rappelé, au cours d’une séance de travail avec le directeur général de la société, Guillaume Sordet, la nécessité d’atténuer l’exploitation de cette entreprise.
Il a cependant réaffirmé le maintien du monopole qui lui garantit l’exclusivité de la production et de la vente du sucre au Gabon, jusqu’en 2013.
« Les salaires d’une quinzaine d’agents du dispensaire local, les soins gratuits aux populations locales et autres avantages en nature s’élèvent chaque année à plus de 132 millions de francs CFA », a signalé, de son côté, M. Sordet.
« Ces coûts sociaux hors exploitation relevant des missions régaliennes de l’Etat, obèrent le budget de Sucaf-Gabon », a reconnu, pour sa part, le secrétaire du Comité de privatisation.