Le nouveau président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), Michael Adandé, était récemment à N’Djamena, au Tchad, où il a été reçu en audience par le président Idriss Deby. Le banquier gabonais est notamment allé recueillir des avis et propositions du président tchadien afin de mener à bien le mandat qu’il vient de prendre à la tête de la BDEAC.
Dans le cadre de la redynamisation de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), le nouveau président de cette institution, Michael Adandé, s’est récemment rendu à N’Djamena où il a recueilli des avis et propositions du président tchadien, Idriss Deby.
En dépit des difficultés auxquelles la BDEAC est confrontée, son président Michael Adandé envisage de vulgariser et de faciliter l’accès de la banque sous régionale afin d’en faire un outil de développement efficient.
Lors de sa prise de fonction le 6 février à Brazzaville, au Congo, le nouveau président de la BDEAC avait d’ailleurs déclaré qu’«il conviendrait de s’orienter vers une voie de réformes visant à faire de notre institution un véritable outil pour l’émergence de nos Etats. Aussi, va-t-il falloir moderniser les structures, disposer des expertises nécessaires, renforcer la gouvernance et éditer des règles ainsi que des procédures d’une grande fiabilité. La banque reste fragile et son volume de financement faible».
Nommé lors du 10e sommet des chefs d’Etat de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui s’est tenu du 16 au 17 janvier à Bangui, en RCA, Michael Adandé succède au centrafricain Anicet Georges Dologuélé, dont les derniers mois de gestion ont été marqués par un scandale financier.
Le quotidien autrichien Oberösterreichische Nachrichten avait d’ailleurs révélé en août 2009 que la BDEAC avait perdu 16 millions d’euros dans l’affaire Madoff, le célèbre gestionnaire de fonds de Wall Street accusé d’avoir monté une gigantesque fraude pyramidale portant sur quelque 50 milliards de dollars.
