La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a signé le 9 mars à Libreville une convention avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour la prise en charge des Gabonais économiquement faibles (GEF) dans les structures hospitalières de la CNSS. Lancée dans un premier temps avec la Polyclinique médico-sociale Gisèle Ayoune de Libreville, la convention devrait ensuite progressivement prendre effet avec toutes les structures de santé sous tutelle de la CNSS sur l’étendue du territoire national.
La prise en charge médicale et sociale des couches défavorisées de la population gabonaise progresse avec la convention signée le 9 mars dernier à Libreville entre la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Ce nouvel accord doit permettre aux assurés de la CNAMGS de bénéficier de la prise en charge des soins de santé auprès des structures hospitalières de la CNSS, notamment la polyclinique médicosociale Gisèle Ayoune de Libreville.
La convention fixe les droits et obligations de chaque partie en matière de prestations de soins, de maitrise de dépense, des modalités de paiement, de règlement de différends, et elle fixe par ailleurs une grille des tarifs qui tient compte d’une part de la nature de l’acte effectué et de sa cotation.
Cette collaboration doit s’étendre par la suite aux autres structures hospitalière de la CNSS à l’intérieur du pays, alors que la CNAMGS vient de démarrer la nouvelle campagne d’immatriculation des Gabonais économiquement faibles (GEF) dans les neuf provinces.
Le 8 mars dernier, la CNAMGS avait signé des conventions avec 21 structures hospitalières et 35 pharmacies ou dépôt pharmaceutiques, dont 14 à Libreville. Ce réseau de structures hospitalières sur l’étendue du territoire national doit permettre aux GEF de toutes les localités du pays de pouvoir bénéficier de la prise en charge de leurs soins de santé dans des structures agrées.
Reste à savoir si la CNSS pourra régler la crise interne qui se trame dans les couloirs du Conseil d’administration, où en février dernier s’ébruitait la possibilité d’un désengagement de la CNSS de ses hôpitaux.