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Gabon : L’UN dénonce des zones d’ombres sur la Gabon Oil Company

L’Union nationale (UN, opposition) a tenu une conférence de presse le 16 mars à Libreville pour faire le point sur les réformes annoncées par le gouvernement le 4 mars à Port-Gentil, concernant notamment la création de la Gabon Oil Company (GOC). Le parti de l’opposition a réclamé la soumission de la création de cet organe au Parlement, ainsi que la révision et l’actualisation des textes organiques régissant le secteur.

L’annonce de la création de la nouvelle société nationale du pétrole, censée optimiser les recettes pétrolières de l’Etat, n’a pas fait l’unanimité au sein de la classe politique, notamment à l’Union nationale (UN, opposition) qui dénonce les «vides juridiques», «l’opacité et les mystères» qui gangrènent le secteur.

A l’occasion du conférence de presse tenue le 16 mars au siège du parti à Libreville pour faire le point sur la nouvelle vague de réformes annoncée par le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres du 4 mars à Port-Gentil, l’UN a dénoncé plusieurs failles dans la mise en place de la Gabon Oil Company (GOC).

Le parti de l’opposition a réclamé «que cette création soit précédée par un débat parlementaire de fond sur la gestion du pétrole dans notre pays», arguant notamment que «la création d’une société nationale se fait par la loi conformément à l’article 47 de la Constitution».

«L’opacité et les mystères entourant cette gestion ont souvent permis des libertés dans la manipulation des recettes pétrolières», rappelle l’UN qui estime que «la création d’une société nationale pétrolière doit entraîner une réorganisation du rôle et des missions des différentes entités publiques et privées intervenants déjà dans le secteur pétrolier (…) [et] d’une revue du dispositif légal et réglementaire».

Le parti a notamment demandé «l’adoption d’une loi pétrolière pour combler les nombreux vides juridiques constatés dans la gestion de cette activité», et l’abolition de «la fiscalité pétrolière à deux vitesses (…) [qui] rendent complexes la prévision et la gestion des recettes pétrolières».

«Il est temps que aujourd’hui que le Gabon se dote de moyens adéquats pour vendre son pétrole et maximiser ses recettes, tout en redéfinissant ses rapports avec les acteurs intervenants dans ce domaine», a conclu l’UN.

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