Le vice président de la confédération africaine de football (CAF), le Général Seyi Memene a, au nom de l’institution panafricaine, donné un sursis de deux mois au Gabon afin de situer les uns et les autres dans le sens de co-organiser ou non, la 28ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012, avec la Guinée Equatoriale, au sortir de la rencontre avec le ministre des sports, ce mercredi à Libreville, a constaté AfriSCOOP.
Au sortir de cette troisième visite d’inspection de la CAF, réalisée dans la province du Haut Ogooué (Franceville, Ngouoni, Moanda) et dans celle de l’Estuaire (Libreville, Owendo), la délégation, a estimée que la Gabon avait de besoin d’être « sous pression » pour peut être mieux travailler.
C’est dans cette logique qu’a déclaré le chef de la délégation, le général Seyi Memene, que « c’est la troisième inspection que nous faisons, nous avons estimé compte tenu de ce que nous avons vu sur place de refaire une nouvelle inspection dans deux mois pour situer les uns et les autres sur la capacité du Gabon à organiser ou non la CAN 2012 ».
De son côté le ministre des Sports René Ndemezo’o Obiang, a réaffirmé l’engagement du défunt président Omar Bongo Ondimba, lequel a été repris par son successeur Ali Bongo Ondimba, lorsqu’il avait reçu en fin d’année 2009, le président de cette institution Issa Ayatou, tout en reconnaissant le retard accusé dans l’exécution des travaux.
« Nous avons accusé un certain retard dans l’exécution des travaux mais le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a donné des instructions et le gouvernement a pris des dispositions pour en particulier, inscrire dans la loi des finances 2010, toutes les cotations budgétaires qui permettent d’accélérer l’avancement des différents chantiers » a-t-il précisé.
Puis a-t-il argumenté « c’est ce rappel à aller plus vite à travailler d’arrache pieds qui nous a été fait par la CAF et c’est une très bonne chose. Puis que c’est leur rôle de nous rappeler les obligations qui sont les nôtres pour que nous allions plus vite ».
Ainsi, après la réunion avec le ministre des Sports, la délégation s’est envolée pour la Guinée Equatoriale où elles prendront par à la visite des sites du pays Co-Organisateur, et dont les infrastructures sont plus avancées que.
En effet, la Guinée Equatoriale a deux longueurs d’avance sur son voisin le Gabon d’autant qu’elle n’a que des réfections aux normes CAF et Fifa à faire sur les différents stades.
toujours les memes conneries, ou est l’émergence?