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Gabon / Médias : La Revue de la presse gabonaise de la semaine du 29 mars au 4 avril 2010

« Le carton jaune » donné au gouvernement par le Président de la République Ali Bongo Ondimba, déterminé à hisser le Gabon au rang des pays émergents, est le titre leader qui fait l’actualité dans les journaux gabonais parus la semaine écoulée.
A ce sujet, « L’Union » parue le 2 avril 2010 à travers ce titre phare : « Mais que fait le gouvernement ? », souligne que le conseil des ministres présidé jeudi par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a été l’occasion pour ce dernier de « stigmatiser le peu de dynamisme du gouvernement dans la concrétisation d’importantes mesures prises, et dans la mise en œuvre de la vision d’émergence, à la satisfaction du peuple gabonais qui a hâte de vivre la nouvelle ère ». Illustration, poursuit le quotidien, le dossier de la CAN 2012. Et d’ajouter : « Le cabinet Biyoghé Mba ayant été instruit par le numéro un gabonais, aux fins de tenir absolument tous les engagements pris vis-à-vis de la CAF et notamment la construction des installations sportives dans les délais et l’offre d’hébergement, dans des conditions décentes et suffisantes, des sportifs, dirigeants et journalistes sportifs, etc., devant séjourner dans notre pays à cette occasion ». A noter, ajoute-t-il, au titre des projets de loi, l’adoption d’un texte instituant un régime judiciaire de protection des mineurs.
Toujours à propos de ce sujet brûlant, « Gabon Matin » du 2 avril 2010 qui va dans le même sens que sa consœur, signale en titrant : « Conseil des ministres, jeudi : Carton jaune au gouvernement » que lors de ce conseil, le Président Ali Bongo Ondimba, déterminé à hisser le Gabon au rang des pays émergents, a réaffirmé l’engagement du Gabon à abriter cette manifestation sportive (CAN 2012). « Il ne peut être question de priver le peuple gabonais de cet important et prestigieux rendez-vous ». Note le confrère, qui cite le Président de la République.
Ces deux quotidiens s’intéressent également à la semaine du Président de la République. « Diplomatie, économie et interpellation » et « La communication au gouvernement, le développement économique et la diplomatie ». Titrent respectivement « Gabon Matin » et « L’Union » dans leurs parutions du 3 avril 2010.
Au cours de la semaine écoulée, rapportent-ils, on peut retenir du point de presse du porte-parole de la présidence de la République, Guy Bertrand Mapangou que les activités du Chef de l’Etat ont essentiellement tourné autour des audiences au cours desquelles ont été abordées des questions d’ordre économique, tout comme les sujets de coopération. Cela en plus du Conseil des ministres qu’il a présidé jeudi.
Evoquant dans ses colonnes la tournée du Chef de l’Etat en Afrique de l’Ouest les mêmes éditions des journaux précités, indiquent ceci dans leurs manchettes: « Ali Bongo Ondimba en tournée en Afrique de l’Ouest ». Hier lors de la première étape de ce périple devant le conduire ensuite à Dakar (Sénégal) et Cotonou (Benin), indiquent les deux quotidiens, le Président de la République a réaffirmé le non changement de la politique étrangère du Gabon.
Par ailleurs, parlant des législatives et sénatoriales partielles, les mêmes journaux rapportent dans leur livraison du 3 avril 2010 que réunie vendredi en séance plénière à son siège de la Cité de la Démocratie, la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP) a fixé au 6 juin prochain la tenue des élections partielles (législatives et sénatoriales) dans sept circonscriptions, en raison de la vacance des sièges correspondants. Il s’agit du 1er siège du 2è arrondissement de Libreville, du 1er siège du département du Komo-Mondah (Ntoum), du 1er siège du département de Mulundu (Lastoursville), du 2è siège du département de Bendjé (Port-Gentil) et du 1er siège du département du Haut-Como (Médouneu), pour ce qui est de l’élection des députés. Ainsi que des sièges de la commune de Lastoursville et du département du Ntem (Bitam) pour ce qui concerne le vote des sénateurs. Le calendrier rendu public par la CENAP et qui prévoit le dépôt de candidatures entre le 19 et 28 avril doit cependant être entériné par le conseil des ministres. Morceau choisi par « L’Union » : « Aux urnes le 6 juin ? »

Dans son édition du 2 avril 2010, « Gabon Matin » planche également sur les « Elections partielles de juin prochain en titrant : « Un test pour les transfuges du PDG ». Pour notre confrère, l’occasion sera donnée aux anciens hiérarques du PDG ayant quitté le bateau (Jean Eyeghé Ndong, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Paulette Missambo) pour s’exprimer sous d’autres tribunes, de montrer qu’ils sont capables de triompher sans machine de la formation politique qui les a servis pendant longtemps, ou alors de sombrer dans le cas où ils perdaient ou ne se présentaient pas.
« Législatives et sénatoriales partielles : Iront-ils au scrutin de juin ? » est la manchette de la parution du même quotidien, mais dans sa livraison datant du 1e avril 2010, d’une part. Jean Eyeghé Ndong, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Paulette Missambo, tous ayant perdu leurs sièges respectifs à l’Assemblée nationale et aujourd’hui membres de l’Union Nationale (UN), défendront-ils leurs sièges acquis sous la bannière du PDG ? S’interroge le journal. Quitte à prendre le risque d’affronter les adversaires de leur ancienne formation politique.
D’autre part, dans sa parution du 2 avril 2010, en titrant « Législatives partielles : Le PDG reste confiant pour la conservation du siège à Bendjé », le même quotidien rapporte que le membre du comité permanent du bureau politique, Michel Essonghé, a estimé dimanche dernier, en marge des manifestations commémoratives du 42è anniversaire du PDG célébré en différé dans les provinces, que son parti n’éprouvait aucune inquiétude quant à la conservation de son siège du département de Bendjé lors des élections législatives et sénatoriales partielles de juin prochain.
Toujours, au volet politique, la paternité de l’union Nationale, le nouveau parti de l’opposition, a encore été évoquée la semaine dernière. « La Démocratie », dans un article publié le 2 avril, fait allusion à la plainte déposée au tribunal de Libreville par M. Bruno Nzagou Mbacky contre Myboto, Mb’Obame, Oyé dit Mba et consorts à propos de ce parti. « Le voilà qui les traîne devant les tribunaux comme de vulgaires voleurs de poules », titre la consœur. « Il est évident que la création d’un parti politique apparaît comme une invention. Ici, la propriété intellectuelle coule de source. En décidant de donner cette dénomination à leur nouveau parti, les membres fondateurs n’ont-ils jamais su qu’il en existait déjà un autre ? », s’interroge-t-elle. C’est là toute la question, surtout au regard des « cerveaux » qui en constituent le socle.
Pour éclairer l’opinion, « La Démocratie » a donné la parole à certains membres du parti, notamment M. Samy Ondo qui se dit serein, en s’appuyant sur « M. Mba Obame a été ministre de l’Intérieur de 2006 à 2009, il dit n’avoir pas trouvé la trace de dépôt du dossier relatif à la légalisation du parti dont ce monsieur revendique la paternité. M. Mba Obame est formel là-dessus ». Les embrouilles ne sont pas loin mais il faut garder son calme, la stratégie est très visible.
Au chapitre économie, dans leurs livraisons datant du 1e avril 2010, « L’Union » et « Gabon Matin » ont mis en exergue les journées portes ouvertes de la Direction générale des Impôts (DGI) avec ces refrains : « Il y a urgence à communiquer sur l’impôt en vue de vaincre l’hostilité vis-à-vis de la matière fiscale et des agents » et « Instaurer une bonne gouvernance fiscale ». La DGI organise, à l’immeuble Arambo, annexe du ministère chargé du Budget, toute la journée du samedi 3 avril prochain, note « Gabon Matin », sa première journée portes ouvertes, dont le but est de rapprocher cette administration des contribuables et de leur expliquer également leurs devoirs et droits. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, écrit pour sa part « L’Union », le Directeur général des Impôts Joël Ogouma a expliqué l’importance de l’organisation de ces journées pour « la compréhension au quotidien des missions de la DGI ».
A travers leurs éditions du 31 mars 2010, les deux quotidiens sont revenus largement sur la filière bois. « La SNBG fait bonne figure ». C’est le titre éclaireur de la consœur. La Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG), rapporte-t-elle, tenait mardi un conseil d’administration destiné à l’examen et à l’approbation de ses comptes. Ceux-ci sont plutôt bons, avec un résultat net en hausse de 17% en 2009. Ce qui revient à dire que l’entreprise a su limiter l’impact de la récession économique frappant son activité. Ces chiffres sont cependant en retrait par rapport à l’exercice précédent que la SNBG avait clôturé avec un chiffre d’affaires de 53,34 milliards de francs (contre 37,271 milliards l’an dernier). Se tenant dans un contexte marqué par la volonté de l’Etat de booster les feux de l’industrialisation, cette réunion, poursuit-elle, a été l’occasion pour les dirigeants de faire part de leur décision d’orienter les activités de l’entreprise vers cette nouvelle donne avec notamment le projet de construction d’une usine de transformation de bois dans la zone d’Owendo.
« Gabon Matin » du 31 mars 2010 opine du même bonnet que le journal précité pour estimer que « La SNBG a réalisé au 31 décembre 2009 un chiffre d’affaires en hausse de 17% par rapport à 2008». Citant l’Administrateur Directeur Général de la société Serge Rufin Okana, au cours d’un Conseil d’administration de la société mardi dernier.
La séance de travail présidée par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba sur la filière bois lundi, n’est pas passée inaperçue. En effet, à travers ce titre : « De retour à Libreville, Ali Bongo Ondimba se penche sur la filière bois », « L’Union » et « Gabon Matin » du 30 mars 2010 rapportent que le Chef de l’Etat a présidé une séance de travail. Laquelle regroupait certains membres du gouvernement, les responsables de la SNBG et une délégation de la firme italienne CREMONIA, spécialisée dans la fabrication du matériel de transformation du bois. « Bientôt une nouvelle usine ultramoderne », titre « Gabon Matin » qui rapporte que le projet a été évoqué au cours de cette séance de travail.
Le quotidien précité fait dans sa livraison du 31 mars 2010, un stop sur la santé et intitule à la une : « Fondation Albertine Amissa Bongo (FAAB) : les journées de consultations ont démarré mardi ». Ces journées et opérations chirurgicales gratuites pour les problèmes des yeux, des oreilles, du nez et de la gorge, écrit le confrère, sont organisées par la Fondation Albertine Amissa Bongo (FAAB), en collaboration avec les Fondations CIAROS et BARRAQUER d’Espagne, à son siège, sis à Angondjé dans le 1e arrondissement de la capitale gabonaise.
L’élection à l’Eglise Evangélique du Gabon (EEG) n’est pas passée sous silence, en témoigne ce morceau choisi par « L’Union » parue le 30 mars 2010 : « La surprise Assoumou Edzang ». Pour la consœur, ce ne fut seulement pas dans la douleur au bout de la nuit. L’élection du président de l’EEG, point d’orgue du synode national ouvert en début de semaine, a également accouché d’une surprise. C’est en effet le jeune pasteur Gliçant Assoumou Edzang, responsable de la paroisse de Bel-Air de Libreville, qui a remporté ce scrutin. Et de façon nette : 183 voix sur les 325 votants, soit 56,21% des suffrages. Des résultats acceptés du bout des lèvres – et c’est peu dire – par les perdants. Gliçant Assoumou Edzang, ajoute-t-elle, succède au révérend Clément Obame Mezui, qui était arrivé en fin de mandat après quatre ans de magistère. Il est issu de la région synodale du Ntem, précise de son côté « Gabon Matin » paru le même jour.
Par ailleurs, le même quotidien mais dans son édition datant du 31 mars 2010 souligne à travers cet intitulé : « Les pasteurs de la région synodale du Ntem dénoncent la fraude », qu’au lendemain de l’élection du nouveau président de l’EEG qui a porté le révérend pasteur Gliçant Assoumou Edzang à la tête de l’institution, ces pasteurs ont dénoncé lundi dernier, lors d’un point de presse, la fraude orchestrée par la modérature du synode national. Ils ont appelé leurs fidèles au calme et à la prière pour ne pas céder à la tentation de réveiller les vieux démons qui ont, dans les années antérieures, incendié l’EEG, révèle le confrère.
« Le Temps » n°261 du 29 mars 2010 s’intéresse dans une de ses pages intérieures à l’Environnement et intitule : « La déforestation : une évidence du réchauffement climatique ». A en croire le bimensuel, la température ambiante moyenne peut localement augmenter de plus de 10°C après une déforestation en zone tropicale.
Pour sa part, « Le patriote » dans sa dernière parution n°23 datant du 31 mars 2010 à travers ce titre on ne peut plus éclaireur : « Les 100 et un jours d’Ali Bongo Ondimba, des raisons d’espérer », revient sur ce qu’il qualifie de «Bilan d’étape ». En effet, selon ce journal, il ne s’agit pas de faire le bilan de l’action du Président de la République au pouvoir depuis le 16 octobre dernier. Il est question tout simplement de relever les actes qu’il a posés durant cette période qui marque le début de son mandat de sept ans qui venait à peine de commencer. Que vaudront donc 100 par rapport à 2555 jours que dure un mandat. Ecrit-il. Il faut comprendre en cet exercice la volonté de mettre en exergue le vaste chantier de construction nationale dont le Chef de l’Etat s’est voulu ouvrier en chef parmi les Gabonais de bonne volonté afin de conduire le destin du pays vers un Gabon des services, un Gabon vert et un Gabon industriel.
A l’opposé de ce qui précède, « La Une » n°65 du 31 mars 2010 titre, à propos du CNC « Un incident majeur au CNC ». Le président du CNC , martèle le bimensuel, était très remonté le 15 février, lors de ses réunions de cabinet matinales. A cause, sans doute, des événements politiques du week-end qui ont viré au cauchemar au bord de mer. Toujours est-il que Emmanuel Ondo Methogo s’est beaucoup fâché contre ses collaborateurs parce qu’ils n’ont pas enregistré les images du grand meeting de sortie officielle de l’UN le 14 février dernier. Conclut le journal.
« L’Affaire Nguia Banda – L’Union » a retenu également l’attention des journaux parus la semaine écoulée. « Délibéré au 10 mai ». Titre ainsi, à la une « L’Union » du 30 mars 2010. Au terme de près de quatre heures d’audience, note le quotidien, le tribunal correctionnel de Libreville a mis lundi en délibéré pour le 10 mai son jugement dans le procès intenté par l’ancien directeur général du CGC, Alfred Nguia Banda au directeur de la publication de « L’Union, Albert Yangari et son journaliste Jonas Moulenda. Ces derniers rappelle la consœur, sont poursuivis pour diffamation à la suite de la relation dans un article de l’assassinat du nouveau patron du CGC René Ziza. « Les avocats de la partie civile, Mes Moubeyi-Bouale et Homa Moussavou s’attachant à démontrer l’infraction et le lien que l’auteur de l’article incriminé aurait établi entre la mort du dirigeant du CGC et Nguia Banda », explique-t-elle. Et d’ajouter : « Plaidoirie évidemment battue en brèche par l’avocat de la défense, Me Ntoutoume pour qui il n’ya pas d’infraction coupable. Des réquisitions du parquet semblant aller dans le même sens ».
Traitant le même sujet qui fait couler beaucoup d’encres et de salives, « Oret’y » dans son édition n° 171du 27mars mais paru le 29 du même mois, jette le pavé dans la marre, à travers ce titre ronflant : « Les dessous d’un complot contre Alfred Nguia Banda ». Selon le bimensuel, les journaux « Gabaon », « Oret’y », « Le Nganga » et bien d’autres, sont en ce moment l’objet de menaces. Il est reproché à ces médias, poursuit le journal, d’avoir un point de vue différent de celui du quotidien « L’Union » sur une affaire sensible que celle ayant trait à l’assassinat de l’ancien DG du CGC. « Notre label « Oret’y » (qui signifie « la vérité » en langue miené), rappelle-t-il, n’a pas de partie prise pour personne. « Nous ne voulons que la vérité. Rien que la vérité. Et c’est pour cela que nous nous élevons contre les injures proférées à notre encontre. Nous prions, par la même occasion, l’auteur de ces invectives de prendre de la hauteur s’il ne se reproche rien », souligne le confrère.
Sur tout autre plan, « Croissance Saine Environnement » dans sa parution n° 48 de mars 2010 concède une pause, image à l’appui, sur la journée mondiale de l’eau. « Objectif pour le Gabon : 100% d’accès à l’eau ». C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Régis Immongault, rapporte le confrère, à l’occasion de cette journée célébrée dans le monde entier le 22 mars 2010. « Même si le ministre a évité de parler de la SEEG, sans doute pour ne pas gâcher la fête, son intervention n’a laissé aucun doute sur sa détermination à être très regardant à l’égard de la SEEG-VEOLIA ». Estime le mensuel.
Dans l’une de ses pages intérieures, « La Calotte » n°7 du 1e avril 2010, n’est pas tendre avec le trio animateur de l’émission « Pluriel » sur la 1ere chaine de Télévision gabonaise. « Plus que les super vedettes des Guignols de l’Info, le trio endiablé de Pluriel s’embrouillent ». C’est le morceau à avaler. La consœur sans mettre des gants, note ce qui suit sur un ton satirique : « Il était établi que c’est une émission populaire. Une transposition de discussions de quartier diffusée par la chaine 2 d’abord puis par la RTG1. Les trois satimbanques qui l’animent Chamberland Moukouama, Gabin Atiga et Dieudonné Koumba qui se permettent de critiquer la presse écrite, pensent avoir crevé l’écran et estiment être arrivés au sommet de leur art. Il n’est plus interdit de rêver. La popularité qui auréole l’émission ne s’explique que par le langage châtié de quartier usité par le trio devenu célèbre par le miracle de la cathode… Lorsqu’on aborde des sujets importants comme celui la presse privée, il faut s’entourer d’un maximum de données pour crédibiliser les propos que l’on tient à l’antenne. Se munir d’une documentation fiable et éviter de se comporter comme de vulgaires débatteurs de dépôt de vente de vin de palme au PK3 ou à Rio, qui n’ont pour but que de faire l’intéressant devant la vendeuse aux yeux de qui, ils sont des gens qui connaissent tchatcher. Ensuite, un journaliste (malheureusement ils ne le sont pas !) qui se respecte, doit avoir en tête une des règles d’éthique les plus élémentaires : le discernement et l’établissement des faits ».
De son côté, « Le Mbandja » n° 59 du 2 avril 2010 tire à boulets rouges sur le « Hutu modéré de Nkembo». Voici le refrain: « Jean Eyeghé Ndong sur les traces de Placide Moulakou ? » Placide Moulakou le patron du « Scribouillard », signale le bimensuel, a failli se faire luncher mardi dernier par les sbires de Jean Eyeghé Ndong. Est-ce parce que lors de sa dernière parution, ce journal est tombé à bras raccourcis sur le Hutu modéré de Nkembo ? S’interroge-t-il. « Comme on le voit, il ne fait pas bon, ces derniers temps, s’en prendre au dieu vivant des Essôké de Nkembo. En effet, les dieux aiment la louange et les honneurs. Or, depuis son départ de la primature, la cour des courtisans (tout comme ceux qui chantaient les louanges de Jean Eyeghé Ndong), s’est déportée vers Bikelé. Conséquence, il n’y a plus grand monde à franchir aussi bien le grand portail du carrefour Kanté, que la permanence du « vrai député de Nkembo ». Tout comme personne ne s’en presse aujourd’hui de se rendre le week-end vers Ntoum où, il y a quelques temps encore, le parking de Jean refusait les automobiles à plaque bleue ». Martèle le journal.
Et de conclure : « Prière donc de lire et relire ce que vous écrivez contre le Hutu modéré de Nkembo. Car, envers une certaine presse, son tempérament modéré a atteint son paroxysme ».
« Bitougat avait malmené le nabot national ». Cette information est révélée par « Ezombolo » n°14 du 2 avril 2010. Le moins que l’on puisse dire, souligne le journal, ce qu’elle n’a pas du tout apprécié qu’elle fut écartée, elle et tous ses gars, des différentes commissions chargées de l’organisation du récent dixième congrès extraordinaire du PDG. Christiane Mefoumane Bitougat a vu derrière ce geste, un coup de François Engongah Owono, plus connu à Oyem sous le mignon pseudonyme du Nabot national. Comme c’est son caractère, Bitougat n’a pas laissé passer l’occasion qu’elle a eue de se retrouver dans la salle VIP de la Cité de la Démocratie avec le Nabot, Ali et les autres Emmanuel Nzé Bekale. Elle a bondi comme un fauve sur le Nabot, sans avoir peur de se faire mordre. L’intervention des illustres présents a permis au Nabot de se sortir de l’étreinte. Puis, la camarade a menacé à haute voix « si c’est comme ça, on gaspille nous tous ». Après quoi Mefoune Bitougat, alias coucou Moundaca, a couvert Eboué d’insultes, le traitant de « gorille » et de « chimpanzé ». Et quand on regarde le Nobot…

Parmi d’autres sujets qui intéressent les journaux parus la semaine écoulée, figure celui relatif à la 7è édition de la coupe de la CAF en football. En effet, « L’Union » du 3 avril 2010 qui titre : « FC 105 : Transformer l’essai », estime qu’auteur d’un 0-0 promoteur deux semaines auparavant à Kinshasa, le Football Canon 105 est bien placé pour se qualifier cet après-midi sur la pelouse du stade Augustin Monédan de Sibang aux dépens du Daring Club Motema Pembe (DCMP) de la RDC. Le match, précise le journal, compte pour le 2e tour préliminaire de la coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF). Mais conscients qu’un nul avec des buts les éliminerait, les canonniers refusent de jouer le fier-à-bras.
Même son de cloche pour « Gabon Matin » paru le même jour qui souligne qu’après un nul salvateur à l’aller, entraîneurs et joueurs du FC 105 sont optimistes pour le match retour.
On reste avec la même page footballistique, avec cet intitulé de « L’Union » du 30 mars 2010 consacrée à la 2è édition du CHAN, « Soudan 2011 », Phase éliminatoire retour où les Léopards de la RDC et les Panthères du Gabon se sont séparés dos à dos (1-1), dimanche à Kinshasa. « Des Panthères pas du tout impressionnées par le champions d’Afrique en titre ». Est le titre. Le Gabon, écrit le quotidien, a fait forte impression au stade des Martyrs face à la RDC, championne d’Afrique en titre. « Notre équipe nationale affrontera donc, en match de barrage, les Diables Rouges du Congo battus à Yaoundé samedi dernier par les Lions Indomptables du Cameroun (3-0). Et ce, conformément au règlement du CHAN qui octroie à l’Afrique centrale, pour cette seconde édition, un quota de trois places ».Conclut le journal.
Dans le même registre, « Tango » n°38 du 30 mars 2010 par ce titre : « Entrée en matière passable pour Pierre Aubame Eyang, mais… », est sceptique. Pour notre confrère, il va falloir confirmer lors de la double confrontation contre le Congo Brazzaville en juin prochain.

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  1. Bonjour, vous avez un grand site et nous ne refusons pas que vous repreniez nos articles, mais si vous pouvez citer la source. Cette revue de presse a été publiée par Infos Gabon (www.infosgabon.com) et non InfosPlus Gabon (www.infosplusgabon.com).

    Merci de modifier la source.

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