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Revue de la presse gabonaise : « André Mba Obame, l’Epervier de la Basse cour – Mamboundou pris en flagrant délit de trahison …»

« André Mba Obame, l’Epervier de la Basse cour – Quand l’Union Nationale éternue, les pédégistes s’affolent – Mamboundou pris en flagrant délit de trahison – Les serfs de la Radio Génération Nouvelle »

André Mba Obame qui s’érige en semeur de trouble dans son nouveau camp politique, le métier de journaliste qui aurait du plomb dans l’aile dans certains médias « peu scrupuleux », Zacharie Myboto et consorts qui malmèneraient le pouvoir par leurs langues acérées, en voulant prendre leurs pairs de cours, Pierre Mamboundou qui aurait été pris en flagrant délit de trahison, tels sont les sujets dominateurs épluchés par la presse écrite nationale cette semaine.

Morceaux sélectionnés :

André Mba Obame, ‘’AMO national’’, nous sert de point de départ ce dimanche. Pourquoi lui ? Eh bien, il faut bien commencer par un bout, chers internautes, et si en plus l’homme est « l’Epervier dans la Basse cour politique de l’opposition », quoi de plus intéressant. C’est en tout cas sous cette appellation que « La Nation », en kiosque le 29 avril, lui cède un encart sur sa première page.

Et d’entrée « le prétendu frère d’Ali » ne se fait pas caresser dans le sens du poil, vu qu’il « continue de faire des vagues. Ces déclarations intriguent plus d’un observateur et surtout ses actuels compagnons ». Et même qu’il « n’a pas fini de montrer aux Gabonais de quels bois il se chauffe ».

Il doit vraiment être surchauffé vu que « quand l’Union nationale éternue les pédégistes s’affolent ». Et c’est « Tango », le bimensuel sportif en date du 30 mars, qui «met sur la sellette », l’homme qui annonce « un coup d’Etat à la nigérienne », au Gabon. Propos qui auront empêché « le bon déroulement du 10ème congrès du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) ».

Restons dans l’opposition, mais du bord UPG (Union du Peuple Gabonais), où « Pierre Mamboundou a été pris en flagrant délit de trahison ». C’est à la faveur de la rencontre Sarkozy-opposition, angle « Ezombolo », dans sa parution du 2 avril. Le journal revient sur les désirs de l’opposant historique qui étaient d’ « obtenir un entretien en tête avec le chef de l’Etat français ». Sans ses pairs politiques.

L’attente ne l’aurait pas permis. Et mal lui en aurait pris car, il a été « enrôlé par les autres, il a pris part à l’audience et a été, bien malgré lui contraint de… corroborer le fait que contrairement à ce qui se dit, le vrai combat de l’opposition n’est pas un problème de poste pour une co-gestion du pays, mais l’instauration au Gabon de l’Etat de droit et la bonne gouvernance », écrit le journal.

La paternité de l’Union Nationale continue de perturber Mba Obame et consorts. « La Démocratie », en date du 2 avril, s’en mêle non pour donner suite au procès qui doit départager les « deux propriétaires » mais pour apporter son eau au vin trop acre de cette histoire. Il vous souviendra que la semaine passée, nous parlions de ce que « Bruno Nzagou Mbacky veut en découdre avec les sieurs Myboto, Mb’Obame, Oyé dit Mba et consorts. Et pour bien montrer qu’il est déterminé à leur faire baver, le voilà qui les traîne devant les tribunaux comme de vulgaires voleurs de poules ».

Ainsi : « Il est évident que la création d’un parti politique apparaît comme une invention. Ici, la propriété intellectuelle coule de source. En décidant de donner cette dénomination à leur nouveau parti, les membres fondateurs n’ont-ils jamais su qu’il en existait déjà un autre ? ». C’est là toute la question, surtout au regard des « cerveaux » qui en constituent le socle.

Et pour ne pas survoler le sujet, les personnes ressources ont été mises à contribution par le canard, pour apporter des lumières aux lanternes des gabonais. M. Samy Ondo joint par téléphone par nos confrères, véhicule le message de « la sérénité », et prend appui sur « M. Mba Obame a été ministre de l’Intérieur de 2006 à 2009, il dit n’avoir pas trouvé la trace de dépôt du dossier relatif à la légalisation du parti dont ce monsieur revendique la paternité. M. Mba Obame est formel là-dessus ». Les embrouilles ne sont pas loin mais il faut garder son calme, la stratégie est très visible.

Et comme le sujet AMO est palpitant, il vaut mieux ne pas le refermer trop rapidement, encore une chose à dire à propos. Et toujours dans le registre « le Niger servira d’exemple ». Très inspiré par la question, « Ezombolo », en date du 2 avril estime que le débat à été détourné, sinon comment comprendre sa Une : « Quand AMO montre la lune, Ali regarde le doigt ». Pas charitable pour un sous Jean de Dieu Ndoutoum Eyi, l’auteur du papier, parle même d’une« analyse analphabète de la déclaration d’André Mba Obame… d’autant que c’est élémentaire celui qui veut faire un coup d’Etat ne la clame pas publiquement ». Vous avez dit fan club ?

Des journalistes en esclavage et muselés ? Le métier serait plutôt très mal rémunéré du côté de Radio Génération Nouvelle (RGN). C’est l’information que relaie « Croissance Saine Environnement », le mensuel d’informations gabonaises qui, sans ménagement, écrit en titraille intérieure de sa dernière parution : « Les serfs de la Radio Génération Nouvelle ». Et sans pause, il entre dans le vif du sujet : « Les employés…. ne sont pas à la fête, en matière salariale… 50 000 à 70 000 CFA selon les mois ».

Et pas rompus à la tâche pour autant, « les garçons et les filles continuent de s’échiner à la tâche… par amour pour la profession…et dans l’espoir d’une augmentation de salaires… mais, ils n’osent pas exprimer clairement leur tristesse ». Quelles garanties du bon rendu de l’information ?

Toujours est-il que « les plus audacieux », en l’occurrence un certain Lumumba Matodi Fréderic, animateur et sous-responsable marketing qui se serait enhardi à « déposer une plainte contre la direction de la radio auprès de l’inspecteur départemental du travail de Libreville en date du 15 janvier 2010… est menacé d’expulsion du territoire gabonais ». C’est dire ! Bon Courage les gars.

Allons voir du côté du Palais du bord de mer et les activités qui y ont prévalu cette semaine. Pour abréger, faisons le compte rendu hebdomadaire des activités présidentielles. Et le semainier du président plutôt bien rempli a été marqué par cette « communication au gouvernement de l’indignation et de la déception d’Ali Bongo Ondimba, face à l’absence d’actions concrètes… sur le terrain et la timidité avec laquelle se traduit en actes le projet de société sur la base duquel, il a été porté à la magistrature suprême par ses concitoyens ».

Par ailleurs, le développement et la diplomatie ont eu une place de choix dans les audiences accordées aux délégations italiennes, indiennes et chinoises.

Et pour que la marche vers l’Emergence ne se heurte pas à des obstacles sur sa route, il serait opportun de « mettre fin à la canaillerie autour d’Ali », c’est du moins le sentiment de « La Calotte », dans son édition du 1er avril. « Ce haut lieu (le palais du bord de mer) qui est la vitrine du pays, est devenu un champ de guerre froide-chaude entre collaborateurs d’Ali Bongo Ondimba, alimentée servilement par des plumes acérées interposées ». Les médias complices de la canaillerie du Palais du bord de mer ?

A peine voilée cette accusation qui insinue « qu’à force de tirer à l’arme lourde sur les collaborateurs du chef de l’Etat… C’est Ali qu’ils ( ?) discréditent puisque c’est lui qui les a choisis ». Une mise en garde pour finir : « Ali dont on connait la rigueur ne manquera pas de mettre un holà sec ». A bon entendeur !

Les jeunes du gouvernement remis en cause dans leur maîtrise de la gestion de la chose publique. Ce n’est pas notre point de vue, mais celui de « La Nation », en date du 29 mars, qui écrit que «Anicette Nanda Oviga ne maîtrise encore rien ». Et pour cause, le ministre de la Justice Garde des Sceaux cautionnerait le désordre au Tribunal de Makokou, une question accompagne cette incompréhension de notre confrère : « Pourquoi le ministre Anicette Nanda Oviga cautionne-t-elle le désordre au tribunal de Makokou ? ».

La réponse fuse comme un boulet : « ces jeunes (les ministres moins âgés du gouvernement), en dépit de leur diplômes obtenus ici et là, sont incapables de gérer les importants départements ministériels dont ils ont la charge ». Mais son cas n’est pas unique semble-t-il, son collègue de l’Habitat servirait le même constat amer, Ruffin Pacôme Ondzouga, surtout qu’il refuserait de « mettre la main sur les auteurs du détournement des 20 villas appartenant à l’Etat, érigées à Makokou dans le cadre des fêtes tournantes ».

Atermoiements politiques à présent. Pendant que certains jouent franc jeu en choisissant le retour à la maison PDG, d’aucuns font dans l’hésitation politique. Toutes choses qui suscitent des interrogations dans la presse. « La Démocratie », bimensuel d’informations daté du 2 avril s’est essayé à faire prendre un camp aux indécis. Il se demande : « A quoi joue la ministre déléguée Françoise Assengone Obame ? ».

Tentative d’explication : « Qu’elle se détermine une fois pour toutes. Est-elle membre du PGCI (Parti Gabonais du Centre Indépendant), ou du PDG ? Ses collègues Bunduku Latha et Mouloungui ont jeté le masque en officialisant leur retour au PDG. Qu’attend-elle pour les imiter ? ».

Peut-être les élections, du moins nous n’en savons rien si oui que « L’Union », le plus vieux des quotidiens du Gabon affichait en manchette hier un soupçon : « Aux urnes le 6 juin ? ». Avec une photo plutôt (vicieuse ?) pour accompagner le tout, celle de l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong (qui a rallié l’Union Nationale) et dont « la circonscription du 2ème arrondissement est concernée par les partielles que la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente vient de fixer au 6 juin ».

En détails, il ya sept circonscriptions dont les sièges sont vacants : « 1er siège du 2ème arrondissement de Libreville, 1er siège du département du Nkomo-Mondah (Ntoum), 1er siège du département de Mulundu (Lastourville), 2ème siège du département de Bendjé (Port-Gentil), et le 1er siège du département du Haut-Como (Médouneu), Pour ce qui est de l’élection des députés. Ainsi que des sièges de la commune de Lastourville et du département du Ntem (Bitam), pour ce qui concerne le vote des sénateurs ».

Et sous le ciel de « Gabon Matin », en date du 1er avril, l’équation qui cherchait solution était de savoir s’ « ils iront au scrutin de juin ? ». Prêtant ainsi sa tribune à la situation des dissidents PDG qui ont rallié l’Union Nationale. « Jean Eyéghé Ndong, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Paulette Missambo tous aujourd’hui membres de l’Union Nationale, défendront-ils leurs sièges acquis sous la bannière du PDG ». Et commencer ainsi à asseoir une notoriété qui soit UN, le 6 juin sera là plus vite que prévu et nous serons témoins de l’histoire.

Partons des élections à cette escroquerie en bonne et due forme dont aurait été victime le TPG Blaise Louembé. « La Calotte », l’hebdomadaire d’investigations a découvert « L’autre frappe de Félix Bongo ». Titre placardé en première page de sa livraison du 1er avril. Mais cela n’aurait rien d’un poisson d’avril. Car le sieur Félix Bongo s’est livré deux fois plutôt qu’une aux expériences de ce genre. Et les faits remontent à 2006 qui concernent au départ la « vente de fourgons blindés ».

Mais dans la foulée, Félix Bongo va « réussir à gagner des marchés dans le domaine de l’habitat… Mais les travaux très importants détaillés dans la facture correspondant à ce marché n’ont jamais été réalisés. A l’exception de quelques travaux de terrassements par bulldozer qui ont été réalisés en 2006 sans pour autant savoir s’il concernait la zone contractuellement concernée par le marché ».

La bonne nouvelle, et c’est selon, est que « Félix Bongo s’est évanoui dans la nature », et ce cas, pas isolé pour un sous, « s’ajoute à une liste assez longue de vrais-faux marchés ficelés par des hommes d’affaires véreux qui, certainement, avec la complicité de la haute administration financière du pays, ont fait sortir l’argent du contribuable qui a ensuite servi à d’autres fins », conclut sans état d’âme Habib Papy, signataire de l’enquête.

« Instaurer une bonne gouvernance fiscale », selon « Gabon Matin », passe par l’éducation de la population d’où, « la direction générale des impôts organise à l’immeuble Arambo, annexe du ministère chargé du Budget, toute la journée de samedi (hier), sa première journée ‘’portes ouvertes’’, dont le but est de rapprocher cette administration des contribuables et de leur expliquer également leurs devoirs et droits ».

Vous l’avez compris nous avons glissé sans transition en économie, et « un non lieu » pour Mme Jeanne Ngoleine Ossouka sur qui pesait une accusation de détournement de quatre milliards de francs au FODEX, l’information dévore la première page de « La Démocratie ».

Et c’est le procureur de la République, Bosco Alaba, qui serait devenu « rond comme un ballon », à l’annonce de la nouvelle. Tandis que « tout le tribunal s’en trouve gêné par le vacarme qu’a occasionné cette affaire montée de toute pièce, dans le but de salir une dame, une mère de famille qui a inutilement séjourné à la prison centrale de Libreville dix jours durant ». Et on se demande bien pourquoi la gêne, il était bien question d’établir la culpabilité ou non de dame Ngoleine ; ce qu’a fait le tribunal, sauf entendement altéré de certains !

Economie forestière cette fois ou un appel à l’aide est lancé par « La Nation », bimensuel d’information qui, dans sa parution en date du 29 mars, crie : « Au secours, le secteur bois en danger ! ». Ici pointées du doigt les réformes sans études sur le long terme : « en décidant sans avoir négocié préalablement sur l’année butoir 2012, à partir de laquelle les bois gabonais devraient être transformés au Gabon, les maîtres à penser ont mis les forestiers dans une situation dont ils ne pourront se départir que très difficilement ».

Notre balade a également tourné nos yeux vers ce titre : « Les sanctions infligées à 43 étudiants assouplies ». Sélection de « Gabon Matin ». Il s’agit des jeunes étudiants de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku à Franceville « Coupables d’exactions et autres brimades sur leurs camarades nouvellement admis au sein de l’Institution ». L’affaire avait fait grand bruit.

Le conseil de discipline extraordinaire a donc décidé d’accorder aux 43 concernés « un sursis, mais de maintenir les sanctions académiques et celles concernant les œuvres universitaires ».

Et le fait divers porte la griffe du quotidien « L’Union », lequel ce samedi matin, donne suite à l’affaire du cambriolage de la douane et fait sa titraille en : « la bande des quatre ». Amarrés, les uns aux autres, au moyen de bracelets argentés, je vous parle là de la photo qui accompagne les présumés cambrioleurs, ils sont plutôt jeunes, forts et robustes. Mais ont choisi un métier qui, dans la durée, est hypothétique. La preuve est là !

Le plan qui manquait certainement de finesse consistait pour le “cerveau “ un certain Augustin Shito Rékomby, à réunir quatre complices avec chacun une tâche spécifique. « Un menuisier pour défoncer la porte… un vigil au niveau du contrôle vidéo… les deux autres assurant ailleurs la garde ». Au début, le plan ressemblait à un succès, vu que les coupables auront disparu «48heures durant ».

Ils ont été rattrapés par la DGR qui les a appréhendés avec un reste de millions, plus exactement : « 72 millions sur les 116 millions de francs volés ». Qu’à cela ne tiennent, ils « ont été déférés à “sans famille“ où ils vont méditer sur leur sort »

La fin s’approche à pas de géants, mais pour ne pas rompre avec les bonnes habitudes, un clin d’œil sur les pages sportives est impérieux. Et pour ouvrir la randonnée sportive, ce cri de cœur de « Gabon Matin », dans sa parution de samedi matin : « La CAN à tout prix », un éditorial qui porte la griffe de Jean-Baptiste Ella Zué.

L’éditorialiste s’interroge sur « l’incapacité du Gabon de co-organiser la CAN 2012 », encore à l’Etat de « soupçons », “l’écrivassier“ préconise que « ces soupçons soient levés et lavés à l’ère de la construction d’un Gabon émergent. Cela doit se faire à n’importe quel prix », martèle Jean-Baptiste Ella. Parce que, ajoute-t-il « la réputation de tout un peuple n’a pas de prix »

Et pour ne rien arranger concernant la CAN, voilà la pression qui monte de partout. Le Gabon est mis sous pression par la CAF (Confédération Africaine de Football) car, rapporte « Tango », le bimensuel sportif d’informations, « les experts de la CAF lors de leur dernière visite ont été insatisfaits et sceptiques malgré les assurances du gouvernement ».

Et pour enfoncer le clou, le gouvernement s’est vu “instruit“ par le chef d’Etat de se hâter. Ce qui laisse en termes de solutions à notre pays une seule issue : « Mettre immédiatement les entreprises adjudicataires des différents marchés relatifs à la CAN 2012 dans les conditions psychologiques, matérielles et financières qui leur permettent de respecter les cahiers de charges et les délais convenus avec la CAF », conclut Jean-Baptiste Ella dans son éditorial de samedi à « Gabon Matin ».

Tout y est ou presque. Sans vous, pour nous lire, nous n’écririons pas. Voilà ce que nous vous avons réservé ce dimanche. Espérant que votre plaisir sera à son comble, et que vous nous direz ce qui n’a pas été, bonne lecture et à la semaine prochaine, si le Tout Puissant Allah nous met dans ses faveurs.
Aller bonne fête de Pâques à tous les chrétiens du Gabon et du monde. Au revoir !

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