La diplomate américaine Eunice Sharon Reddick, quittera le Gabon pour Washington d’ici quelques semaines. A l’occasion de son départ, une réception a été donnée récemment par le personnel de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon auquel prenaient part sa collègue ambassadeur d’Afrique du Sud, madame Shope Linney Thaninga et monsieur Richard Damas
Au terme d’un séjour de près de trois ans au Gabon, l’Ambassadeur des Etats unis d’Amérique, Eunice Sharon Reddick, quitte Libreville dans quelques semaines pour Washington la capitale fédérale américaine.
Le personnel de l’ambassade lui a offert une émouvante réception, le 11 juin dernier, pour lui souhaiter un bon retour et surtout féliciter la diplomate pour le travail réalisé au cours de sa mission
«J’ai été touchée par la beauté et la richesse naturelles du Gabon. C’est un trésor pour le peuple gabonais. Je suis ici sans ma famille, mais avec le personnel de l’ambassade, les Gabonais et Gabonaises, j’ai eu une autre famille ici au Gabon. C’est une expérience très riche et profonde pour moi. Je suis un peu triste de quitter le Gabon où j’ai passé presque trois ans. J’y laisse une partie de moi. J’ai eu la possibilité de voyager en voiture à l’intérieur du pays. Dans chaque province, j’ai rencontré des Gabonais qui m’ont reçue comme leur sœur. J’ai été touchée par la chaleur de leur accueil.» a-t-elle déclaré.
Aux femmes gabonaises qu’elle a soutenues pour leur engagement, à travers un appui multiforme, la diplomate américaine les appelle à persévérer dans leur effort d’autonomisation. «Les femmes sont le socle de la famille et de la société. Si les femmes n’avancent pas, le pays ne peut pas progresser. Je voudrais donc encourager les Gabonaises dans l’éducation, à avoir un emploi, à persévérer. C’est vrai que c’est difficile. Il ’y a des défis, le chômage mais elles doivent saisir les opportunités. Le monde change. Le Gabon aussi. J’ai appris beaucoup ici sur la vie, les questions de femmes au contact de celles que j’ai rencontrées. C’est une expérience très riche pour moi. Ainsi, je voudrais continuer mes efforts par rapport aux femmes et avec les femmes gabonaises. Au niveau de la communauté internationale, il y a beaucoup d’organisation de femmes. Ici au Gabon, à Washington, à New York, à Paris, il y a des opportunités pour les femmes» a-t-elle déclaré.
A Washington la diplomate américaine va renouer avec le monde académique, notamment à l’université Howard où elle devra faire profiter aux professeurs, aux étudiants et à l’administration son expérience diplomatique et en relations internationales comme conseil et si possible comme enseignante. «Pour moi, c’est une opportunité de collaborer avec des jeunes d’origines diverses, des professeurs avec leur expérience universitaire et académique, mais aussi de partager des points de vues. C’est une source d’inspiration pour moi en tant que diplomate» confie-t-elle.
«Je reste toujours une amis du Gabon. Et si c’est possible pour moi de soutenir les efforts du Gabon à Washington, je le ferais avec plaisir», a-t-elle conclu.