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BAC/BEPC 2010: « Les résultats issus des différents examens reflètent le vrai niveau des apprenants », Séraphin Moudounga, ministre de l’Education nationale

Le Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, porte-parole du Gouvernement, Séraphin Mondounga, à la faveur d’une conférence de presse, vendredi dernier, à Libreville, a dressé le bilan de l’année scolaire (BEPC; 28, 72 %) et ( BAC; 6,39 % ) au premier tour, signe, selon lui, que ces résultats reflètent « le vrai niveau des apprenants, plus concentrés dans la plupart des cas dans des activités répréhensibles que celles pourquoi ils vont à l’école », a constaté GABONEWS.

Seuls 18 établissements privés sur les 40 qui ont présenté des candidats ont obtenu des admis au Bac; « une situation désastreuse », a fustigé le chef du département de l’éducation.

« Les résultats que nous avons ne sont pas le seul fait des enseignants mais plutôt de la déstructuration de l’ensemble de notre système éducatif. C’est le fait d’un ensemble d’intelligence au service du mal mis en synergie au niveau de l’éducation nationale depuis 1999 et qui ont fait en sorte que l’ensemble du système éducatif soit tiré par le bas », a-t-il affirmé.

PLUS D’EXCLUSION POUR TRAVAIL INSUFFISANT

Le ministre a mis l’accent sur la gouvernance instaurée dans son département où « Les examens 2010 ont été préparés et organisés, depuis l’élaboration des sujets jusqu’à la proclamation des résultats, dans un processus de division du travail sous forme d’une chaîne où chaque maillon défaillant était immédiatement détecté, puis rapidement mis hors d’état de nuire ».

En clair, les réseaux mafieux (ventes de sujets) et autres mains occultes, présents dans la chaine des examens et concours, ont été tenus à l’écart afin de garantir la transparence et de relever la médiocrité des résultats; ce qui devrait être fondateur de la nouvelle école gabonaise, a-t-il espéré, avec le concours de tous (administration, enseignants, parents et élèves) conformément aux Etats Généraux de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, tenus en mai dernier.

« Les résolutions seront appliquées de façon progressive pour que le système éducatif gabonais retrouve ses lettres de noblesses », s’est-il engagé.

La cuvée 2010 a vécu, certes. Mais, les formateurs, ont, désormais, l’occasion de se remettre plus que jamais au travail avec de nouveaux paradigmes après les situations administratives et autres avantages obtenus auprès de la tutelle, suite à leurs grèves à répétition qui avaient fini par fragiliser le système éducatif.

L’opinion ose croire qu’ils aborderont la période (2010-2011) avec beaucoup d’aisance et la garantie d’un produit mieux ciselé.

Déjà, le ministre de l’Education nationale a réaffirmé que, dès l’année prochaine, il n’y aura plus d’exclusion pour travail insuffisant. Une pratique, a-t-il soutenu, a favorisé la délinquance juvénile voire le grand banditisme qui sévit actuellement dans les capitales provinciales du pays.

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