spot_imgspot_img

Le syndicat des artistes reporte son « mot d’ordre de faire suspendre provisoirement la diffusion » de toute musique à l’antenne

Le président du Syndicat des artistes gabonais (SYA), Norbert Epandja, a déclaré, dans une interview accordée, ce mardi, à GABONEWS que la structure dont il a la charge a décidé de « reporter son mouvement de grève consistant à faire suspendre provisoirement la diffusion de la musique gabonaise et étrangère sur toutes les radios et de télévisions émettant au Gabon, au vendredi 1er octobre prochain ».

Initialement prévu pour le 1er septembre dernier, le mouvement de grève des artistes prendra maintenant effet à partir du 1er octobre prochain.

Selon lui, cet ajournement est justifié par les dispositions qui n’avaient pas été prises notamment en cas de non -respect de ce mot d’ordre de grève , par les chaînes de télévision et de radio.

Toutefois, Norbert Epandja rappelle, dans une lettre adressée, le 3 septembre, aux responsables des chaines de Radio & TV demandant de la suspension de la diffusion de la musique, que le syndicat se verra obliger d’ « ester en justice, conformément aux articles 65 et 66 de la loi n°1/87 et des articles 325 et 326 du code pénale, relatifs à la répression des atteintes aux droits de la propriété intellectuelle », sans pour autant « faire du tord aux médias » et relève que « les artistes veulent tout juste faire entendre leur voix et voir leur situation s’améliorer ».

UTILISATION ABUSIVE ET ANARCHIQUE DES ŒUVRES

Cette initiative des artistes gabonais vise d’une part, l’application et la mise en place des droits d’auteurs et, d’autre part, à protester contre l’utilisation abusive et de façon anarchique de leurs œuvres, dans le but de les maintenir dans « un état de mendicité », a mentionné le responsable syndical à la tête d’un bureau d’une trentaine de membres.

Dans cet élan, il défend l’idée selon laquelle « le droit d’auteur n’est ni une taxe, ni une faveur, ni une affaire politique ou de personne, mais une affaire qui relève du droit, le droit privé international ».

Le Gabon compte plusieurs milliers d’artistes chanteurs, auteurs compositeurs (…) sculpteurs, écrivains, peintres et autres auteurs compositeurs en quête de droits d’auteurs et droits voisins depuis de plus de deux décennies.

Pour en bénéficier, il faut être le créateur de l’œuvre (compositeur, parolier, arrangeur) alors que les droits voisins sont reconnus désormais aux auteurs d’œuvres, aux interprètes, aux producteurs (vidéo et audio) et à certains médias (radios, TV) qui sont ainsi protégés de la contrefaçon, et qui leur offrent une rémunération en contrepartie de la diffusion de leur travail.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES