Brossette nettoyage vient d’acquérir un banaliseur de traitement de déchets biomédicaux. Grace à cette acquisition, la filiale de la Société de valorisation des ordures du Gabon (SOVOG) marque un pas décisif dans la conquête du marché de traitement des déchets biomédicaux.
La société Brossette nettoyage, spécialisée dans l’assainissement, a procédé le 8 septembre à la présentation du mode de fonctionnement de son nouveau banaliseur, acquis pour le traitement par broyage et stérilisation des déchets biomédicaux.
Cet outil permet de transformer par système de broyage et de stérilisation, des déchets de classe 1 en classe 2 (ordures ménagères). Il est composé d’une chaudière, d’un adoucisseur, d’une bascule, d’un chariot et d’une armoire électrique.
Le processus de gestion des déchets biomédicaux, selon la responsable commerciale de Brossette nettoyage, comprend dix étapes : le tri des déchets, le conditionnement, l’entreposage intermédiaire dans le site de production, le pesage au sein de l’établissement producteur, la délivrance d’un bordereau d’enlèvement des déchets, le transport, le pesage et entreposage au centre de traitement, le traitement par broyage, l’évacuation des déchets assimilables aux ordures et l’émission du bordereau de traitement.
Deux autres banaliseurs sont attendus dans les prochains jours et une équipe se rendra en France pour se former à l’utilisation de cet équipement. Cette acquisition permet à la SOVOG, via brossette Nettoyage, de marquer son emprise sur le marché de traitement de déchets.
Selon son «plan d’industrialisation», la SOVOG va construire un Centre de valorisation des déchets (CVD) pour le tri et le traitement des trois types de déchets inertes, fermentescibles et spéciaux, comme par exemple les déchets biomédicaux ou les eaux usées provenant des pompes funèbres. Cette société a signé une convention avec l’Etat pour le ramassage et le traitement des ordures dans la capitale pour un montant global de 7 milliards par an.
