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Appel pour la création d’un comité panafricain de la plate-forme scientifique pour la biodiversité

Le ministre gabonais de l’Habitat, de l’urbanisme, du logement, de l’environnement et du développement durable, Pacôme Ruffin Ondzounga, a appelé, lundi à Libreville, à la création d’un Comité panafricain de la plate-forme scientifique pour la biodiversité, à l’ouverture de la réunion des experts chargés de préparer les dossiers de la première conférence des ministres africains sur la biodiversité qui s’ouvre jeudi prochain dans la capitale gabonaise.

M. Ondzounga a rappelé que depuis 1988, «les travaux du groupe intergouvernemental sur l’évolution de climat ont permis de parvenir à un consensus scientifique sur la réalité et la portée du réchauffement climatique que beaucoup, au départ, se refusaient d’admettre».

«Pour la biodiversité, nous avons besoin d’un dispositif similaire», a-t-il dit, soulignant que «nous avons l’obligation d’imaginer des politiques nouvelles qui nous permettent de dépasser la contradiction apparente entre protection de l’environnement et croissance économique».

Selon le ministre gabonais en charge de l’environnement, non seulement notre patrimoine, qui est inestimable, a une valeur écologique mais il a également une valeur économique souvent inexploitée».

«Intelligemment mobilisé, il pourrait servir nos objectifs de développement », a-t-il déclaré, affirmant que « la biodiversité constitue un extraordinaire réservoir de principes actifs et de gênes pour la recherche industrielle, notamment en chimie et en pharmacie».

Mais pour que la «valorisation de la biodiversité puisse servir pleinement l’objectif de développement, un nouveau partage des retombées au niveau mondial est plus que jamais nécessaire», a estimé M. Ondzounga, invitant les entreprises directement intéressées par les ressources vivantes à s’engager dans une démarche volontaire pour leur valorisation équitable.

Pendant trois jours, les experts vont préparer les dossiers de la conférence ministérielle qui doit arrêter la position commune que l’Afrique doit défendre en matière de gestion de la biodiversité à la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tiendra pour la première fois sur le thème de la biodiversité, le 22 septembre prochain à New York, aux Etats-Unis, et à la 10ème session de la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique prévue du 18 au 29 octobre à Nagoya, au Japon.

«L’appel qui nous est lancé par le reste du monde commande que nous préparions sérieusement et collectivement les réponses qui vont engager, pour longtemps, l’avenir de la préservation de la biodiversité», a conclu M. Ondzounga.

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