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La déclaration de Libreville pour une évaluation bi annuelle des efforts en matière de biodiversité

Les ministres africains de l’environnement se sont engagés, samedi à Libreville, à adopter bi annuellement un thème pouvant faire l’objet d’une évaluation des efforts déployés par les pays du continent en matière de biodiversité.

Dans un texte dit « déclaration de Libreville », adopté à l’issue de la conférence panafricaine de haut niveau sur le thème « Biodiversité et lutte contre la pauvreté: quelles opportunités pour l’Afrique »?, les ministres ont proposé que le premier thème de la série, pour 2011-2012, porte sur la déforestation en Afrique.

La déclaration de Libreville propose à cet effet la mise en place d’un comité africain par la Conférence des ministres africains de l’environnement (CMAE) en vue d’élaborer un plan d’action en la matière.

Le texte réaffirme, par ailleurs, la valeur importante des ressources tirées de la biodiversité et des écosystèmes terrestres et aquatiques pour la réalisation d’un développement économique durable et équitable et pour la lutte contre la pauvreté en Afrique.

Il souligne la nécessité, à cet égard, de continuer à assurer les services écosystémiques et de garantir l’accès à ces services, en particulier pour les populations démunies qui en dépendent directement.

La déclaration de Libreville recommande, en outre, l’intégration et la prise en compte de la biodiversité et des services écosystémiques dans les stratégies et politiques intersectorielles et les secteurs appropriés à tous les niveaux, en vue d’accélérer et faciliter la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), ainsi que leur budgétisation.

Elle souligne également la nécessité de « renforcer les capacités de nos pays pour la mise en œuvre des accords multilatéraux sur l’environnement au travers des partenariats impliquant davantage les communautés autochtones et locales, les scientifiques, la société civile, les élus et les décideurs politiques ».

Selon la déclaration de Libreville, les pays africains se sont engagés à actualiser leurs stratégies et plans d’action nationaux en matière de biodiversité en tant qu’outils efficaces pour promouvoir la mise en œuvre du nouveau plan stratégique relatif à la biodiversité pour la période 2011-2020.

Ils se sont engagés à ratifier, dans les meilleurs délais, la convention d’Alger de 1968 sur la protection de la nature et des ressources naturelles telle qu’amendée par la deuxième assemblée général de l’Union Africaine (UA) tenue à Maputo (Mozambique) en juin 2003.

La dite convention constituerait un cadre adéquat pour la mise en œuvre de la stratégie biodiversité révisée 2011-2020, souligne la déclaration de Libreville.

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