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Ali Bongo Ondimba à l’Elysée lundi

Le président gabonais, Omar Bongo Ondimba sera reçu ce lundi après-midi à L’Elysée par son homologue français, Nicolas Sarkozy après des entretiens ce même jour avec le Premier ministre, François Fillon et le ministre en charge de l’Ecologie, Jean Louis Borloo.

Cette rencontre sera la quatrième entre les deux personnalités, depuis l’arrivée au pouvoir du chef de l’Etat gabonais.

Selon de sources proches de la délégation gabonaise, les relations bilatérales et bien d’autres questions seront au menu de ce nouveau tête-à-tête.

Le Gabon et la France entretiennent des multiples relations de coopération sous-tendue par différents accords.

Des accords qui ont été revisité de commun accord entre les deux chefs d’Etats, rappelle-t-on.

Cette coopération se caractérise également par des flux d’aides importants en matière de gouvernance, de sécurité et de renforcement des capacités.

Au plan économique et commercial des appuis à travers des fonds d’aide dans les secteurs des micro- projets, modernisation de la pêche artisanale, enseignement supérieur, forêts et environnement, éducation, santé, infrastructures, assistance technique, sociale, sport, culture, ont été mis en place.

Les relations politiques sont au beau fixe. En matière économique, il y a quelques inquiétudes car, si les autorités de Libreville déploient chaque jour des efforts et actions visant le mieux- être des populations ainsi que la promotion du tissu économique en s’ouvrant à d’autres partenaires économiques, il est, toutefois, regrettable que cette détermination ne soit pas toujours, en revanche, bien accueillie dans certains milieux d’affaires conservateurs de l’hexagone, indique-t-on à Libreville.

Ces opérateurs, laisse-t-on entendre, n’ont pas toujours digéré certaines mesures économiques prises par les nouvelles autorités gabonaises dès leur entrée en fonction. On retient, notamment, celle interdisant l’exportation des grumes.

Il faut dire à cet effet, qu’en dépit du soutien apporté par le président Sarkozy à la politique menée par le chef de l’Etat gabonais depuis son avènement au pouvoir pour promouvoir le développement de son pays ainsi que discussions engagées entre le gouvernement et de nombreuses sociétés d’exploitation forestière, nombreux sont celles-ci qui peinent à s’adapter à la nouvelle donne.

Dans d’autres secteurs portant sur l’exploitation minière, les domaines des infrastructures, routes, etc, la forte concurrence livrées par les firmes d’autres pays résolus à investir au Gabon n’est également pas toujours vu d’un bon œil.

On sait particulièrement que l’entrée dans l’espace économique gabonais de promoteurs asiatiques dans la réalisation de nombreux grands chantiers ouverts par le Gabon ne laisse pas certains milieux et lobbies du partenaire historique indifférents. Si l’on en juge par les diverses manœuvres orchestrées et souvent à contre-courant des discours officiels militant pour une grande libéralisation et démocratisation des affaires.

Il y a, comme une gêne, qui ne dit pas son nom, de certains milieux à voir le Gabon saisir toutes les opportunités de développement traduites par la venue de nombreux investisseurs étrangers, dit-on dans les bureaux feutrés des ministères à Libreville.

Le président gabonais rencontre Nicolas Sarkozy, après le Premier ministre François Fillon et le ministre d’Etat en charge de l’Ecologie, Jean Louis Borloo, devrait rassurer ses hôtes, sans toutefois réaffirmer la détermination des autorités gabonaises à poursuivre son action et s’ouvrir à d’autres partenaires pour aider notre pays dans ses efforts de développement.

Ils aborderont, sans nul doute, d’autres questions d’intérêt commun parmi lesquelles l’environnement.

A cette occasion, Nicolas Sarkozy, qui se souvient-on, avait lors du dernier sommet France-Afrique de Nice au cours de la réception offerte aux chef d’Etat de pays africains invités à Paris le 14 juillet dernier, réaffirmé l’engagement de Paris aux côtés des Etats africains, en maintenant son aide au développement, soutenant les efforts de développement dans plusieurs domaines, notamment la Formation des jeunes, l’appui au maintien de la paix et la sécurité.

Le chef de l’Etat français ayant inscrit son action dans le cadre d’un nouveau partenariat, au regard de la relation spécifique et privilégiée qu’elle entretient avec ces pays dont le Gabon, devrait rester dans sa logique.

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