Engagé dans un vaste programme d’industrialisation de sa filière bois, le Gabon se dote d’outils pour y parvenir. Après l’adoption du projet de décret fixant les règles et conditions d’accès au fonds créé par l’Etat, le gouvernement a actualisé le 14 octobre l’article 2 du décret relatif à la composition et au fonctionnement du comité pour l’industrialisation de la filière bois.

Réuni le 14 octobre à Libreville, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant modification de l’article 2 du décret N° 001031/PR/MEF du 1er décembre 2004, sur la composition et le fonctionnement du comité pour l’industrialisation de la filière bois.

Selon le nouveau texte, la présidence du comité échoit au ministre des Eaux et Forêt ou son représentant, tandis que la vice-présidence revient au ministre de l’Economie ou son représentant. Le directeur général des Eaux et Forêt ou son représentant, est désigné rapporteur général.

Au titre des membres, le comité est composé d’un représentant issu de trois administrations. Il s’agit de la Primature, de l’administration des Douanes, du ministère du Budget, du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Equipement et du ministère des PME. Le directeur général de l’Environnement et celui des Eaux et Forêt, ou leurs représentants, sont également membre.

La Société civile n’est pas oubliée puisque ce bureau compte également un représentant du syndicat des professionnels de la filière bois. Le communiqué final du Conseil des ministres indiqué enfin que «le comité peut, au besoin et à titre consultatif, faire appel à tout expert».

La modification de l’article 2 N° 001031/PR/MEF du 1er décembre 2004, intervient 72 heures après l’adoption du projet de décret fixant les règles et conditions d’accès à l’appui par l’Etat à l’industrialisation de la filière bois, un fonds estimé à une vingtaine de milliards de francs CFA.