spot_imgspot_img

Environnement / Le chef de l’Etat exige la fermeté vis –à-vis les braconniers de tout acabit

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce jeudi au palais de la présidence de la République à Libreville, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, fustigeant avec « vive indignation » les actes de braconnage perpétrés dans les parcs nationaux du pays, et qui entachent le développement du Gabon Vert, a instruit le gouvernement de « sensibiliser les missions diplomatiques et postes consulaires sur les agissements des ressortissants de leurs pays respectifs », mais aussi de faire preuve de fermeté à l’endroit des nationaux complices des braconniers.
Le positionnement de cette question dans l’ordre du jour du Conseil des ministres de ce jeudi peut indiquer clairement l’intérêt que revêt la protection de la nature au plus haut niveau de l’Etat gabonais.

En effet, si le chef de l’Etat, qui prône un Gabon vert, durable, est sorti de ses gonds, c’est le récent événement dans le parc national de la Wonga- Wongué où l’on a annoncé la tuerie de plusieurs éléphants qui l’a amené à siffler la récréation en invitant le gouvernement à prendre des mesures opportunes pour punir les indélicats et les complices de la destruction massive de nos écosystèmes.

A l’ouverture des travaux donc, rapporte le communiqué final du Conseil, « le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a exprimé au conseil sa vive indignation au regard des actes de braconnage perpétrés dans nos Parcs Nationaux ».

Aussi, l’on note que « ces actes organisés par des immigrés avec vraisemblablement la complicité de quelques nationaux, risquent de porter entrave à la politique du « Gabon Vert » que nous sommes en train de mettre en place et qui commence progressivement à porter ses fruits ».

Le Communiqué indique que le président de la République a instruit le Gouvernement, qui en a pris bonne note : «

– de sensibiliser les missions diplomatiques et postes consulaires sur les agissements des ressortissants de leurs pays respectifs ;

– d’intensifier les contrôles aux frontières et les sanctions à l’endroit des exploitants illégaux des espèces animales et végétales en général et des espèces intégralement protégées en particulier ;

– d’appliquer rigoureusement et même de faire évoluer, les dispositions du code forestier, du code de l’environnement et du code minier ;

– d’interdire toute activité d’exploitation forestière dans tous les parcs nationaux et notamment entre Wonga-Wongué et Libreville ;

– de faire preuve de fermeté à l’endroit des nationaux complices des braconniers ;

– d’interdire l’implantation anarchique des antennes de communication dans les aires protégées, support idéal pour faciliter le trafic des produits illégaux et coordonner les activités criminelles ».

Enfin, a précisé la note parvenue à la Rédaction de GABONEWS, « le Chef de l’Etat a rappelé que le Gabon qui fait partie du bassin du Congo a une responsabilité mondiale dans la gestion de l’écosystème et la survie de l’humanité. Aussi, le Gouvernement doit tout mettre en œuvre pour assurer une gestion méticuleuse de nos ressources naturelles ».

GN/DCD/11

Mis à jour ( Vendredi, 15 Avril 2011 20:41 )

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES