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Le Bloc Démocratique Chrétien livre sa part de vérité sur la mise en place de la biométrie au Gabon

Le président du Bloc Démocratique Chrétien (BDC) (parti politique de la majorité Républicaine au pouvoir), Christian Mavioga, qui s’est exprimé ce jeudi à la faveur d’une conférence de presse à Libreville en rapport à la mise en place de la biométrie au Gabon a, affirmé que, « si le Gabon est un pays de droit, alors le débat sur le report des élections ne devrait pas avoir lieu ».

Selon ce leader politique, les élections sont constitutionnellement prévues cette année et il est du devoir des politiques de respecter cet état de fait.

Aussi, il n’a pas manqué de peser de tout son poids pour rappeler à la classe politique toute entière que « le Gabon est un état de droit s’il faut à chaque fois tordre le cou à la loi, nous ne seront plus dans un état de droit, mais dans une République bananière ».

L’introduction de la biométrie dans le processus électoral au Gabon est acquise mais les délais pour cette année sont courts cependant, pas impossibles. Mais il y a, selon Christian Mavioga, d’autres priorités pour les gabonais citant pêle-mêle, la construction des logements sociaux promis par le président pendant les élections, les routes, la réduction du chômage, en un mot, l’amélioration des conditions de vie réelle des gabonais.

Dans ce sens, comme l’avait souligné le chef de l’Etat aux responsables des partis politiques du pays, la mise en place de la biométrie coûterait à l’Etat, la somme de 54 milliards de francs CFA. Cette somme d’argent peut contribuer à mettre en place de façon efficace le projet de société du chef de l’Etat, sur la base duquel nous l’avons élu.

Donc, « oui à la biométrie mais il faut attendre l’an prochain, car le coût de celle-ci (54 milliards n’est pas budgétisé en 2011 » a-t-il souligné.

Cependant, « si l’opposition souhaite véritablement qu’il y est la biométrie cet année, c’est peut être possible comme l’aurait souligné Pierre Mamboundou. En effet, le président du BDC a relevé que Pierre Mamboundou avait en son temps, laissé entendre que – le Gabon pouvait trouver cette somme d’argent auprès des institutions financières étrangères pour la mise en place de la biométrie- alors a-t-il argumenté « que l’opposition se mettent au travail pour cela ».

Le Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, après un échange à la présidence de la République avec la classe politique nationale concernant l’organisation et les contraintes liées aux élections législatives à venir, que tout le monde veut transparentes et sécurisées à travers l’introduction de la biométrie, avait renvoyé l’ensemble des leaders politiques à la réflexion, tout en les invitant à une nouvelle rencontre le 9 mai prochain pour entériner une décision commune en vue de la bonne marche du processus démocratique dans notre pays.

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