Un forum de « cadrage général des partenariats public-privé pour une gouvernance universitaire innovante » s’ouvre, lundi prochain à Libreville, à l’initiative du ministère gabonais de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de l’innovation, chargé de la recherche scientifique.
Recteurs d’univeristés, chercheurs et enseignants en provenance d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique, partenaires au développement, Fondations, opérateurs économiques nationaux et étrangers, grandes firmes internationales sont attendus dans la capitale gabonaise pour participer au forum de quatre jours (20-23 juin).
Les assises entrent dans le cadre de la nouvelle organisation universitaire et de recherche, appelée de tous leurs voeux par les autorités gabonaises, en vue de l’adéquation entre la diversification économique et l’extension des filières techniques et professionnelles, une ambition nationale qui nécessite une gouvernance universitaire innovante avec la des partenariats public-privé.
« L’objectif du forum est de faire des universités et instituts de recherche gabonais de véritables pôles d’excellence par la professionnalisation de leurs offres de formation », souligne-t-on de source proche du ministère de l’éducation nationale.
« Les projets de recherche devraient accorder une place de choix à la recherche appliquée, à la recherche-développement et à l’innovation, promue par la commande publique et la commande privée », explique-t-on de même source.
Les partenariats public-privé, en matière universitaire et de recherche permettront une participation, à parité, des partenaires, de l’Etat gabonais et des collectivités locales, dans les domaines de la professionnalisation des offres de formation des universités, du financement du fonctionnement des universités et des centres de recherche, ainsi qu’une recherche appliquée, recherche-développement et innovation, en phase avec la commande publique et la commande privée, poursuit la source.
La création de trois nouvelles universités à Mouila (sud), Oyem (nord) et Port-Gentil, la capitale économique (ouest), ainsi que d’une Ecole des mines et des terres rares à Franceville (sud-est) participe du souci du gouvernement gabonais de favoriser un aménagement technique du territoire permettant la naiassance ou l’éclosion de villes scientifiques.
« Cet ajustement se construit autour d’une véritable mutation qui voit le système universitaire actuel basculer d’une dominante des Lettres et Sciences Humaines et Sociales vers une orientation plus accentuée sur les branches professionnalisantes des Sciences et Tchniques », explique-t-on au ministère de l’éducation nationale.