La Direction générale de la consommation et de la concurrence, au fait de la problématique de la flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché local, mène actuellement une profonde réflexion visant à déterminer les causes réelles de cette situation devenue récurrente et gênante pour les consommateurs, en vue d’apporter des solutions idoines.
Selon Fidèle Engoué Mba, directeur général adjoint de la concurrence et de la consommation, chargé des questions techniques, les facteurs favorisant cette situation, sur le plan national, seraient liés aux frais de douane, ceux du port (branchement transit aconage), auxquels sont soumises toutes marchandises au débarquement, et recouvrés par les administrations telles que la DGCC, le Commerce, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) et le ministère de l’Agriculture. Ajouté à cela, le coût élevé des factures d’eau et d’électricité, les spéculations des intermédiaires (grossistes, demi-grossistes, détaillants) et les frais de transport.
Menée en collaboration avec les opérateurs économiques, cette réflexion intervient dans un contexte marqué ces derniers temps par une flambée des prix des produits de première nécessité tels que le lait, les huiles de cuisine, le poisson, la volaille, la viande et même les légumes qui sont en grande partie produits localement.
Ces produits se voient ajouter de deux (2) à cinq (5) cent francs Cfa sur le litre ou le kilogramme au grand dam ces consommateurs.
Ainsi, par cette démarche, la DGCC qui passe au peigne fin toutes les pistes de solution, envisage, dans un délai relativement cours, de stabiliser les prix des denrées alimentaires dans le but de soulager les populations qui en font les frais.
