La session dite de rattrapage de la Carte professionnelle de presse, uniquement réservée à ceux qui n’ont pas pu introduire leurs dossiers à temps lors de la première séance, est effective depuis hier (vendredi) et ce, pour une semaine.

Les travaux de cette session spéciale ont été ouverts à la maison « Georges Rawiri » de la Radiodiffusion Télévision gabonaise (RTG1) par le Secrétaire général du ministère de la Communication, Christophe Othamot.

Face au désintéressement désormais constaté dans la sollicitation de la carte professionnelle de presse, du fait qu’elle n’offre aucun avantage à ses détenteurs, Christophe Othamot, a, de nouveau lancé un appel en direction des journalistes, techniciens et producteurs en les incitant à voir les choses du bon côté.

« Je lance de nouveau un appel aux professionnels des métiers de la communication afin qu’ils sollicitent leurs cartes en déposant leurs dossiers auprès de la commission, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait », a-t-il exhorté en soulignant que « la Carte Professionnelle de Presse est statutaire et s’impose à tout communicateur voulant exercer sur le territoire national ».

Toute chose qu’a réitérée le président la Commission Nationale de la Carte Professionnelle de Presse (CNCPP), Elmut Moutchinga Boulingui.

« La confirmation de ces retrouvailles semble bien traduire l’hypothèse tacite d’une crédibilisation progressive et significative de la carte professionnelle de presse au Gabon … qui est entrain d’emprunter le chemin positif de la respectabilité car, malgré la persistance de quelques interrogations sur son utilité socio-économique, la raison fondatrice du lien entre la carte et l’accès à l’information préoccupe fort heureusement la majorité des professionnels des médias », a reprécisé Elmut Moutchinga Boulingui.

Ouverte le 29 juillet, cette session spéciale dite de rattrapage va se refermer le 7 août prochain.