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Gabon : Même combat pour L’UPG et Ndongou

Précédant le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, le Conseil du Secrétariat exécutif de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) s’est réuni 6 août à Libreville, où il s’est «indigné de la prolifération des fanions qui arborent le drapeau gabonais incluant les armoiries de la République». Rappelant que «les attributs de la République ne doivent nullement être édulcorés pour quelque raison que ce soit», le parti souhaite que ces «fanions soient retirés de la circulation».

Présidant le conseil du Secrétariat exécutif de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), le 6 août à Libreville, Pierre Mamboundou s’est indigné de «la prolifération des fanions qui arborent le drapeau gabonais incluant les armoiries de la République», rappelant que «les attributs de la République ne doivent nullement être édulcorés pour quelque raison que ce soit».

A cet effet, le président de l’UPG «interpelle solennellement le Président de la République pour que ces fanions qui violent les dispositions de la loi fondamentale en son article 2 et de la loi n° 54/60 du 15 août 1960, soient immédiatement retirés de la circulation». Le parti, pourrait, le cas échéant, «utiliser les voies de droit pour restaurer les symboles de la République».

Une position qui a précédé celle du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou, qui a mis en garde, dans un communiqué publié le 7 août, les «vendeurs à la sauvette commercialisent des drapelets aux couleurs nationales», non sans avoir ordonné le «retrait pur et simple du marché de ces drapelets». Le ministre a également annoncé des sanctions contre les fabricants de ces «drapelets contrefaits».

Par ailleurs, conseil du Secrétariat exécutif de l’UPG s’est penché sur l’opération de collecte des dossiers d’enrôlement en vue du renouvellement ou de l’établissement des Cartes nationales d’identité (CNI) à caractère biométrique.

«Le conseil s’interroge sur la légalité de cette opération alors qu’il est de notoriété publique que la loi sur la protection des données à caractère personnel n’a pas encore été promulguée par le Président de la République. Le conseil s’indigne que la loi portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République Gabonaise n’ait pas encore été modifiée pour prendre en compte les données biométriques, cachant mal la volonté du Gouvernement d’organiser les élections sans la biométrie, pour s’octroyer encore une majorité introuvable à l’Assemblée nationale», a conclu l’Union du peuple gabonais.

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