Au total, 17200 dossiers de demandes de bourses sont examinés depuis lundi dernier à Libreville par les membres de la commission technique de l’Agence nationale des bourses et stages du Gabon (ANBG).
C’est la première réunion de cette structure dont la plupart des membres sont des hauts fonctionnaires de l’administration gabonaise, qui doit siéger un mois durant sous la présidence de M. Etienne Massard Cabinda.
La commission examine aussi bien les cas des nouveaux bacheliers à la recherche d’une première inscription dans une institution de l’enseignement supérieur que ceux des étudiants déjà inscrits dans les universités et les grandes écoles du Gabon et de l’étranger.
Impatients de connaître le sort réservé à leurs demandes, futurs et anciens étudiants font le pied de grue devant les locaux de l’ANBG au centre ville de Libreville.
Pour être agrées, toute demande doit répondre aux critères établis par le gouvernement disposant que tout nouveau demandeur de bourse doit être âgé de 18 à 22 ans, avoir obtenu 10/20 en moyenne de classe et à l’examen du Bac…
En outre, les bourses pour l’étranger ne sont accordées qu’en fonction de l’importance de la formation et du bénéfice que peut en tirer le pays.
A l’ouverture des premières assises de la commission technique, le président du conseil d’administration de l’ANBG, le Pr Ngou Milama, a exhorté ses membres « à faire preuve de beaucoup de justice et d’équité dans le traitement des différents dossiers ».
Pour sa part, le président de la Commission technique, M. Etienne Massard Cabinda, a invité les membres à s’appuyer sur les textes pour un travail efficace et efficient.
Il leur a également recommandé d’appliquer les dispositions du décret du 3 février 2011, accordant la priorité aux nouvelles demandes de bourses.
La création de l’ANBG a été décidée par le président Ali Bongo Ondimba, lors du conseil des ministres délocalisé qui s’est tenu du 27 au 31 avril 2011 à Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, dans le nord-est du Gabon.
Elle faisait suite à l’audit sur la gestion des Bourses et Stages commandité, par le chef de l’Etat, auprès du Gouvernement, lequel avait révélé de nombreux dysfonctionnements et insuffisances de nature à dévoyer les objectifs initiaux de cet important instrument de soutien à la formation des Gabonaises et des Gabonais.
L’ANBG doit orienter son action vers une formation de qualité et compétitive, en adéquation avec les besoins en emplois liés au développement économique du pays.
Sa mission consiste à appliquer la nouvelle politique de soutien à la formation basée sur les principes d’adéquation formation-emplois, promouvoir le mérite et aider les populations les plus vulnérables, maîtriser le circuit de la dépense, afin d’éviter les désagréments, notamment les retards dans le paiement des bourses enregistrés chaque année par les étudiants gabonais.