Le match amical international Gabon Brésil a connu quelques problèmes d’ordre technique avant le coup d’envoi de celui-ci par l’arbitre central, le sud africain Victor Hlungwani. Avant le coup d’envoi de cette rencontre tant attendu par les Gabonais et en présence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, la technique a plongé les joueurs et l’ensemble des spectateurs dans l’obscurité avec des baisses de tension pendant près de 20 minutes.

Après ce petit incident, les choses sont rentrées dans l’ordre et le match a pu débuter.

Pour ce qui est de l’organisation à proprement parlée, certains petits dysfonctionnements ont pu se faire jour. Au niveau du transport des spectateurs, les bus affrétés insuffisants, la communication à l’endroit du public peut-être déficiente pour ce qui est des voitures personnelles qui occasionnent des embouteillages impressionnants.

Le « deux poids-deux mesures » pratiqué par certains volontaires recrutés par le COCAN en ce qui concerne les règles appliquées aux spectateurs.

Ainsi certains ont pu pénétrer dans les tribunes avec des bouteilles encore portant des bouchons, d’autres spectateurs se sont vus refuser ce privilège par exemple. La sécurité et les règles édictées pour la garantir est pourtant l’affaire de tous !

Il fallait, au cours de ce match, sortir de l’enceinte du stade pour pouvoir trouver de quoi se désaltérer.

Beaucoup de spectateurs ont été trempés par l’averse aux entrées des stades. Rien n’ayant été, apparemment, pensé afin de les protéger du soleil aussi bien que des intempéries.

En tous les cas, au-delà de l’atmosphère de joie généralisée qui a saisi Libreville ce jeudi, cette rencontre aura également permis aux Gabonais d’avoir une réelle première impression sur le nouveau stade de l’amitié sino-gabonaise qui sera officiellement inauguré le 27 novembre prochain.
A charge pour le COCAN de corriger, dans les semaines à venir, les dysfonctionnements constatés. C’est un bon début mais il faudra sûrement être capable de mieux faire au mois de janvier prochain.