lain Marsaud, le candidat UMP aux premières législatives des Français de l’étranger qui auront lieu les 10 et 17 juin, soit un peu plus d’un mois après la présidentielle française qui se tiendra les 22 avril et 6 mai prochains, est arrivé à Libreville vendredi dernier. Il explique, dans l’entretien qui suit, le sens de sa visite au Gabon.
Gabon Matin : M. Marsaud quel est l’objet de votre visite au Gabon ?
Alain Marsaud : Ma visite au Gabon consiste premièrement à rencontrer mes compatriotes français électeurs inscrits sur les listes consulaires, qui sont au nombre de 11 000 environs, c’est ce que j’ai fait hier et de rencontrer les autorités gabonaises, que je vais accompagner d’ailleurs puisqu’ils m’ont invité au match cet après-midi (ndlr : hier). Pour moi, c’est une grande première de découvrir cette équipe de football du Gabon. Mais, bien sûr, je viens faire ici de la politique, je suis candidat aux élections législatives pour les Français de l’étranger. Cela, dans la 10ème circonscription qui va de la Syrie à l’Afrique Sud et globalement du Nigeria à l’Océan indien. 49 pays environs, donc je rencontre lors de ces visites, le maximum de mes compatriotes pour faire deux sortes de campagnes : la campagne présidentielle, en les incitant à voter pour Nicolas Sarkozy, notre président de la République et puis la campagne des législatives où je suis le candidat de la Majorité présidentielle française ici, notamment au Gabon.
Vous avez parlé d’environ 49 pays dans la 10ème circonscription, pourquoi précisément le Gabon ?
Le Gabon un pays très important dans cette circonscription, puisque c’est l’un des pays qui compte le plus de Français. C’est la raison pour laquelle je fais une campagne axée sur la politique que mène le gouvernement. J’essaye d’expliquer à tous mes compatriotes l’intérêt qu’il y a à reconduire la même majorité à l’Assemblée nationale et à la présidence de la République.
Quel est l’intérêt d’un député des Français de l’étranger ?
C’est une avancée démocratique. Nous avons à peu près deux millions de nos compatriotes qui vivent à l’étranger et qui jusqu’ici étaient tenus à l’écart de la politique de la France et qui ne s’intéressaient pas d’ailleurs suffisamment à ce qui se passe en France. Le fait de les inciter à voter à l’élection présidentielle mais aussi et surtout d’élire des députés qui seront leur lien direct, c’est une manière de rapprocher nos compatriotes vivant à l’étranger, de la maison France. Nous avons des problèmes de protection de compatriotes à l’étranger des problèmes de sécurité, des problèmes de leur sûreté, des problèmes de leur retraites, les problèmes de l’éducation.
Qu’avez-vous dit à vos compatriotes ?
Je leur ai dit qu’ils avaient intérêt à se mobiliser pour cette élection présidentielle et cette élection législative car la Majorité présidentielle, actuelle a fait le plus pour les Français vivant aujourd’hui à l’étranger, donc ils doivent s’en souvenir.
Pourquoi avez rencontré les autorités Gabonaises ?
Je suis allé remercier le président gabonais dont le pays permet aux français de faire une campagne politique librement et qui permet de vivre la démocratie française au Gabon. Ce n’est pas le cas dans tous les pays. C’est un des rares pays où cela se fait avec autant de facilités. Nous avons fait une réunion publique sur la plage et je voulais en remercier les autorités gabonaises.
Propos recueillis par Louis-Philippe Mbadinga