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France : Le président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique dénonce le fonctionnement de la justice gabonaise

Le président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), Anthony Bouthelier, dans un entretien exclusif avec Gabonews dans un hôtel du premier arrondissement de Paris, a dénoncé avec luxe et détails le fonctionnement de la justice gabonaise qui émousse la bonne volonté des PME françaises d’investir au Gabon.

« Pour convaincre plus des PME françaises d’investir au Gabon, il faut que le Gabon fasse un effort pour que sa justice fonctionne mieux », nous a confié M. Anthony Bouthelier.

Selon lui, un petit entrepreneur a besoin de protection juridique et judiciaire. Le Gabon est un pays très riche, il faut y aller. Mais si on veut que la richesse gabonaise se diffuse dans la population, il faut, en dehors des mineurs (ERAMET), transporteurs (CFAO, Bolloré) forestiers (Le Roy Gabon, Rougier…) qui sont déjà là depuis des décennies, attirer plus des PME qui doivent quitter le secteur informel pour rentrer dans le secteur formel. Et pour ce faire, il faut qu’une justice fonctionne bien.

« Au Gabon, il y a souvent des défaillances de ce côté-là », a soutenu le président du CIAN, patron de la SOTRALGA, spécialisée dans la fabrication des casseroles au Gabon avant de reconnaître, que tous les investisseurs français (petits ou grands) ont réussi a tiré leur épingle de jeu dans tous les secteurs de l’économie gabonaise.

En février dernier, lors d’une campagne des relations publiques pour le « Gabon Emergent » organisée par l’Ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou, le directeur général de l’économie gabonaise, Hamidou Okaba, parlant de la lenteur administrative, souvent considérée comme un véritable goulot d’étranglement en Afrique , avait rassuré avec élégance les opérateurs économiques français que le combat du Gabon c’est aussi la réduction des délais, non seulement pour enregistrer une entreprise, mais également pour rendre les décisions de justice ou obtenir une licence ou autorisation de l’Etat.

Il existe désormais à Libreville, un Centre de Développement des Entreprises qui est une espèce de guichet unique où toutes les administrations impliquées dans la création d’une entreprise se retrouvent dans le même bâtiment pour éviter que celui qui veut investir au Gabon ne perde trop de temps dans les procédures administratives et les longues distances entre administrations.

La législation économique au Gabon est participative, la Chambre de Commerce est devenue une structure autonome aux mains du secteur privé et aucune loi n’est élaborée ou adoptée sans consulter les opérateurs économiques. Enfin, la sécurité des droits est garantie par un système judiciaire de plus en plus moderne.

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