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La sous région recherche des solutions efficaces pour lutter contre le braconnage

Le Ministre gabonais des Eaux et Forêts, Gabriel Tchango a ouvert ce mardi dans la capitale gabonaise, l’atelier sous régional sur le trafic des espèces sauvages et le démantèlement des réseaux illicites transnationaux, en présence des représentants des pays de la sous région eux aussi victimes des dégâts du braconnage et de l’ambassadeur des Etats Unis au Gabon, Eric D. Benjaminson par ailleurs initiateur de ces assises.

Dans son allocution circonstancielle, le membre du gouvernement a souhaité que de ces assises découlent des solutions pertinentes en relation avec la « compréhension de la problématique du braconnage » des « « réseaux illicites de trafic des produits fauniques », et la « question du renforcement de la coopération sous régionale à travers la mise en place de réseaux internationaux en charge de la lutte contre ces fléaux ».

« Depuis un certain temps, nos différents pays de la sous région d’Afrique centrale sont confrontés à un braconnage sans précédent de grands mammifères particulièrement celui des éléphants en raison du commerce de leur Ivoire », a rappelé le Ministre, Gabriel Tchango.

De son côté le représentant du Ministre Centrafricain, Emmanuel Bizot, a souligné que sur le plan national, son pays multiplie des stratégies pour limiter, voir éradiquer ce phénomène en collaboration avec le WWF.

Pour lui, l’expérience du projet de renforcement de l’application des lois fauniques (RALF) a montré que la République Centrafricaine est bel et bien un maillon d’une chaîne de trafic international de trophées d’espèces intégralement protégées (pointes d’ivoires …), avant de préciser que : « l’Afrique Centrale est l’une des sources de prélèvement et l’Asie en est le lieu de consommation. Seule une approche régionale impliquant les Etats concernés, peut aider à mettre un frein à ce trafic ».

A leur suite, le diplomate américain accrédité au Gabon a reconnu que « l’Afrique Centrale est confrontée à une crise immédiate en terme de perte d’espèces de la faune sauvage. Cette crise pourrait bien nuire à notre capacité à conserver la riche biodiversité de la région et freiner le développement économique ».

« La seule solution, je dis bien la seule, est une approche régionale liée aux organisations internationales capables à leur tour d’intégrer votre effort à un mouvement mondial. Il est également essentiel que les gouvernements d’Afrique Centrale gèrent les questions relatives à l’approvisionnement à travers la mise en œuvre de moyens de répression et de régimes juridiques nécessaires », a proposé Son Execllence Eric D. Benjaminson.

En Avril 2011, le Gabon avait résolu de mettre au point un plan national de lutte contre le braconnage et les réseaux illicites transnationaux à la suite de la découverte d’une trentaine de dépouilles d’éléphants à la réserve de Wonga Wongué.

Situé dans le golf de Guinée, le Gabon et le nord du Congo constituent aujourd’hui le dernier refuge pour les éléphants de forêt, précise t- on.

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