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Popa, le plasticien au grand cœur

Formé à l’Ecole nationale d’arts et manufacture de Libreville à la fin des années 70, Jules Anicet Agouga Mbongo Popa s’est installé à Port-Gentil. Il est le promoteur d’un petit atelier qui offre des prestations concernant le graphisme, l’imprimerie, la décoration, la publicité, la conception de logos, la sculpture et la céramique. Des connaissances qu’il transmet à sept jeunes intéressés par ces œuvres de l’esprit.

C’est dans le 4earrondissement à la cité Georges Ossé que le graphiste Jules Anicet Agouga Mbongo Popa a installé son atelier, «Lyelani et fils». Cet ancien étudiant de l’Ecole nationale d’arts et manufacture (ENAM) a connu des hauts et des bas avant de s’installer à son propre compte. «Mon amour pour l’art a commencé depuis mon jeune âge. Je me suis inscrit à l’ENAM pour apprendre les techniques afin de réaliser des œuvres de qualité. Ce n’était pas facile pour moi à l’issue de ma formation. Je n’avais d’autres choix que d’exercer sous l’ombre de certains particuliers connus dans la ville. Mais les conditions de travail et le traitement financiers restaient à désirer. C’est pour cette raison que j’ai décidé de m’installer sans capital. Au départ, Je faisais des travaux de subsistance pour me permettre d’acheter les produits de première nécessité, mais pas pour financer les grands projets», explique le graphiste.

Ces travaux de subsistance lui ont permis de promouvoir son talent. Dans le domaine depuis plus 15 ans, Jules Anicet s’est fait une renommée auprès de la population qui sollicite au quotidien ses services. «Je ne suis pas encore totalement satisfait. Mais, le peu que je gagne me permet de subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. Les commandes importantes viennent au compte-goutte. Des fois, je passe un an sans un marché», regrette Jules Anicet Agouga Mbongo Popa.

Pour améliorer cette situation, l’artiste veut s’ouvrir aux opérateurs économiques. «Mon souhait est de signer des conventions de partenariat avec les opérateurs économiques de la ville. Ces promoteurs ont l’opportunité de me trouver des marchés, des podiums pour exposer mes œuvres et les exporter. Pour faire vivre l’art, il faut des finances. Je souhaite que les gens fassent confiance aux jeunes gabonais, nous avons du talent», souhaite-t-il.

Jules Anicet Agouga Mbongo Popa fait aussi dans la formation gratuite des jeunes qui fréquentent son atelier. «J’ai formé plusieurs jeunes à Port-Gentil, sur le plan pratique, dans le domaine de l’art plastique. En ce moment, j’encadre sept jeunes, plus mon fils, depuis quatre ans. Des jeunes qui ont un avenir, il manque des opportunités pour les faire connaître au grand public. Mon souhait est que l’Etat ouvre les portes aux artistes d’art plastique et dramatique pour vendre l’image de marque de notre beau pays, le Gabon.»

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