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La croissance du Gabon dopée par le secteur hors pétrole

A l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire, tenue le 3 août à Libreville, Alain Claude Billié Bi Nzé, le porte-parole de la présidence de la République, a annoncé que le Gabon table sur un taux de croissance prévisionnel de 6,5% en 2012, conformément aux prévisions du Fonds monétaire international (FMI).

«Cette croissance est soutenue par l’activité hors pétrole qui y contribue à hauteur de 10%, un résultat hors pétrole à deux chiffres qui n’avait pas encore été atteint par l’économie nationale depuis des décennies», a déclaré Alain Claude Billié Bi Nzé. La croissance hors pétrole est essentiellement portée par le secteur des mines, la relance du secteur bois, les BTP et les services, note-t-on.

S’agissant du secteur des mines, la croissance est essentiellement portée par la bonne tenue, au 1er trimestre 2012, du manganèse et des résultats engrangés la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), contrairement à sa maison mère, Eramet, qui exploite le manganèse depuis plusieurs décennies dans la localité de Moanda (Sud-Est).

«Le résultat aurait pu être meilleur si le transport des marchandises n’avait pas été perturbé par les besoins de transport liées à l’organisation, par le Gabon, de la 28e Coupe d’Afrique des nations football, du 21 janvier au 12 février 2012», a indiqué le porte-parole de la présidence.

Selon Alain Claude Billié Bi Nzé, «l’embellie minière est également due à l’exploitation de l’or. La Société Managem a en effet démarré ses activités. Elle emploie à ce jour 134 dont 79% de Gabonais, effectif comprenant 17% de cadres et 62% d’ouvriers». Par ailleurs, a-t-il ajouté, «Managem, dont la majorité du capital est détenu par des Marocains, extraie pour le moment 45 à 50 kg d’or par mois, une production qui devrait doubler à terme pour s’établir autour de 100 kg d’or par mois lorsque la société atteindra sa pleine production».

Abordant le secteur du bâtiment et des travaux publics, le porte-parole du palais du bord de mer a indiqué que ce secteur «connaît un frémissement avec les travaux de construction des infrastructures (barrages hydroélectriques, routes, logements sociaux économiques)». Le taux de croissance de cette année enregistre un léger mieux par rapport à l’année 2011 où il s’était établi à 6,2%.

Initialement fixé à 3,4% en septembre 2011, le FMI avait revu à la hausse la prévision du taux de croissance du Gabon à 6,5% en 2012, selon le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne publié en mai dernier. Par contre l’institution prévoit une récession de l’économie nationale en 2013.

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