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Démarrage des commissions à l’Agence nationale des bourses du Gabon

Immeuble des Bourses et Stages à Libreville
En prélude à l’année académique 2012-2013, les travaux de la commission technique de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) se sont ouverts le 6 août à Libreville sous la supervision d’Etienne Massard Kabinda, président de la Commission technique d’attribution des bourses, en présence de Jean-François Thardin, patron de l’ANBG.

«Aucun étudiant n’a eut la bourse supprimée à l’intérieur d’un cycle du fait de son âge. Si des étudiants avaient été dans ce cas là, qu’ils se présentent à l’Agence nationale et ils seront rétablis dans leurs droits. La question de l’âge se pose lorsqu’on parle du passage d’un cycle à un autre cycle», a reprécisé Etienne Massard Kabinda, président de la Commission de l’Agente nationale des bourses et stages du Gabon (ANBG), à la faveur du démarrage des travaux de la Commission technique d’attribution des bourses.

«La bourse est désormais alloué pour un cycle d’étude. Il n’est plus question de renouvellement de bourse. Configuré sous cet aspect, aucun étudiant de nationalité gabonaise, qui justifie l’obtention du bac ou d’un titre équivalent, qui a signé un engagement quinquennal à servir le Gabon, qui n’a pas un âge dépassé pour les études envisagées et, qui effectue des études régulières à plein temps, ne peut voir sa bourse suspendue pour limite d’âge. L’âge n’a joué que d’un cycle à l’autre», a explicité le président de la commission.

À ces travaux qui ont démarré le 8 août, la Commission a convié le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves, le président de l’association des parents d’élèves de l’école préparatoire aux concours du Lycée Léon Mba, des élus de l’Assemblée nationale et du Sénat et des représentants d’étudiants et des médias en qualité d’observateur. Ce pour se conformer aux principes d’objectivité, d’équité, de transparence et de disponibilité de l’information pour tous, qui sont depuis deux ans le crédo de la Commission technique d’attribution des bourses.

Après une brève installation du décor et du contexte par Jean François Tardin, directeur général des bourses et stages, Etienne Massard a édifié l’assistance en abordant tour à tour, les nouvelles dispositions juridiques qui encadrent la gestion des bourses au Gabon, les critères de travail de la Commission, le bilan des travaux de la Commission technique pour l’année académique 2011-2012 et une proposition d’agenda pour 2012-2013. «Le travail de la Commission n’est pas simplement de supprimer des bourses. Il y a un travail en profondeur qui est en cours de réalisation et qui vise à mieux comprendre les causes de l’échec scolaire en République gabonaise. Parce que le principal ennemi de la bourse c’est l’échec. Et on a pu démontrer aujourd’hui, à travers les résultats que nous accumulons depuis trois ans maintenant que les principales causes de suppression des bourses sont les résultats insuffisants ou les échecs. En regardant plus en profondeur, nous commençons à comprendre les raisons de ces échecs et la compréhension de ces raisons doit nous permettre de lutter contre l’échec scolaire», a expliqué Massard Kabinda.

On note que pour l’année académique écoulée, 21 236 dossiers avaient été examinés par la Commission qui a finalement attribué 14666 bourses dont 2654 attributions aux nouveaux bacheliers 2011, 1607 attributions nouvelles, 8556 renouvellements de bourses et 497 rétablissements. Pour cette année, plus de 10 000 dossiers seront soumis à l’examen des commissaires, soit 4253 pour les étudiants en changement de cycle et 6260 pour les nouveaux bacheliers.

«Une nouvelle réglementation est cours d’élaboration qui, je l’espère, va arriver très rapidement sur la table de la Commission» a indiqué le président de la commission précisant que les assises en cours vont s’articuler autour de l’ancien texte. Car le nouveau texte, en cours d’élaboration, «ne peut être attendu du fait des impératifs de calendrier qu’impose la rentrée des classes à l’étranger. Le constat issu des sessions précédentes a révélé que les étudiants en partance pour l’étranger débutaient les cours tardivement. Une pénalité qui prédisposait de bons étudiants à l’échec. C’est donc pour cette raison que cette session se tient un peu plus tôt.»

La Commission va donc devoir se prononcer, de manière souveraine, sur l’octroi ou non de la bourse aux étudiants. «L’attribution des bourses en République gabonaise, se fait, depuis un certain temps, de façon objective, de façon transparente. On peut être mécontent de n’avoir pas rempli certains critères, de n’avoir pas été sélectionné, mais on ne pourra pas être mécontent parce qu’on a vécu une injustice. Désormais les critères d’attribution des bourses sont clairs, sont précis, et quiconque entre dans ces critères pourra prétendre bénéficier d’une bourse», a rassuré Etienne Massard.

Selon les chiffres présentés par le président de l’ANBG, le nombre des boursiers au Gabon a augmenté ces dernières années comme jamais par le passé. Cette augmentation a également été accompagnée de l’augmentation du taux d’attribution des bourses. Notamment, «de 10 % à l’étranger, parce les autorités gabonais, au premier desquels le président de la république, ont pris conscience de ce qu’on ne pouvait pas continuer à maintenir les étudiants dans des conditions de vie qui ne leur permettait pas de s’investir entièrement dans leurs études. Ce taux va aller progressivement en s’améliorant de façon à garantir le succès de nos étudiants à l’étranger. Pour ce qui est du Gabon, il y a eu une augmentation de 25%, pour montrer qu’il n’y a plus de fatalité à étudier au Gabon», a conclu le président de la Commission technique d’attribution des bourses.

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