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La SADC examine la situation en RDC, au Zimbabwe et à Madagascar

Le président sud-africain Jacob Zuma. © SIPA
Les chefs d’Etat de la troïka, organe de sécurité de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), se sont réunis jeudi soir à Maputo pour examiner à huis-clos la situation dans la région, et notamment à Madagascar, à la veille du sommet annuel de l’organisation.

Les présidents sud-africain, zambien et tanzanien devaient examiner la situation politique et de sécurité dans la région, en RDC, en Zambie… pardon au Zimbabwe et à Madagascar, a déclaré le Sud-Africain Jacob Zuma, avant de demander à la presse de sortir.

Ils devaient ensuite présenter leurs conclusions à leurs pairs vendredi et samedi lors du sommet.

L’ancien président malgache Marc Ravalomanana et l’actuel homme fort de la Grande Ile, Andry Rajoelina, ont été convoqués pour plaider leur cause devant eux. Ils n’ont fait aucun commentaire.

La SADC, qui joue les médiateurs depuis le renversement du premier par le second lors d’une révolution en mars 2009, leur avait donné jusqu’à jeudi pour aplanir leurs différends, menaçant d’exclure le responsable d’un éventuel blocage du processus de réconciliation.

La situation n’a guère évolué, M. Rajoelina s’opposant au retour de son rival, qui a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité pour son rôle dans la mort de 36 manifestants abattus par sa garde lors des émeutes qui l’ont emporté.

Au Zimbabwe, le processus patine. Alors que les partis se sont mis d’accord en juillet sur un projet de Constitution –préalable à l’organisation d’élections–, le texte est désormais remis en cause par la Zanu-PF, le parti du président Robert Mugabe.

M. Mugabe et son rival et Premier ministre, Morgan Tsvangirai, ont également passé leur oral devant la Troïka.

Concernant la République démocratique du Congo (RDC), une récente réunion à Kampala a évoqué l’envoi d’une force neutre dans l’est du pays où le mouvement rebelle M23 a pris les armes contre les autorités en avril, obligeant quelque 250.000 personnes à fuir les combats.

Jacob Zuma doit officiellement transmettre la présidence de la Troïka à son homologue tanzanien Jakaya Kikwete.

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