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Gabon : « Une conférence nationale bis n’aura pas lieu »

A l’issue du Conseil des Ministres, présidé le jeudi 6 septembre dernier à Libreville, par le Président Ali Bongo Ondimba, le Gouvernement gabonais a condamné, les déclarations bellicistes stériles de ses adversaires politiques, et a rejeté « la conférence nationale souveraine » qu’ils réclament.

« Le conseil des Ministres constate, pour le déplorer, que certains compatriotes qui auraient pu être considérés comme des hauts dignitaires du pays, s’illustrent par une agitation frappée au coin de l’incivisme », souligne le Porte-parole, Ida Reteno, dénonçant « une campagne dont l’objectif inavoué est de porter atteinte au climat social, de stabilité, à la sécurité et à la paix légendaires que connaît notre pays (…) ».

« Ces agissements destructeurs aux relents xénophobes et tribalistes, constituent visiblement le seul projet de société de leurs auteurs », poursuit-elle, rejetant la conférence nationale souveraine dont la tenue est réclamée par les leaders de l’Union nationale (UN), un parti d’opposition dissous.

Selon l’opposition, une conférence nationale bis est la seule issue pour sortir le pays de la crise qu’il traverse, une crise qualifiée « d’imaginaire » par le Gouvernement et certains analystes de la vie politique gabonaise.

« Ni les Institutions de la République, ni les intérêts supérieurs de la nation, ni l’intégrité du territoire ne sont menacés d’aucune manière que ce soit et le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels n’est pas interrompu », le Porte-parole.

Selon le Gouvernement, la conférence nationale est « un prétexte démocratique qui ne peut convaincre personne », d’autant que ces personnalités se réclamant aujourd’hui de l’Union Nationale (parti dissout), se sont illustrées, par le passé, par des méthodes les plus rebutantes à la démocratie.

En réclamant la tenue d’une conférence nationale souveraine, elles entendent « prendre une revanche impossible sur l’histoire », explique-t-elle, ajoutant que « face à un Gouvernement protecteur des droits humains, et particulièrement soucieux de maintenir au Gabon, une tradition séculaire de terre d’accueil et de terre tranquille, les prétextes agités en épouvantail ne peuvent l’emporter sur la vérité que nul n’ignore ».

« Le conseil des Ministres ne prendra pas à rebours le chemin de l’unité nationale et de la cohésion sociale, valeurs cardinales pour la construction d’un édifice nouveau, le Gabon Emergent et indivisible », poursuit Mme. Reteno, réaffirmant « l’attachement du Gouvernement à la démocratie et à la consolidation de l’Etat de droit, principes sans lesquels notre essor vers l’Emergence ne saurait devenir une réalité ».

« Depuis quelques années, aucune Gabonaise, aucun Gabonais n’est inquiété pour ses opinions politiques, malgré les très nombreux dérapages de certains médias », affirme-t-elle.

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