Internet va connaître certainement une nouvelle dimension au Gabon à compter de l’année 2013 qui va être consacré « année de l’internet au Gabon », l’objectif de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), étant éventuellement de relancer le développement de cette technologie qui a fini par prendre place dans le quotidien des Gabonais.
Cette initiative de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences a été présentée au cours d’une réunion d’échanges entre les acteurs du monde de l’internet présents au Gabon et Open TLD, spécialisé dans l’accompagnement au développement de l’internet, avec d’ailleurs des succès mondiaux qui font œuvre de référence dans le domaine.
L’ANINF espère, à travers cette année 2013, engager une véritable révolution, favoriser, selon les mots mêmes du Directeur Général de l’agence, « l’augmentation des capacités du Gabon à l’accès internet » sur la base, entre autres, de l’arrivée d’un second câble (ACE) et de l’existence du domaine Ga défendu aujourd’hui par le projet DIG (Domaine Internet Gabon) puisqu’il s’agit là « de la référence du Gabon dans le monde l’internet » selon Cyriaque Didier Kouma.
Plusieurs entreprises investies dans le domaine de l’internet ont répondu présentes et applaudi l’initiative de l’ANINF, c’est-à-dire celle de consacrer l’année prochaine au développement de l’internet, et qui sera certainement l’occasion pour quelques unes de revoir leurs ambitions à la hausse, notamment celles liées à la conquête des usagers installés en dehors de Libreville qui ont encore un accès difficile à la toile.
L’année 2013 sera l’occasion surtout pour tous ces acteurs de discuter, de relever les points d’achoppement qui ont fait que depuis quelques années le Gabon a perdu sa place de leader de l’internet dans la sous-région. Les représentants de 2ME, IPI9 et d’autres ont donc accepté de s’asseoir pour redonner au domaine Ga une place de choix mais aussi de tuer le mythe qui entoure encore la toile dans certains milieux sociaux et certaines régions du pays complètement déconnectées.
Pour les consommateurs, cette année 2013 va peut-être sonner le glas d’une connexion approximative et d’un accès coûteux comme c’est le cas encore aujourd’hui. Christian Abiaghé, président d’une organisation de consommateurs a ainsi souhaité que « la concurrence devienne plus difficile et favorise ainsi dès la fin même de l’année internet un accès à cette technologie qui réponde aux possibilités du consommateur ».
