Les opérateurs économiques des secteurs alimentaires exerçants au Gabon, réuni en concertation mardi à Libreville, ont réagi favorable à la décision du gouvernement de suspendre pendant trois mois les droits de douanes et la TVA, afin de lutter contre la cherté de vie au Gabon.
Les importateurs gabonais ont salué les efforts majeurs et significatifs consentis par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Ces mesures exceptionnelles prises par le gouvernement viennent en réponse aux préoccupations des importateurs, qui exigeaient des mesures d’accompagnement pour compenser le manque à gagner lié au plafonnement des prix de certains produits de première nécessité imposé par le gouvernement le 15 août dernier.
« Pour un point de départ, c’est une bonne chose. Il faut saluer les mesures de ce genre-là », s’est exprimé Bernard Azzi Oyiba, un des importateurs.
S’agissant de la période de trois mois, les importateurs la considèrent un peu limité, et dans certains cas, non avantageux.
« Je crois que trois mois, c’est trop court pour que les populations en profitent réellement. Pour que la machine redémarre facilement, il faut une bonne quinzaine de jours », a annoncé M. Oyiba.
Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a récemment exigé la suspension, dans l’immédiat, des droits de douanes et de la TVA, pour la période allant de septembre à décembre 2012, sur neuf groupes de produits. Il s’agit de: poissons (frais et salé), viande (bovine et porcine), volaille (poudre et concentré), conserves de légumes (petits poids et tomates concentrées), fruits et légumes, pates alimentaires (spaghettis et macaronis) et conserve de poisson (sardines et maquereaux).
