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Bientôt du matériel de pointe pour la surveillance des conteneurs dans les ports de Libreville et de Port-Gentil

Le Port d’Owendo à Libreville et celui de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon (ouest), seront bientôt équipés de scanners, une technologie qui devrait permettre aux douaniers d’examiner les conteneurs sans avoir besoin de les ouvrir.

Grâce aux scanners, les procédures de dédouanement des marchandises devraient s’accélérer, permettant ainsi de gagner un temps précieux, indique-t-on.

Mardi dernier, le gouvernement gabonais et l’entreprise Cotecna Inspection SA ont signé une convention d’un montant de 8 637 638 000 de FCFA portant sur le financement, la livraison, l’installation, l’entretien et le fonctionnement des scanners dans les ports d’Owendo et de Port-Gentil.

D’une durée de six ans, correspondant au temps d’amortissement des équipements, cette convention signée par le ministre gabonais de l’Economie, de l’emploi et du développement durable, Luc Oyoubi, et le vice-président de Cotecna Inspection SA, David J. Koechlin, porte également sur la construction et l’équipement du centre de perfectionnement professionnel de l’administration douanière, situé à Léconi, dans la Haut-Ogooué, dans le sud-est du Gabon

Le contrat devrait permettre d’améliorer le recouvrement des taxes douanières, de combattre les trafics illicites, de lutter contre la fraude, d’améliorer la fluidité des cargos aux frontières, de transférer les technologies sans frais financiers pour le gouvernement, et d’arrimer la douane gabonaise aux normes internationales.

‘’Le contrat comporte la livraison des scanners, mais aussi l’installation d’un logiciel d’analyse des risques pour la douane. C’est-à-dire qu’un logiciel va être mis en place pour permettre de repérer toutes les transactions indépendamment du scanneur des conteneurs’’, a expliqué M. J. Koechlin.

‘’Il va y avoir un système informatique permettant de cibler les conteneurs en fonction du degré de risque qu’ils comportent, en fonction de l’historique, de l’origine, de la nature des produits, de la nature de l’exportateur, s’il a déjà été repéré comme fraudeur, de l’importateur, s’il a déjà aussi été retenu comme fraudeur’’, a-t-il indiqué.

‘’Ceci va permettre, à partir d’une base de données, de déterminer le degré de risques à chaque transaction’’, a-t-il ajouté.

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