Le Palais Léon Mba accueille les parlementaires du Bassin du Congo et les acteurs du FLEGT et du CFDHAC à l’occasion de travaux visant à amener les parlements des pays concernés à protéger les forêts tout en tenant compte des besoins des populations qui en dépendent.
Les parlementaires du Bassin du Congo en travaux au Palais de l’Assemblée Nationale aux côtés des membres du Processus Applications des réglementations forestières, Gouvernance et Echanges commerciaux (FLEGT) et de la Conférence d’Ecosystèmes des Forêts Denses et Humides d’Afrique Centrale (CFDHAC). Cette rencontre tend à amener les Parlementaires à reconsidérer les questions de gestion rationnelle et de contrôles des forêts.
De nombreux partenariats et conventions ont été signés depuis plusieurs années. Il faut aujourd’hui que les parlements des pays du Bassin du Congo, le plus important au monde après celui de l’Amazonie, adoptent des lois qui tiennent compte des risques de déforestation et de destruction de l’environnement mais aussi des besoins des populations qui en dépendent. Une question de développement durable.
Le parlementaire est sollicité par le Processus FLEGT en tant qu’il remplit des fonctions d’ « information, d’éducation, de sensibilisation et de plaidoyer » selon Louis Roger Essola, Président du comité de pilotage CFDHAC. Il insiste également pour que les parlementaires « s’assurent que les textes en vigueur soient bien exploités » et que « d’avantage de lobbying et de plaidoyer » soient pratiqués.
Les forêts du bassin du Congo sont exposées à de nombreuses attaques. Le plan d’action FLEGT porte essentiellement sur sept grands domaines parmi lesquels l’appui aux pays producteurs de bois, les activités visant à promouvoir le commerce du bois légal, la mise en pratique de la législation existante ou l’adoption d’une nouvelle législation pour soutenir le plan.
