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La mission militaire de la CEEAC en Centrafrique accuse une ardoise de 25 milliards de FCFA

Le secrétaire général de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEEAC), Nassour Guelengdousia Ouïdou a déclaré lundi, à Libreville, que la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) traine une ardoise de près de 25 milliards de FCFA due au non paiement des contributions par les Etats membres.

‘’Le budget de la MICOPAX ne marche pas, parce qu’il y a certains pays qui ne payent pas du tout, alors que chaque pays doit agir comme un père de famille, en se souciant du bien-être de sa population. Nous avons tous des problèmes, mais on fait des efforts pour nous acquitté de nos dettes. C’est vrai que certain pays ont déjà épongés leur dette mais il reste encore beaucoup de pays qui ne se sont pas acquittés de leurs dettes’’, a affirmé M. Guelengdousia Ouïdou, sans cité les pays retardataires.

Selon le secrétaire général de la CEEAC, a tenté de justifier par le fait les dix pays membres de l’organisation n’utilisent pas la même monnaie. Parmi ces dix pays, quatre à chacune sa propre monnaie (la République démocratique du Congo, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé et Principe), alors que les six autres, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad ont une monnaie commune, le franc CFA.

En août dernier, les ministres de la défense des pays de la CEEAC avaient annoncé un plan de retrait progressif des soldats du MICOPAX de la Centrafrique en vue de céder la place aux troupes de ce pays.

La MICOPAX a pris en 2008, le relais de la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC), créée en octobre 2002 par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC)qui avait elle remplacée la Mission des nations unies en Centrafrique (MINURCA).

Cette force, dont le mandat prend fin en décembre 2013, bénéficie du soutien financier de l’Union Européenne (UE) et de l’appui logistique de la France.

Elle a pour missions de consolider le climat de paix et de stabilité, d’aider au développement du processus politique, de soutenir le respect des droits de l’homme, de coordonner l’aide humanitaire et de prendre part à la lutte contre le VIH/SIDA.

Hormis, le problème de la dette de cette force multinationale, le secrétaire général de la CEEAC qui a convoqué les ambassadeurs des pays membres accrédités au Gabon, où est d’ailleurs situé le siège de l’organisation a évoqué les problèmes de sécurité, de paix et de l’organisation des élections dans l’ensemble des pays de la sous-région.

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